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14 juin 2007
L’ARTIC (Association Réunionnaise des professionnels des TIC ) s’est impliquée avec l’Université et d’autres partenaires depuis deux ans dans un projet d’école d’ingénieurs habilitée par la CTI (Commission des Titres de l’Ingénieur) baptisé INSIT-OI pour Institut des Nouveaux Services de l’Informatique et des Télécommunications de l’Océan Indien (http://insit-oi.univ-reunion.fr).
Ce projet se présente comme une école d’ingénieurs régionale impliquant Madagascar et Maurice, s’appuyant sur le réseau international du GET (Groupe des Écoles de Télécommunication) et soutenu par le Conseil Régional. Ce projet global, conçu comme un outil structurant au service du développement de l’économie de la connaissance dans l’Océan Indien va t il accoucher d’une souris ?
On se souvient du bras de fer entre les porteurs du projet et le Ministère de l’Éducation Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche concernant la structure d’accueil de cette formation d’Ingénieurs, les porteurs de projet proposant pour des raisons de lisibilité, d‘image, et d’efficacité une école spécialisée TIC, le ministère proposant une école pluridisciplinaire regroupant les TIC, l’agroalimentaire et autres formations d’ingénieurs à venir. Cette position avait été fortement défendue par la mission de la CTI venue expertiser début mai 2007 le projet INSIT-OI, les experts avaient d’ailleurs réussi à rallier les représentants de la profession et du monde économique à cette position.
Aujourd’hui qu’en est-il ?
La direction de l’Université propose au Conseil d’Administration de ce jour un texte d’où il ressort que l’Université renonce à créer une ou plusieurs écoles d’ingénieurs au sens de l’article L 713-9 du Code de l’Éducation (Directeur nommé par le Ministre, 50% de personnalités extérieures dans le Conseil d’Administration qui est présidé par un professionnel,...).
A contrario, il est proposé dans ce texte que les formations d’ingénieurs (TIC, Agroalimentaire, ..) soient organisées en “Départements” de l’Université. Une structure de coordination de ces départements sera créée, gérée par un “Conseil d’orientation”.
Au delà du problème de fond concernant la minoration du projet initial, la constitution même de ce “Conseil d’Orientation” fait bondir Anil Cassam Chenai, président de l’ARTIC :
« L’Université se prépare à voter aujourd’hui une organisation des formations d’ingénieurs qui abandonne le concept d’“École d’Ingénieurs”, ce qui dénature complètement le projet initial qui reposait sur une structure forte, autonome, à forte lisibilité internationale susceptible d’accompagner le développement des TIC dans la zone Océan Indien.
Comble de la caricature, voire du mépris, l’organisation proposée prévoit un “Conseil d’orientation” qui ne comprend aucun représentant des professionnels ni de la société civile.
Cela semble choquant, surtout quand on sait qu’une des demandes du secteur privé pour l’évaluation de ce projet par la Commission des Titres d’Ingénieur venue sur l’île, était son implication dans la gouvernance.
L’objectif pour les jeunes Réunionnais : être sûr que cette formation de l’élite professionnelle corresponde bien aux besoins du marché local et international.
L’objectif pour une certaine réunion économique : être sûr que nous allons pouvoir produire notre propre valeur ajoutée dans les services innovants.
Comment en est-on arrivé là ? Comment le navire Université et tout son équipage a-t-il pu à ce point s’éloigner des côtes de notre île ?
Comment l’Université peut-elle se couper à ce point de la réalité économique locale et régionale ? Comment l’Université, les universitaires, même s’ils subissent les tendances directives et autoritaires de leur tutelle, peuvent-ils prendre des décisions en interne en ignorant le travail et l’implication des professionnels dans les projets ?
Toutes ces incompréhensions entre l’Université et le secteur des professionnels ne constituent pas un phénomène nouveau. D’ailleurs les représentants du monde économique avaient déjà attiré l’attention du Président de l’Université dans le cadre d’une lettre adressée au ministre.
En tout état de cause, il conviendrait certainement de mener une réflexion au niveau local sur le rôle et la place de l’université dans le développement économique, social et humain de La Réunion et de la ZOI ».
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