
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La jeunesse et la transition démographique
29 novembre 2014
Nous avons accepté le concept de « pic pétrolier » - l’instant à partir duquel la production de pétrole amorcera un déclin irréversible. Aujourd’hui, il nous est également demandé de réfléchir au fait que nous nous approchons rapidement du « pic de jeunes », l’instant à partir duquel le nombre de jeunes sera plus important que jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité, et l’instant à partir duquel la proportion de jeunes dans la population amorcera un déclin.
Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) estime que le monde compte déjà 1,8 milliard de jeunes âgés de 10 à 24 ans. Le rapport annuel de l’UNFPA les présente comme une grande force pour le développement accéléré et une meilleure qualité de vie, à condition de maitriser la transition démographique actuelle.
La transition démographique entamée au cours des cent dernières années ou plus suit un schéma bien connu. D’abord, les progrès de la médecine permettent une amélioration de la survie de l’enfant ; le nombre de jeunes enfants et d’adolescents augmente, et les adultes actifs éprouvent des difficultés à soutenir un nombre accru de personnes dépendantes. Puis, les familles ont moins d’enfants. Entretemps, les enfants nés lors des premiers stades de la transition atteignent l’âge adulte et rejoignent la population active, et soudain, le nombre d’adultes est supérieur au nombre de personnes qui dépendent d’eux ; les familles ont la possibilité de s’enrichir, comme le reste la population.
L’Europe a effectué sa transition il y a longtemps. L’Asie du Sud-Est et, plus récemment, la Chine ont suivi. Ces régions ont enregistré une augmentation importante de la prospérité, ce que l’on appelle le « dividende démographique ». Aujourd’hui, l’Afrique connait le même phénomène. Selon le rapport de l’UNFPA, il n’y a plus que six pays dans le monde, dont cinq en Afrique subsaharienne, où la population continue de « rajeunir » au lieu de vieillir. Dans ces pays aussi, la tendance devrait s’inverser après 2020. (Israël, un cas spécial, est le sixième pays).
Babatunde Osotimehin, le directeur exécutif de l’UNFPA, est optimiste. « Jamais auparavant », dit-il, « il n’y a eu autant de jeunes gens. Il n’y aura probablement plus jamais un tel potentiel de changement économique et social ». Mais il ajoute une mise en garde. Il a dit à IRIN : « La transition démographique se produira, mais le dividende n’est pas automatique. Il faut le saisir, et il faut comprendre que c’est maintenant qu’il faut le saisir ».
Afin de profiter pleinement de cette force de travail potentielle, il faut faire en sorte que les jeunes soient en bonne santé, instruits et pourvus d’un emploi rémunéré. La première réponse des pays qui effectuent la transition démographique porte généralement sur la création d’emplois. Mais Richard Kollodge, le rédacteur du rapport, voudrait que l’accent soit mis, non pas sur les inquiétudes liées au chômage, mais sur le fait de permettre aux jeunes de rechercher une manière d’apporter leur contribution. « Il faut amener les gens à penser dans ces termes », a-t-il dit à IRIN. « Il y a cette grande population de jeunes, mais faisons-nous ce qu’il faut pour les aider à réaliser leur potentiel ? Plutôt que de les voir comme un poids, il faut les voir comme un atout ; plutôt que de voir les problèmes, il faut voir les possibilités. Mais tout cela ne se fera pas automatiquement ».
Pauline Oosterhoff, de l’Institute of Development Studies, près de Brighton, au Royaume-Uni, craint que le fait de rendre les jeunes femmes productives d’un point de vue économique ne constitue un projet beaucoup plus vaste, nécessitant des investissements dans les infrastructures, comme la fourniture de services d’eau et d’aides sociales ; les ratios de dépendance ne sont pas calculés seulement en fonction du PIB, mais aussi en fonction des soins aux enfants et aux personnes âgées, et comme d’autres tâches domestiques, ce fardeau est porté par les femmes et les filles. « Une jeune femme ne pourra pas travailler pour gagner de l’argent si elle fournit beaucoup de travail non rémunéré », dit-elle. « Si vous regardez à quoi ressemble la journée d’une fille dans un pays en développement, vous verrez qu’il faudra beaucoup d’investissements pour réaliser un dividende démographique ».
D’autres démographes doutent que les jeunes d’Afrique soient un jour capables de produire le genre de poussée de croissance enregistrée dans des pays comme la Corée du Sud et la Thaïlande. Deborah Potts du Kings College de Londres fait partie de ceux-là. « Dans presque tous les cas, le facteur significatif était l’intervention de l’Etat », a-t-elle dit à IRIN, « mais dans un monde globalisé, où existent des contraintes majeures concernant les voies de développement disponibles, il est en fait impossible pour les pays africains de suivre le chemin emprunté par la Corée du Sud.
« La Corée du Sud a simplement injecté de l’argent dans les industries lourdes, comme la construction navale, et proposé des prix plus intéressants que ses rivaux, ce qu’elle ne serait plus autorisée à faire aujourd’hui. Au terme des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), cela serait complètement illégal. La libéralisation du commerce a complètement changé la donne. Concurrencé par la Chine, le Nigeria a perdu des centaines de milliers d’emplois dans le secteur de la manufacture face à la concurrence chinoise, par exemple, et rien ne laisse présager que ces emplois reviendront dans le pays. Tous ces jeunes nigérians doivent devenir plus productifs qu’aujourd’hui pour réaliser un dividende démographique. Ce ne sont pas les emplois du secteur informel qui ont fait décoller les économies de la Thaïlande, du Vietnam ou de la Chine ».
Le dilemme, pour les décideurs politiques africains, est que la transition démographique est en marche, et même les optimistes disent qu’il est urgent de prendre des décisions. M. Kollodge explique : « C’est pendant l’intervalle de temps entre la baisse de la mortalité et celle de la fécondité qu’il faut réaliser des investissements si l’on veut en voir les bénéfices. Une population très jeune finira par vieillir et il faut aussi s’y préparer. Si l’on ne prend pas des mesures maintenant, l’opportunité de dividende démographique sera perdue. La fenêtre d’opportunité ne restera pas ouverte indéfiniment ».
Source Irinnews
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