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Ouverture du Forum social mondial à Porto Alegre
26 janvier 2005
Aujourd’hui, 1,5 milliard de personnes au monde n’ont pas d’accès à l’eau potable. Environ 2,4 milliards habitent des places sans aucun type de traitement sanitaire. Le plus grave c’est que, chaque jour, 30 mille personnes meurent à cause des maladies liées au manque de qualité de l’eau. Un nombre dix fois plus élevé que le nombre des victimes de l’attentat au World Trade Center, en septembre 2002 (*). Ce problème sera abordé par les participants au Forum social mondial qui s’ouvre ce soir à Porto Alegre.
(Page 16)
L’eau est un des sujets les plus importants inscrits à l’ordre du jour du Forum Social Mondial 2005 qui commence aujourd’hui à Porto Alegre, dans le Sud du Brésil. Sur les 162 activités inscrites à l’espace thématique “Affirmer et Défendre les Biens Communs de la Terre et des Peuples”, 32 sont directement liées à cette ressource naturelle. La plupart mettent l’accent sur la défense du droit à l’eau.
Selon Tânia Pacheco, de la Fédération Brésilienne des Organisations Non Gouvernementales, on attend, dans cette édition du FSM, que les divers institutions, réseaux et coalitions réussissent à créer des plans d’action à l’échelle planétaire, pour que les luttes aient des possibilités de victoire.
Des personnalités comme l’économiste italien Ricardo Petrella, professeur à l’Université Catholique de Louvain (Belgique), défendent l’adoption d’un système de service public pour garantir l’accès à l’eau dans les régions misérables du planète. Selon lui, dans 20 ans, la situation va s’aggraver encore plus. L’estimation est qu’il y aura 3 milliards de personnes vivant dans la misère absolue. Ricardo Petrella critique la privatisation des ressources hydriques, qu’il considère comme un vol du patrimoine naturel.
Manque et gaspillage
Le tableau de la pauvreté dans des pays comme le Maroc, par exemple, expose la tragédie de l’utilisation inadéquate de l’eau : pendant que la plupart des Marocains consomment seulement 15 litres d’eau par jour par habitant pour se désaltérer, se nourrir et l’hygiène (la quantité adéquate est de 50 litres), des touristes logés aux hôtels cinq étoiles se permettent le luxe de gaspiller jusqu’à 1.200 litres.
Au Brésil, la situation est aussi préoccupante. Selon le Ministère des Villes, environ 45 millions de Brésiliens n’ont pas de l’eau de qualité à boire chez eux et 83 millions (plus de la moitié de la population) n’ont pas encore accès au réseau d’évacuation des eaux usées. Pour réduire à zéro le déficit d’eau et d’égouts dans le pays, il faudrait investir 0,45% du PIB national (environ 178 milliards de dollars) dans les prochains 20 ans.
Les guerres du 21ème siècle
Il faut rappeler que moins de 2% des réserves de l’eau douce de la planète sont disponibles pour la consommation humaine et environ 80 pays affrontent déjà des problèmes d’approvisionnement. Pour les spécialistes, si le pétrole a été la cause d’une bonne partie des guerres du 20ème siècle, l’eau risque d’être la principale raison des conflits armés du nouveau siècle. Seulement aux cours des derniers 30 ans, 52 conflits transnationaux ont eu lieu par rapport aux ressources naturelles.
Dans l’histoire, la lutte pour l’eau fut la raison de nombreuses querelles entre les êtres humains. Le mot “rival”, d’origine latine, est liée à l’utilisation de l’eau d’un fleuve, ce qui donne la dimension du problème, selon Ninon Machado, directrice exécutive de l’Institut IPANEMA, qui réalise des recherches avancées sur l’économie et l’environnement.
(*) Les données ont été diffusés par l’économiste italien Ricardo Petrella, en conférence dans l’Université de la Vallée du Rio dos Sinos (RS).
(Source : Forum social mondial)
Des catastrophes climatiques
Si l’eau sera le sujet le plus débattu au FSM 2005 dans l’espace thématique “Affirmer et Défendre les Biens Communs de la Terre et des Peuples”, le deuxième sujet le plus choisi est le climat, avec 19 activités inscrites. Dans les directives, il y en a encore le débat sur l’effet de serre, avec l’élévation de la température moyenne de la planète, à cause de l’augmentation de la quantité des gaz polluants (comme le dyoxide de carbone) dans l’atmosphère, émis principalement par les véhicules et les usines thermoélectriques.
Un article diffusé par la presse internationale a révélé, récemment, des détails sur un dossier élaboré par le Pentagone sur cette question. L’étude avertit que les catastrophes climatiques provoquées par le chauffage global du planète pourront se manifester dans le période entre 2010 et 2020, non dans 50 ou 100 ans, comme il était prévu. Il ne faut pas oublier que le président George W. Bush refuse de signer le Protocole de Kyoto, dans lequel les pays s’engagent à réduire l’émission des gaz polluants responsables pour l’effet de serre jusqu’à 2012.
Outre des sécheresses et des inondations, le dossier du Pentagone prévoit une planète ravagée par les fontes glacières des Pôles. Des icebergs vont arriver jusqu’aux rivages marins du Portugal et des Pays-Bas en réduisant fortement la température dans l’Hémisphère Nord, particulièrement de l’Europe.
D’autre part, les militaires américains craignent l’expansion des maladies tropicales et l’aggravation des conflits armés entre les pays par la course vers l’énergie et des ressources naturelles.
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