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Ouverture du 5ème Forum social mondial à Porto Alegre
28 janvier 2005
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à l’occasion de l’ouverture du 5ème Forum social mondial. Placée sous le mot d’ordre ’Un autre monde est possible’, cette marche pour la paix s’est déroulée au moment où les principaux responsables du monde politique et économique de la planète étaient réunis à Davos, en Suisse.
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Le 5ème Forum social mondial (FSM) est de retour dans sa ville d’origine de Porto Alegre, au Brésil. Quelques heures après son “frère ennemi” de Davos, le forum a officiellement ouvert son grand chantier annuel par une manifestation monstre.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dans le centre de la ville au rythme des percussions cariocas et de chants révolutionnaires. Le tout rehaussé de nombreuses banderoles et slogans anti-Bush.
Comme lorsqu’il avait déménagé de manière inédite en Asie, à Bombay (Mumbai) en 2004, le Forum s’est ouvert mais s’achèvera aussi par une telle manifestation.
Les raz-de-marée qui ont ravagé l’Asie le 26 décembre, tuant environ 300.000 personnes, ont donné une nouvelle actualité au combat contre la pauvreté, qui est un thème central aussi bien à Porto Alegre qu’à Davos.
Au terme de la marche dans la ville brésilienne, les altermondialistes ont du reste observé une minute de silence en hommage aux victimes de la catastrophe asiatique.
Forts de la présence d’un nombre de participants encore plus élevé qu’à Bombay, les organisateurs du forum rejettent l’idée d’un essoufflement du forum.
"Ici il n’y a pas de sensation de fatigue, même si les médias ont l’impression de répéter toujours les mêmes choses. Car la grandeur du Forum est sa propre misère : sa communication. Le Forum ne peut pas faire de déclaration globale", assure Xavier Masllorens, d’Oxfam International.
Les altermondialistes réunis à Porto Alegre réclament notamment davantage d’efforts dans l’aide au développement et l’annulation pure et simple de la dette des pays pauvres. (voir encadré)
Ils sont quelque 100.000 à participer depuis hier aux plus de 2.000 séminaires, ateliers, conférences et spectacles prévus jusqu’à la fin de l’événement, lundi prochain.
Un appel à annuler "sans condition" la dette des pays pauvres
Les pays riches "dépensent 900 milliards de dollars pour protéger leurs frontières, mais moins de 60 milliards pour les pays pauvres où la faim est la première arme de destruction massive." Tels sont les propos tenus par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva dans une “tribune libre”, mercredi, le jour même où le Forum social mondial débutait par une manifestation et un concert de Manu Chao à Porto Alegre.
La lutte contre la pauvreté s’impose comme le thème central de cette cinquième édition, marquée au fer rouge par le tsunami ayant dévasté l’Asie du Sud. Aux yeux des responsables altermondialistes, l’élan de solidarité mondial témoigne qu’"un autre monde est possible", slogan du Forum depuis sa naissance, en 2001. Selon eux, toujours, la présence de près de 100.000 personnes au Brésil confirme la vitalité de cette quête d’une alternative au néolibéralisme.
Un appel mondial devrait néanmoins être lancé pour lutter contre la pauvreté et respecter les objectifs du Millénaire pour le développement. Un millier d’associations en tous genres rappelleront qu’il a été promis en l’an 2000 de diviser par deux le nombre de pauvres d’ici à 2015 ou encore de garantir la gratuité de l’éducation pour tous. Selon les évaluations faites cinq ans après, on en est très loin.
Au rythme actuel, les Nations unies n’osent faire le moindre pronostic en ce qui concerne la diminution de la pauvreté. Et la scolarisation universelle en Afrique subsaharienne n’interviendrait qu’en 2129. Entre autres constats dramatiques.
Le tsunami a démontré par l’horreur que le monde avait un cœur. Le Forum social mondial aimerait que son onde de choc amène à une prise de conscience plus large visant à réduire la fracture Nord-Sud. Des recettes existent, dit-on à Porto Alegre. Ainsi, mercredi, l’association internationale “Jubilee South” a-t-elle réclamé une annulation "complète et inconditionnelle" de la dette des pays les plus pauvres.
Pour l’Argentin Adolfo Perez Esquivel, prix Nobel d’économie, il s’agit là d’un "génocide social". Selon “Jubilee South”, les pays pauvres ont versé en 2003 la somme de 23,63 milliards de dollars pour payer les "seuls intérêts" de leurs dettes bilatérales et unilatérales. Et le moratoire décidé pour les pays touchés par le tsunami "coûte très peu aux pays créditeurs et a peu d’impact sur les pays sinistrés".
Bref, il reste bien du travail à faire pour sensibiliser les citoyens du monde et Porto Alegre compte bien s’y employer. Avec, en tête, ce contraste : l’aide promise par les pays du G 8 suite au tsunami s’élève à 6 milliards de dollars ; le budget militaire américain, lui, grimpe à plus de 400 milliards annuels.
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