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Devant les impacts des négociations de l’OMC et des changements climatiques pour les petits pays insulaires
28 novembre 2005
Sept chefs d’État et de gouvernement et une soixantaine de ministres de l’agriculture et de responsables gouvernementaux représentant 30 pays ont émis jeudi une déclaration à l’appui des Petits États insulaires en développement (PEID). Les participants ont souligné la vulnérabilité croissante des PEID au changement climatique et à la libéralisation du commerce. Ils ont invité la communauté internationale à renforcer son partenariat avec les PEID et à investir dans les programmes portant sur la sécurité alimentaire durable, la nutrition et les moyens d’existence.
La Déclaration de Rome a estimé que le développement de l’agriculture, des forêts et des pêches avait une "importance vitale" pour la croissance économique, la stabilité sociale, la résilience environnementale et l’élimination de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition dans les PEID.
À l’issue d’un Sommet d’une journée organisé jeudi au siège de la FAO, les hauts responsables se sont déclarés fermement convaincus que les PEID ont le droit de recevoir un "traitement spécial et différencié".
Les dirigeants ont invité la sixième Conférence ministérielle de l’OMC à Hong Kong à accorder une plus grande attention aux "besoins spéciaux et aux spécificités des petits États". Ils ont déclaré que la hâte d’introduire des réductions tarifaires importantes et l’appui insuffisant à la capacité de réaction et d’ajustement en matière d’approvisionnements intérieurs constituaient des problèmes très délicats pour ces pays. Tant que ces problèmes ne seront pas résolus de façon adéquate, les PEID peineront à s’engager dans des processus importants de libéralisation du commerce.
Inquiétudes sur le sucre
Tous les chefs d’État, ministres et hauts fonctionnaires présents, tant des pays producteurs de sucre que des pays non producteurs, ont exprimé une inquiétude commune au sujet de la proposition de la Commission européenne de réduire les prix du sucre perçus actuellement par les PEID, car cela aurait un effet dévastateur sur leurs économies et leurs moyens d’existence. Ils ont aussi fait appel à la solidarité des producteurs et non producteurs de sucre et ont souligné la situation critique de Saint-Kitts-et-Nevis.
Les participants ont reconnu à l’unanimité que la réduction des prix du sucre devrait être plus modérée et que la réduction globale devrait être échelonnée sur un laps de temps plus long.
En outre, reconnaissant l’appui donné aux agriculteurs et aux manufacturiers de l’UE, ils ont demandé une aide financière comparable pour aider les PEID à faire face aux difficultés auxquelles leurs économies sont confrontées.
L’impact des changements climatiques
Sept chefs d’État et de gouvernement et une soixantaine de ministres de l’agriculture et de responsables gouvernementaux représentant 30 pays ont noté que le changement climatique, y compris les catastrophes naturelles plus fréquentes et la montée du niveau des mers sur le long terme, ont de graves répercussions sur l’agriculture et la survie des PEID, en particulier dans les atolls du Pacifique et les pays côtiers de faible altitude.
Ils ont aussi exprimé la nécessité d’un appui soutenu et élargi aux institutions qui aident les PEID à faire face au changement climatique. Ils ont exhorté la FAO à aider à renforcer la capacité des PEID à s’adapter aux menaces, y compris la capacité d’analyser et de prévoir les problèmes ainsi que de planifier et gérer des modèles de systèmes de production capables de résister à des conditions météorologiques adverses.
La Déclaration de Rome insiste sur "la nécessité de parvenir à une plus grande résilience socio-économique, étant donné la vulnérabilité particulière des PEID au changement climatique, aux conditions météorologiques exceptionnelles et aux chocs économiques extérieurs, source d’instabilité dans la production et le commerce alimentaires et qui peuvent influer sur les stratégies de réduction de la pauvreté, la dépendance à l’égard des importations alimentaires, les maladies d’origine nutritionnelle et la dégradation de l’environnement".
Les dirigeants réunis à la FAO ont également avalisé la proposition de mettre en place un Programme régional pour la sécurité alimentaire dans les PEID de l’océan Indien et de l’Atlantique Est.
OMC : Pascal Lamy présente le projet de déclaration pour Hong Kong
Une dépêche parue hier sur le site du “Nouvel observateur” révèle que le directeur de l’Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, a présenté le projet de déclaration du prochain sommet de l’OMC, qui se tiendra du 13 au 18 décembre prochain. On lira ci-après le texte de la dépêche.
Le projet provisoire présenté samedi par le directeur général de l’OMC témoigne du long chemin restant à faire pour parvenir à un accord pour le sommet ministériel de décembre.
Le directeur général de l’OMC Pascal Lamy a présenté samedi 26 novembre à Genève un projet de déclaration pour le sommet ministériel de Hong Kong le mois prochain, un document de 42 pages qui témoigne du long chemin restant à faire pour parvenir à un accord.
Le même jour, les dirigeants des 53 pays du Commonwealth réunis à Malte soulignaient dans une déclaration commune que le sommet de Hong Kong ne saurait être un succès si l’Union européenne n’accepte pas de réduire ses subventions agricoles.
Le projet de texte présenté samedi à Genève par Pascal Lamy reflète les progrès réalisés au cours des 18 derniers mois par les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) vers la formulation de nouvelles règles antidumping et la levée des barrières douanières.
Mais il laisse en suspens les questions épineuses de la suppression des barrières douanières et des subventions sur les produits agricoles ou les produits manufacturés, deux secteurs sur lesquels les négociations buttent depuis plusieurs mois.
"Évidemment nous aurions tous aimés voir un texte plus opérationnel à ce stade, mais voilà où nous en sommes", a déclaré Pascal Lamy devant les délégués de l’OMC au siège de l’organisation à Genève.
Le sommet de Hong Kong se déroulera du 13 au 18 décembre prochains. Il était censé clore le cycle actuel de négociations entamé à Doha en 2001 pour lever les barrières douanières dans un large éventail de secteurs et répondre au besoin des pays en voie de développement pour lesquels l’agriculture est cruciale.
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