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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Où va le monde ?
Alors que Washington dépensera plus de 400 milliards de dollars pour l’armée
20 novembre 2003
« Personne ne devrait mourir par manque de nourriture et de médicaments alors que des surplus existent par ailleurs », a déclaré le secrétaire général de l’ONU mardi matin en lançant un Appel consolidé à contributions de 3 milliards de dollars destinés à financer l’action humanitaire en 2004. « 45 millions de personnes ont un besoin urgent d’aide. Il ne s’agit pas de statistiques mais de personnes bien réelles avec des besoins bien réels », a déclaré Kofi Annan. Trois milliards de dollars, cela ne représente guère plus de trois dollars par habitant dans les pays donateurs -soit le prix d’un magazine ou de deux tasses de café- a observé ensuite le secrétaire général des Nations Unies. Pendant ce temps, le gouvernement américain dépensera l’an prochain plus de 400 milliards de dollars dans les armées, et en 2009, il prévoit de consacrer 500 milliards de dollars dans les crédits militaires. Combien de vie pourrait-on sauver en économisant un tel gaspillage ?
« 45 millions de personnes ont un besoin urgent d’aide. (...) Il ne s’agit pas de statistiques mais de personnes bien réelles avec des besoins bien réels », a déclaré Kofi Annan qui a souligné que « l’Appel consolidé pour l’année en cours a recueilli 66% seulement des sommes réclamées ». Nous devons manifester notre solidarité à « ceux qui ont été forcés de s’enfuir de leurs foyers et de leurs communautés, ceux qui ont tout perdu », a insisté Kofi Annan. « Soyons clair : l’aide que nous leur apportons, n’est pas de la charité, c’est un droit », a-t-il déclaré.
Il faut garder à l’esprit que bon nombre des crises les plus graves qui sévissent dans le monde se déroulent loin des caméras, a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, avant de rappeler que les pourcentages de financement des appels humanitaires par pays restaient inégaux ; c’est ainsi que l’appel lancé en faveur de l’Irak, en 2003, a été financé à 91%, alors que ceux du Burundi et du Liberia n’ont reçu respectivement que 28% et 24% des fonds escomptés, a-t-il souligné. Le secrétaire général a dressé ce constat lors du lancement de l’Appel humanitaire pour 2004 qui s’est déroulé en présence du président en exercice du Conseil de sécurité, Ismael Abraao Gaspar Martins (Angola), du secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Jan Egeland, et de l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Mark Malloch Brown. L’occasion pour Kofi Annan d’inviter les donateurs à consacrer trois milliards de dollars en 2004 à l’aide humanitaire d’urgence en faveur de quelque 45 millions de personnes, pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées, qui souffrent des conséquences des guerres, des conflits et des catastrophes naturelles dans près de 21 pays.
Trois milliards de dollars, cela ne représente guère plus de trois dollars par habitant dans les pays donateurs -soit le prix d’un magazine ou de deux tasses de café- a observé ensuite le secrétaire général des Nations Unies, avant de souligner le devoir moral de solidarité de la communauté internationale qui a été en mesure de recueillir deux milliards de dollars, rien que pour l’Irak.
L’Appel humanitaire de 2004 sera ventilé en 1.086 projets qui seront mis en œuvre par les agences humanitaires des Nations Unies et 136 organisations partenaires -organisations non gouvernementales et Croix-Rouge entre autres- a précisé de son côté le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Jan Egeland.
a-t-il ajouté, avant de déplorer la faiblesse des financements et de rappeler à ce titre que sur les 5,1 milliards de dollars nécessaires au titre de l’Appel de 2003, seuls 3,3 milliards de dollars avaient été réunis. Si les contributions n’augmentent pas de façon conséquente, les situations d’urgence oubliées avec leur lot de tragédies seront inévitables, a prévenu Jan Egeland, avant d’observer que seuls 66% des besoins avaient été couverts en 2003 contre 76% en 1992.
Pour l’Administrateur du PNUD, Mark Malloch Brown, au-delà de l’aide d’urgence à apporter aux 45 millions de civils souffrant des conséquences des conflits armés et des catastrophes naturelles dans le monde, l’accent doit être mis sur les moyens stratégiques de faciliter la transition de l’assistance humanitaire à l’assistance pour le développement.
La Commission européenne a pour sa part annoncé le lancement hier d’un Appel européen, à Bruxelles, venant en appui à l’Appel humanitaire des Nations Unies pour 2004, l’Appel européen mettra l’accent en particulier sur les crises oubliées comme celles du Soudan, du Tadjikistan ou de l’Ouganda.
