
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Discussion à l’ordre du jour à l’OMC
10 décembre 2005
Le coton pourrait être le principal catalyseur d’un blocage à la 6ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), du 13 au 18 décembre à Hong Kong. Les pays d’Afrique veulent être entendus et respectés.
Des militants d’Afrique australe se préparent pour les discussions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tiendront à Hong Kong. Certains envisagent d’envoyer des représentants à la réunion, pour protester contre la législation sur le commerce inéquitable, en particulier pour ce qui touche à l’agriculture
Parmi ces représentants figureront 2 producteurs de coton du Zimbabwe, déclare Ntando Ndlovu de la “Zimbabwe Coalition on Debt and Development”, une organisation non gouvernementale (ONG) basée dans la capitale, Harare.
"Les 2 agriculteurs seront à Hong Kong et feront de tout, y compris le roulement des tam-tams", a-t-elle dit à une rencontre de militants d’Afrique australe cette semaine au cours d’une conférence organisée dans la capitale économique sud-africaine, Johannesburg. Ndlovu a également exhorté le Mozambique et l’Afrique du Sud à envoyer des producteurs de coton en appui à leurs homologues zimbabwéens. Le programme controversé de redistribution de terres au Zimbabwe n’a pas vraiment affecté les cotonculteurs dans le pays, a affirmé Ndlovu. Toutefois, les règles commerciales pour le coton les ont sapés, eux, et des producteurs dans des zones plus reculées.
Selon l’ONG britannique Oxfam, "l’Afrique a perdu en moyenne 441 millions de dollars suite aux distorsions commerciales dans les prix mondiaux du coton". Le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Tchad et le Cameroun sont les pays les plus affectés par les subventions que l’Union européenne et les États-Unis paient à leurs producteurs de coton.
Si l’impasse entre les nations africaines productrices de coton d’une part, et les États-Unis et l’Union européenne (UE) d’autre part ne trouve pas d’issue, "nous n’allons pas faire partie du consensus", a prévenu Samuel Amehou.
En avril 2003, le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad et le Mali avaient appelé l’OMC à trouver une solution aux graves problèmes qui leur sont créés par les subventions payées aux producteurs de coton dans les nations industrialisées, en particulier aux États-Unis et dans les pays membres de l’UE. La querelle s’est ravivée dans les mois ayant suivi et a été l’une des causes du fiasco de la 5ème conférence ministérielle de l’OMC, organisée en septembre 2003 à Cancun, au Mexique.
Les 4 nations d’Afrique de l’Ouest et du centre produisent presque 1 million de tonnes de coton par an, représentant 17% de la production mondiale en 2002, contre 4% seulement en 1980. Entre 10 et 15 millions de personnes dans ces 4 pays dépendent aujourd’hui du coton pour leur subsistance.
Mais les effets des politiques suivies par les nations industrialisées nuisent à toutes les 33 nations africaines productrices de coton, dont presque toutes sont dans la catégorie des Pays les moins avancés (PMA).
Ils sont nombreux à croire qu’une incapacité à reformer le commerce de coton va faire échouer la conférence de l’OMC.
"Le coton pourrait être une grande question pouvant bloquer Hong Kong", a dit à IPS, Dot Keet de “The Alternative Information and Development Centre” (Centre d’information et de développement alternatif), une ONG basée au Cap en Afrique du Sud.
Ce que les planteurs US reçoivent de leur gouvernement
Les États-Unis représentent la part du lion des subventions au coton, qui s’élevaient à 18 milliards de dollars entre août 1999 et juillet 2005, a déclaré Céline Charveriat, la responsable de la “Campagne Faire un commerce équitable” à Oxfam International.
Les agriculteurs aux États-Unis ont produit presque 23,4 milliards de dollars de coton dans cette même période, ce qui signifiait que les subventions équivalaient à 86% de la valeur totale.
En d’autres termes, pour chaque dollar reçu par des producteurs de coton pour leurs exportations, 86 cents provenaient des caisses du gouvernement américain sous la forme de subventions, a souligné Céline Charveriat.
