
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Ouvrir la voie à l’autosuffisance alimentaire du continent et à sa contribution à la sécurité alimentaire mondiale
3 mai 2024
Une plus grande coopération entre les gouvernements et les secteurs public et privé est absolument nécessaire pour aider l’Afrique à « nourrir le monde ». C’est la voie à suivre présentée par Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement, au Forum économique mondial de Riyad en Arabie Saoudite.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a lancé un vibrant appel à une coalition d’engagements publics et de financements du secteur privé pour libérer « l’impressionnant » potentiel agricole de l’Afrique, et ouvrir la voie à l’autosuffisance alimentaire du continent et à sa contribution à la sécurité alimentaire mondiale.
M. Adesina a lancé cet appel lundi 29 avril 2024, lors de la table ronde du Forum économique mondial qui s’est tenue à Riyad sur le thème, « De la nourriture et de l’eau pour tous (Food and water for All) ». Il a plaidé avec passion pour une plus grande coopération entre les gouvernements et les secteurs public et privé afin de transformer la production agricole en Afrique pour lui permettre de « nourrir le monde ».
Au cours de cette table ronde, coorganisée avec CNN International, des dirigeants et des experts mondiaux ont reconnu que l’Afrique disposait des terres et de l’eau nécessaires pour réaliser cette noble ambition, mais qu’elle manquait d’investissements importants et de cadres réglementaires pour exploiter correctement ses abondantes terres inutilisées et ses vastes ressources en eau.
Le président du Groupe de la Banque a souligné que l’Afrique avait besoin d’une augmentation massive et générale des investissements dans les infrastructures de ce secteur, pour atteindre environ 78 milliards de dollars d’ici 2050.
« Le potentiel est indéniable, mais nul ne se nourrit de potentiel… Nous devons libérer ce potentiel », a-t-il déclaré. Pour ce faire, il a déclaré que le secteur privé était essentiel, mais qu’il devait être associé à la création d’organismes publics de régulation bien gérés et administrés.
Globalement, l’Afrique regorge d’eau, mais une partie est souterraine. Exploiter ce potentiel et recourir beaucoup plus largement aux techniques modernes d’irrigation, y compris celles offertes par l’intelligence artificielle (IA), sont des objectifs stratégiques clés.
« Nous avons besoin d’une plus grande participation du secteur privé, nos services publics sont faibles et fonctionnent mal, nous devons améliorer la gouvernance », a-t-il déclaré, ajoutant qu’une action concertée significative aidera à créer un secteur agricole d’une valeur d’environ 1300 milliards de dollars d’ici 2030.
Le panel a examiné la manière dont des investissements ciblés et des technologies de pointe pourraient répondre aux besoins urgents de 2,4 milliards de personnes qui ne disposent pas d’une alimentation adéquate et de 2,2 milliards de personnes qui manquent d’eau potable à travers le monde, mettant en évidence le rôle de l’Afrique dans ce défi mondial.
M. Adesina a également souligné l’importance des petits exploitants agricoles et la nécessité de leur fournir de nouvelles variétés de semences résistantes à la chaleur et économes en eau. « L’accès aux nouvelles technologies a un prix, mais la Banque a démontré l’extraordinaire effet que peuvent produire des variétés efficientes sur le plan climatique », a-t-il déclaré.
Le président de la Banque a indiqué que son institution avait investi trois milliards de dollars rien que dans des projets liés à l’eau au cours des trois dernières années, raccordant 15 millions de personnes à l’eau et 17 millions à l’assainissement, mais que des millions de personnes étaient toujours confrontées à des pénuries.
Situmbeko Musokotwane, ministre zambien des Finances et de la Planification nationale, a lancé un appel aux investisseurs mondiaux : « Nous avons la terre. Nous avons également de l’eau en abondance. Ce dont nous avons besoin, ce sont des ressources financières et une expertise en matière de gestion pour transformer ces actifs en une agriculture productive », a-t-il indiqué.
M. Musokotwane a souligné le rôle vital de la technologie dans l’optimisation de l’utilisation des ressources, en particulier dans l’agriculture, afin de garantir la sécurité alimentaire du monde.
Faisant écho à ce sentiment, Jai Shroff, PDG d’UPL Ltd, a partagé ses réflexions sur les récentes innovations agricoles en Zambie. « Nous avons remplacé le maïs par le sorgho, qui résiste mieux à la sécheresse. Les résultats ont été remarquables : le sorgho a atteint un rendement de 100 % alors que les cultures de maïs environnantes ont péri », a expliqué M. Shroff.
Il a également plaidé en faveur de l’agriculture à grande échelle en tant que vecteur de transformation économique, comme on l’a vu au Brésil, en insistant sur la nécessité de garantir les droits fonciers afin d’attirer les investissements à long terme. M. Adesina a toutefois émis une mise en garde, rappelant aux participants l’importance des petites exploitations agricoles, qui produisent une part importante des denrées alimentaires en Afrique. « Tout en encourageant la modernisation et l’expansion, nous ne devons pas négliger les petits exploitants agricoles qui sont l’épine dorsale de nos économies rurales », a déclaré M. Adesina.
Le panel a également abordé les coûts économiques et environnementaux de l’approvisionnement en eau par des moyens non traditionnels.
Lina Noureddin, présidente de Lamar Holding, a évoqué le coût élevé et les besoins en énergie du dessalement, une technologie essentielle pour les régions où l’eau est rare. « Le dessalement coûte actuellement 2 à 3 fois plus cher que l’accès aux eaux de surface ou souterraines. Malgré cela, il est essentiel pour des régions comme l’Afrique du Nord où les niveaux de stress hydrique sont extrêmement élevés », a expliqué Mme Noureddin.
Après avoir évoqué la question de la durabilité environnementale, le panel s’est penché sur la résilience et le potentiel économiques.
M. Adesina a remis en cause les idées fausses sur les risques d’investissement en Afrique, citant une récente analyse de Bloomberg qui a révélé que le taux de défaut sur les prêts d’infrastructure en Afrique est nettement inférieur à celui d’autres régions. « La perception du risque éclipse souvent la réalité. Le taux de défaut réel de l’Afrique est relativement faible, et nous disposons de mécanismes tels que les garanties partielles de crédit pour atténuer davantage les risques », a-t-il précisé.
Les panélistes ont dénoncé la prime que l’Afrique paie pour la sécurité de l’eau et la productivité agricole en raison de la vétusté des infrastructures, des défis climatiques et du sous-investissement. Ils ont appelé à un changement de paradigme dans la manière dont les investissements sont canalisés vers le continent, en plaidant pour des modèles de financement innovants, une meilleure gestion des risques et un soutien accru à l’adaptation technologique.
À la fin de la session, l’appel à l’action était clair : « Allons au-delà des discussions sur le potentiel et concentrons-nous sur des investissements et des collaborations réalisables qui débloqueront les capacités agricoles de l’Afrique » a exhorté M. Adesina.
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