Après la clôture du Festival mondial des jeunes et des étudiants

’L’impérialisme n’est pas invincible’

17 août 2005

La clôture du 16ème festival mondial des jeunes et des étudiants a été marquée par de nombreuses conclusions et pétitions proclamant la défense des droits fondamentaux et le rejet des visées impérialistes. Le coordinateur du Comité d’organisation international, Miguel Madeiros, a estimé que cette édition est ’l’une des plus réussies et massives de toutes’, en raison de la diversité des pays et des appartenances d’idées des participants.

La déclaration finale, élaborée au fil des huit jours de délibérations, a été lue par la députée Tania d’Amelio, dans l’enceinte du Polyèdre de Caracas. Dans un contenu qui donne tout son relief aux avancées de la lutte contre l’impérialisme, le document souligne que ce Festival a eu lieu "à un moment charnière de l’histoire de l’Humanité, dans un continent qui inflige défaites sur défaites aux États-Unis et dans un pays qui a affirmé son positionnement en pleine bataille entre l’impérialisme et une vision plus humaine."
Le document soutient aussi que les forces impérialistes - États-Unis en tête - sont "dans une phase d’agressivité offensive, l’impérialisme déployant ses tactiques sur de nombreux théâtres d’opération, pour mieux s’imposer". Toutefois, la déclaration finale souligne que "cette vision du monde n’est pas aussi invincible qu’elle le prétend. Bien au contraire, sa crise est structurelle."
Dans leurs pétitions, les jeunes exigent "le respect des droits humains, le droit à une sexualité libre et épanouie, à l’éducation et au travail."
Le président Hugo Chavez Frias a pris part à la clôture du festival, en présence du ministre vénézuélien de l’Éducation et des Sports, Aristóbulo Istúriz et d’autres membres de son gouvernement, ainsi que du gouverneur de l’État de Miranda, Diosdado Cabello.
Le prochain Festival mondial des Jeunes et des étudiants aura lieu en 2009, selon ce qu’a déclaré le coordinateur portugais. Le pays d’accueil sera désigné dans un an et demi.
D’ici là, Miguel Madeiros a exorté chacun des jeunes présents dans ce grand rassemblement à mettre en œuvre les conclusions de la Déclaration finale - qui plaide pour un monde plus juste - avec le soutien de leurs organisations politiques ou leurs ONG.


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