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Ouverture du Forum social mondial
22 janvier 2007
Des milliers de manifestants se sont réunis à Nairobi, la capitale du Kenya, à l’occasion de l’ouverture du forum social mondial. Plus de 80.000 à 100.000 personnes sont réunies jusqu’au 25 janvier pour aborder les problèmes sociaux qui agitent le monde, avec un accent particulier sur les problèmes africains puisque c’est la première fois depuis sa création que le congrès a lieu uniquement sur le continent africain.
Des hommes montés sur des chameaux, des enfants des rues et des femmes portant des potiches d’argile sur la tête ont défilé dans l’un des plus grands bidonvilles d’Afrique, à Nairobi au Kenya, pour l’ouverture du Forum social mondial 2007. Principale puissance économique d’Afrique de l’Est et pôle de stabilité dans la région, le Kenya n’en est pas moins affecté par les problèmes qui rongent l’Afrique et qui seront au coeur des débats à Nairobi. Le SIDA a fait des ravages au sein de sa population et plus de la moitié de ses 35 millions d’habitants vivent avec moins d’un dollar par jour.
L’Afrique accueille le Forum social mondial. Plus de 80.000 personnes étaient rassemblées samedi à Nairobi pour le rendez-vous annuel des opposants à la mondialisation ultra-libérale. Le FSM a démarré par une marche de protestation partie de Kibera, l’un des immenses bidonvilles de la capitale kenyane. Il s’agit du 7e FSM, depuis le forum inaugural de Porto Alegre au Brésil en 2001. Ce rassemblement annuel coïncide avec le Forum économique mondial qui réunit chaque année le gratin de la politique et de la finance dans la station suisse de Davos. Il s’est toujours tenu à Porto Alegre, excepté en 2004 en Inde et en 2006, où des rassemblements avaient eu lieu à la fois au Venezuela, au Pakistan et au Mali à Bamako.
Bush "terroriste numéro un"
Kibera abrite au moins 700.000 personnes, soit un tiers de la population de Nairobi, qui s’entasse dans ce quartier déshérité sans accès quasiment à l’eau courante et aux services de base.
Kenneth Kaunda, l’ancien président zambien, a donné le coup d’envoi de la manifestation. « Nous devons combattre ensemble la pauvreté », a-t-il dit. « Nous sommes venus discuter des problèmes que nous connaissons depuis le temps de l’esclavage, le temps du colonialisme, et nous sommes toujours ici, aujourd’hui », a-t-il ajouté, avant de donner le coup d’envoi de la marche vers le parc Uhuru (Liberté en swahili).
Bon nombre des banderoles brandies par les manifestants dénonçaient la politique du président américain George W. Bush, décrit comme « le terroriste numéro un » ou encore « l’incarnation de Satan ». D’autres pancartes proclamaient qu’un « autre monde est possible, même pour ceux qui habitent les bidonvilles » ou que « les femmes ne sont la propriété de personne ».
Parmi les questions qui seront discutées figurent aussi les accords de partenariat économique (APE), qui sont actuellement renégociés entre l’Union Européenne, les régions Caraïbes-Pacifique et les autres pays africains.
Beaucoup pensent que ces accords, marqués du sceau de l’ultralibéralisme, pénaliseront les pays en voie de développement en les contraignant à ouvrir leurs marchés à une concurrence mondiale à laquelle ils ne sont pas préparés.
Décolonisation
Si la société civile africaine semble être beaucoup plus mobilisée, on attendra le déroulement du forum pour voir si cette mobilisation peut déboucher sur des retombées concrètes pour le continent et ses populations.
« Je crois que c’est important de montrer au monde qu’il y a un mouvement mondial dynamique qui a des protagonistes en Afrique », notait Paul Van Wyke, qui travaille pour l’organisation humanitaire britannique Oxfam.
Avant l’ouverture officielle du Forum dans l’après-midi, plus de 80.000 participants étaient déjà présents samedi matin à Nairobi pour manifester leur solidarité avec l’Afrique.
Selon un communiqué sur le site internet du Forum, ce septième rendez-vous sera l’occasion de mettre en lumière « l’Afrique et son histoire ininterrompue de lutte contre la domination étrangère, le colonialisme et le néocolonialisme ».
Espace de débat entre mouvements sociaux, organisations non gouvernementales, syndicats, universitaires et églises, le FSM qui se tient jusqu’à jeudi examinera cette année des alternatives de développement proposées par les différents acteurs.
Il sera également question de la lutte contre le SIDA, du poids de la dette, de commerce équitable et de santé publique, autant de questions concernant au premier chef le continent le plus pauvre de la planète. Parmi les personnalités attendues à ce Forum, figurent la Kényane Wangari Maathai, prix Nobel de la paix en 2004, qui doit participer à un débat sur la santé publique.
Un succès croissant
La participation augmente d’un forum à l’autre. 20.000 militants s’étaient retrouvés à Porto-Alegre en 2001 pour le premier contre-Davos, 55.000 sont venus l’année suivante, et puis 100.000, 120.000 et 160.000 en 2005. « On a peu d’occasions comme celles-là d’échanger avec le Sud. Nous nous mobilisons beaucoup, depuis l’Europe, pour les causes de ces pays sans vraiment connaître leurs besoins. Les forums sociaux permettent de redéfinir nos stratégies en fonction des réalités », note Chantal Peyer, chargée de programme à "Pain pour le prochain". Et la première implantation du WSF en Afrique risque bien d’attirer les foules. « Ce continent a jusque là été laissé de côté car la plupart de ses militants n’ont pas les moyens de se payer le déplacement jusqu’en Inde ou au Brésil. Les débats, cette année, promettent d’être intéressants », jubile Pepo Hofstetter, collaborateur d’Alliance Sud et organisateur de la délégation suisse.
Rendez-vous des Prix Nobel de la Paix africains
Les forums sociaux passés avaient eu pour vedettes des figures emblématiques de la gauche comme le président vénézuélien Hugo Chavez ou son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Cette année, le rassemblement altermondialiste a pour illustres invités les prix Nobel de la Paix Desmond Tutu, sud-africain, et Wangari Maathai, une écologiste kenyane.
« Allez comblés de la volonté de changer le monde pour en faire un monde plus agréable, plus chaleureux et plus enclin au partage », a déclaré Mgr Tutu aux délégués d’une conférence sur la théologie de la libération, tenue en parallèle à Nairobi.
La rumeur a couru que Hugo Chavez viendrait dans les jours à venir au forum, mais l’ambassade du Venezuela a dit n’avoir à ce sujet aucune confirmation.
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