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Le Passeport de compétences informatique européen
10 janvier 2006
Jean-Pierre Mondon, directeur général de l’AFPAR, répond aux questions de Christine Niox-Château (chargée de mission à l’ARTIC) sur les enjeux du Passeport de compétences informatique européen au niveau des entreprises réunionnaises.
o Pouvez-vous nous définir en quelques mots ce qu’est exactement le Passeport de compétences informatique européen ?
- Jean-Pierre Mondon : Le Passeport de compétences informatique européen (PCIE) est un standard international d’évaluation et de certification des connaissances bureautiques et informatiques.
Le PCIE s’adresse à toute personne travaillant sur un ordinateur au quotidien et atteste d’un niveau de maîtrise en bureautique et technologies de l’information.
Il constitue un outil de décision et de management particulièrement pertinent pour les chefs d’entreprise puisqu’il leur permet de tester et de connaître précisément les aptitudes de leurs collaborateurs.
Le PCIE se pose donc en quelque sorte en norme universelle qui sanctionne une pratique et des connaissances.
o Quels sont ses objectifs ?
- Repérer le niveau des utilisateurs et leur permettre d’accéder à un programme de mise à niveau ou de perfectionnement de leurs connaissances afin d’être parfaitement à l’aise avec l’outil informatique et de les crédibiliser aux yeux d’un employeur.
o À qui s’adresse ce passeport ?
- Aux salariés d’entreprise ainsi qu’aux demandeurs d’emploi, mais en règle générale à tous les utilisateurs de l’informatique courante désireux de situer leurs compétences et de les renforcer le cas échéant.
o Avez-vous un soutien dans la mise en œuvre du PCIE ?
- Nous avons une relation contractuelle avec la société Euro-aptitudes qui gère le PCIE à l’échelle nationale et nous tient informés de l’évolution du produit de formation et de son rayonnement dans le monde (le cadre européen est largement dépassé). Au niveau régional, la Région Réunion nous a soutenu tout au long de l’année 2005 en permettant à 40 demandeurs d’emploi de bénéficier d’un parcours complet du PCIE (175 heures).
o Quel est l’intérêt pour l’entreprise ?
- Il s’agit de disposer d’un personnel rompu aux logiciels informatiques et à l’utilisation des nouvelles technologies. Le bénéfice se traduit par un gain de temps, par une plus grande efficacité et rapidité d’action sur l’ordinateur, par un gain financier non négligeable au final/
En effet, les coûts cachés peuvent se révéler importants (près de 40% du coût du poste de travail, soit environ 4.000 euros par an). Incompréhension de l’environnement informatique, hot line saturée inutilement, mauvaises pratiques se multiplient et conduisent à une productivité médiocre.
L’étude menée par ECDL Norvège (et réalisée par Cap Gemini /Ernst & Young) indique clairement que les collaborateurs perdent 136 heures par an (850.000 par an pour 200 salariés) en fausses manipulations de leurs outils bureautiques et communicants.
o Quel est l’intérêt pour le candidat ?
- Pour un candidat salarié, il s’agit de rassurer son entreprise sur ses capacités et si nécessaire de se former afin d’être plus performant. Pour un demandeur d’emploi, il s’agit d’offrir les garanties d’une bonne pratique vis-à-vis d’un futur employeur ou d’un cabinet de recrutement. Le candidat peut alors être dispensé des tests liés à la maîtrise de l’outil informatique.
o Quels sont les enseignements passés en revue ?
- Sept modules composent le programme complet du PCIE :
les connaissances de base (poste de travail, société de l’information) sur un outil informatique, la gestion des documents, le traitement de textes, généralement le logiciel Word, l’utilisation d’un tableur (généralement Excel), l’utilisation d’une base de données (généralement Access), la présentation assistée par ordinateur (PAO, Power point), et enfin la navigation Web (Internet Explorer) et la messagerie électronique (Outlook).
o Quelle est la durée de la formation ?
- Elle est variable selon le nombre de modules que l’on souhaite passer mais n’excède pas 175 heures.
Il arrive également que les tests de validation confirment un niveau honorable en informatique et permettent au candidat d’accéder directement à la certification dans un ou plusieurs modules (résultat supérieur ou égal à 75% de bonnes réponses du questionnaire PCIE).
o Êtes-vous en contact avec l’ANPE ?
- L’ANPE intervient en tant que prescripteur de ce produit de formation. Elle oriente vers nous les candidats désireux d’obtenir ce Passeport et notamment les demandeurs d’emploi soucieux d’être validés dans leurs connaissances.
o De quel soutien bénéficie le PCIE dans le monde et en France ?
- De tous les ministères de l’Industrie ou leur représentation dans les pays ayant adopté ce standard (+ de 100 actuellement) et bien-sûr des grandes entreprises dans le monde qui agissent telles de véritables ambassadrices de cette certification (en France, Renault apporte un soutien appuyé au Passeport).
o Comment résumeriez-vous le Passeport de compétences informatique européen ?
- C’est un outil de management au service de l’entreprise. Il représente une plus-value sur 1 CV, une garantie pour l’employeur.
(Source : ARTIC)
Le Passeport de compétences informatique européen
Les technologies de l’information occupent désormais une place prépondérante au sein de l’entreprise au travers notamment de l’utilisation de l’outil informatique.
Beaucoup d’utilisateurs ont appris le maniement des logiciels, du courrier électronique, de la navigation sur Internet... de la gestion des documents ou du traitement texte par eux-mêmes.
Or, il est parfois difficile de déterminer précisément l’efficacité et les compétences réelles des utilisateurs (pour l’employeur).
Aussi, afin de connaître et valider le niveau de connaissance et d’aptitude d’un utilisateur, un Passeport de compétences informatique européen a été créé et mis en place en 1995 à cet effet.
L’AFPAR (Association pour la formation professionnelle des adultes de La Réunion), membre de l’ARTIC, fait partie des centres de test habilités PCIE à La Réunion.
Il est important de signaler que la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion ainsi que la Chambre des métiers de La Réunion proposent également le Passeport de compétences informatique européen.
Ce sujet fait, entre autres, l’objet d’une conférence lors du Forum NTIC 2005 de l’ARTIC des 28 et 29 septembre 2005.
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