
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
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Au moins 28 morts sur un bateau qui tentait de rejoindre clandestinement les côtes de Sicile.
11 août 2004
Dans un article publié hier, “L’Humanité” évoque la position prise par la presse italienne suite au naufrage meurtrier d’un bateau d’immigrants. Contrairement aux capitaux, on est encore loin de la libre circulation des êtres humains, avec des conséquences tragiques, en particulier dans l’océan Indien.
Une nouvelle fois, l’émotion a saisi l’opinion publique italienne après l’annonce de la mort d’au moins 28 clandestins qui tentaient de rejoindre les côtes siciliennes. Les 72 rescapés ont décrit à la police leurs neuf jours de traversée dans le froid, la faim et la soif. Beaucoup se trouvaient hier dans un état de santé "pitoyable", selon les docteurs qui les ont examinés. Cette "tragédie en mer de Syracuse", comme le titre la “Repubblica”, replonge l’Italie dans ses vieux démons. Comment de tels drames peuvent-ils se dérouler à quelques dizaines de kilomètres du sol national ? En octobre dernier, la mort d’au moins 70 clandestins avait, déjà, soulevé l’indignation et les doutes. "L’Italie ne peut oublier son passé d’émigration", faisait alors remarquer le quotidien du Vatican, “Osservatore Romano”, tandis que la plupart des quotidiens dénonçaient la persistance d’un trafic organisé par des filières mafieuses.
Selon des chiffres officiels, environ 500 clandestins trouvent la mort chaque année en tentant de rejoindre l’Italie. Les candidats au voyage embarquent en Libye mais sont, pour la plupart, originaires de pays d’Afrique touchés par la pauvreté et la guerre (Liberia, Sierra Leone, Côte d’Ivoire). Longtemps montré du doigt pour son laxisme, Tripoli a opté ces derniers mois pour une politique de coopération avec Rome. Mais l’accord signé en juillet 2003 n’a pas mis un terme au flot des clandestins. Certaines évaluations chiffrent à plus d’un million les candidats au départ présents sur le sol libyen.
L’Italie, qui finance déjà largement la surveillance des côtés libyennes, en appelle à l’Union européenne. Le gouvernement Berlusconi, auquel participe la Ligue du Nord, dont le leader Umberto Bossi a dit vouloir accueillir les clandestins "à coup de canon", réclame un système de quotas censé encadrer les migrations, le renforcement des contrôles et de nouvelles mesures de "retour". C’est-à-dire un renforcement de l’"Europe forteresse". Rome dit avoir donné l’exemple en créant ces deux dernières années quatorze centres de rétention sous haute surveillance.
Les autorités italiennes ont poussé la logique sécuritaire jusqu’à poursuivre en justice une ONG allemande qui avait porté secours en juin à des clandestins à la dérive. Cette politique est désormais dénoncée par l’opposition de gauche. "Le problème de l’immigration doit être traité non comme un problème d’ordre public mais comme une question de droit", estimait l’“Unita”. Les associations humanitaires réclament, elles, le lancement d’une véritable politique de développement sur l’autre rive de la Méditerranée, qui seule pourrait freiner le flot de clandestins poussés par la misère.
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