Eric Hazard, de l’organisation non gouvernementale Enda Tiers-Monde au Sénégal, a dit à IPS que la majeure partie des subventions américaines était allée à un petit nombre de producteurs de coton.
L’agro-économiste a affirmé que 25.000 producteurs de coton aux États-Unis recevaient 40% des subventions mondiales totales au coton. Mais de toutes les subventions américaines à la production de coton, 80% - représentant 32% du total mondial - vont à 2.700 cotonculteurs seulement.
Certains producteurs américains reçoivent jusqu’à 17 millions de dollars par an, a ajouté Hazard.
Le droit aux soins : où en est l’OMC ?
L’agriculture n’est pas la seule source de grief pour l’Afrique dans les prochaines négociations commerciales. Des gouvernements et des groupes civiques de par le continent sont également préoccupés par les droits de propriété intellectuelle, et les tentatives pour libéraliser le commerce dans les services.
Les ADPIC, qui concernent la production et la distribution de médicaments anti-rétroviraux (ARV) pour faire face au VIH/SIDA - entre autres questions - ont été débattus pendant quelque temps.
"Avec un blocage dans l’agriculture - et dans presque tout autre domaine de discussions - les ADPIC, avec la question de la santé publique, semblent avoir déserté l’ordre du jour et ne sont plus une priorité pour les pays riches", affirme Oxfam.
Le groupe accuse le lobby pharmaceutique américain de "faire pression sur les négociateurs américains afin qu’ils refusent n’importe quoi, même si cela veut dire qu’il faut abandonner des millions d’Africains pauvres sans accès à des médicaments abordables".
Le prix du traitement ARV a chuté de 10.000 dollars à 150 dollars par an, offrant aux malades africains du VIH/SIDA un second souffle, selon Oxfam. Mais ces prix sont toujours élevés sur un continent où les estimations de la Banque mondiale indiquent que plus de la moitié de la population vit avec moins d’1 dollar par jour.
"L’agriculture comme un truc de marchandage"
Des militants africains sont également opposés aux discussions sur l’Accès au marché non agricole (NAMA) de l’OMC.
"Le NAMA doit être sorti de l’OMC - c’est complètement immoral. Nous n’avons pas de services à exporter", a déclaré Keet. "Le NAMA va détruire notre économie. Avec le NAMA, les économies qui n’ont pas été industrialisées ne vont jamais s’industrialiser".
Dans notre région, on craint que le débat sensible sur l’agriculture ne soit utilisé pour forcer les secteurs industriels et de services des pays africains à s’ouvrir.
"Les nations industrialisées disent qu’elles vont reformer leurs politiques agricoles, mais nous devons leur donner un meilleur accès à notre marché agricole, nos secteurs industriels et de services", a souligné Keet. "Ils utilisent l’agriculture comme un truc de marchandage".
Banane : nouvelle plainte auprès de l’OMC
La guerre de la banane n’est décidément pas près de connaître son épilogue. Le Honduras et le Panama ont lancé, le 30 novembre, une nouvelle offensive contre le régime européen d’importation. Les 2 États ont déposé une nouvelle plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre le nouveau tarif douanier de l’Union européenne (UE). L’Équateur et le Costa Rica devraient prochainement s’y associer. Les pays d’Amérique latine, qui exportent annuellement 3,4 millions de tonnes de bananes vers l’Europe, jugent trop élevé le droit à l’importation de 176 euros par tonne, adopté le 29 novembre par Bruxelles et dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2006.
Condamnée par l’OMC fin 2001, l’UE a accepté de modifier son régime d’importation d’ici au 1er janvier 2006, mais ne parvient pas à trouver un niveau adéquat de taxation permettant de sauvegarder les intérêts des producteurs ACP et communautaires, et de satisfaire les Latino-américains et les multinationales américaines (Dole et Chiquita) qui y sont liées.
(Source “Jeune Afrique”)
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)