« Le mécanisme de l’Appel humanitaire a été un outil indispensable pendant toute la durée du conflit dans mon pays », a fait valoir pour sa part le représentant permanent de l’Angola et président en exercice du Conseil de sécurité, Ismael Abraao Gaspar Martins. « La part de l’Appel humanitaire pour 2004 qui sera affectée à l’Angola permettra de répondre aux besoins humanitaires, qui demeurent considérables en dépit de la fin du conflit, et de faciliter la transition de l’aide d’urgence vers l’assistance au développement », a précisé M. Gaspar Martins. Évoquant par ailleurs l’intérêt croissant accordé à la protection des civils dans les situations de conflits armés par le Conseil de sécurité, l’ambassadeur Gaspar Martins a rappelé qu’en 2003, les mandats assignés aux opérations de maintien de la paix, entre autres en République démocratique du Congo et en Côte d’Ivoire, comprenaient une composante "protection des civils". Le président du Conseil de sécurité a également souligné la détermination de ses membres à renforcer la protection du personnel humanitaire dans les situations de conflits armés et l’accès aux populations dans le besoin.
Un budget militaire américain sans précédent |
De quoi sauver 133 fois 45 millions de personnes |
Le budget militaire 2004 des États-Unis est en augmentation par rapport à 2003. Il permet la privatisation de certaines activités de l’armée. Surtout, il relance le développement de nouveaux types d’armes nucléaires. Le Sénat américain vient de donner le feu vert final au projet de budget militaire du gouvernement Bush pour l’année fiscale 2004. Gros succès pour le président américain : seuls trois sénateurs se sont opposés au projet, sur un total de 98 votants. Le parti Républicain et le parti Démocrate sont donc largement unis derrière les va-t-en-guerre. Ils ont même légèrement majoré le budget proposé (399,1 milliards, soit une augmentation de 16,9 milliards de dollars par rapport à cette année et 70,1 milliards de dollars par rapport à 2001). Le budget voté par les parlementaires US est de 401,3 milliards de dollars. 20% du budget fédéral total est donc consacré aux armées. 401,3 milliards de dollars : un record, surtout si on tient compte du fait que les frais relatifs à la prétendue « guerre contre le terrorisme » et à la guerre en Irak n’en font pas partie. Chacun se souvient en effet de la rallonge de plus de 80 milliards de dollars obtenue par les dirigeants américains. Sans compter que les dirigeants américains prévoient une augmentation exponentielle des crédits alloués aux armées ces cinq prochaines années : 2005 : 419,6 milliards de dollars ; 2006 : 439,7 milliards de dollars ; 2007 : 460 milliards de dollars, 2008 : 480,4 milliards de dollars ; 2009 : 502,7 milliards de dollars (Source "Council for a livable world"). À eux seuls, les États-Unis sont responsables de plus de 40% des dépenses militaires mondiales. Largement plus que la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine, le Japon, l’Arabie Saoudite et l’Italie pris ensemble. Et cela ne va pas s’arranger. Il est déjà prévu que, dès 2009, le budget militaire américain dépassera les 500 milliards de dollars. Une catastrophe pour les peuples du monde, mais un don des dieux pour les multinationales américaines de l’armement telles Boeing, Lockheed, Northrop ou General Electric. Et pour les marchands de canons européens, puisque 50% des armements pourront être d’origine étrangère. La loi prévoit également la privatisation de certains services logistiques assurés jusqu’ici par les militaires (tout en augmentant légèrement le nombre total de soldats) et elle limite expressément les droits syndicaux des travailleurs des entreprises concernées. Le caractère agressif de cette loi budgétaire est tout particulièrement mis en lumière par le fait que le Sénat a levé les restrictions au développement d’armes nucléaires de faible puissance. Il s’agit de bombes atomiques d’une puissance allant de 1 à 5 kilotonnes. Le développement de telles armes était interdit depuis une dizaine d’années, mais la nouvelle loi prévoit maintenant d’y consacrer des sommes importantes. Il s’agit surtout de développer des bombes capables de détruire des abris fortifiés profondément enterrés. Lors de leur première guerre contre l’Irak, les Américains ont utilisé des bombes de ce type, bien que non nucléaires, contre l’abri d’Amiriyah où des civils s’étaient réfugiés. Les 408 occupants de l’abri, hommes, femmes, enfants, vieillards, ont été littéralement vaporisés. On parle également de relancer la fameuse bombe à neutrons. Celle-ci développe un champ radioactif capable de détruire toute vie dans un certain rayon, sans endommager les installations. Selon l’administration Bush, tout ceci est destiné à lutter contre le terrorisme. Mais les pacifistes américains demandent en quoi des armes nucléaires, des navires de guerre ou des canons de 70 tonnes peuvent être indispensables pour lutter contre une poignée de terroristes. |
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