
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Selon une enquête de l’INSEE sur des données 2011
25 octobre 2013
L’INSEE vient de présenter les résultats de l’enquête Information et vie quotidienne.
Réalisée en partenariat avec la préfecture. Cette enquête analyse notamment les difficultés des Réunionnais face à l’écrit. Force est de constater que 22,6% des 16-65 ans sont en situation dans l’illettrisme. Ce taux n’a pas bougé. Toutes ces personnes ont fréquenté pendant au moins 10 ans le système éducatif de la France. Voici le communiqué diffusé par l’INSEE à l’issue de la conférence de presse :
En 2011 à La Réunion, 116 000 personnes sont en situation d’illettrisme, soit 22,6 % des 16 à 65 ans ayant été scolarisés en France. Face à l’écrit, les hommes sont deux fois plus en difficulté que les femmes. Les plus âgés, qui ont été scolarisés moins longtemps, sont également plus concernés que les jeunes. Les conditions de vie durant l’enfance sont déterminantes sur les compétences à l’écrit à l’âge adulte.
En 2011 à La Réunion, 22,6 % des personnes âgées de 16 à 65 ayant été scolarisées en France sont en situation d’illettrisme (7 % en France métropolitaine), soit 116 000 Réunionnais. Entre 2007 et 2011, le taux d’illettrisme n’a pas diminué. La population en situation d’illettrisme a cependant augmenté de 16 000 personnes en raison notamment de l’accroissement démographique.
30 % des hommes réunionnais sont en situation d’illettrisme contre 16 % des femmes. L’écart est beaucoup plus important qu’en France métropolitaine (3 points). Les hommes ont des difficultés particulièrement importantes dans la production de mots, 26 % des hommes étant en échec au test d’écriture contre 12 % des femmes. Les difficultés sont liées en partie aux habitudes de lecture durant l’enfance : 48 % des hommes ne lisaient jamais contre 30 % des femmes.
En 2011, 14 % des jeunes de 16 à 30 ans rencontrent de grandes difficultés face à l’écrit contre 33 % des personnes âgées de 50 à 59 ans et 39 % des 60 ans à 65 ans. Entre 2007 et 2011, le taux d’illettrisme ne baisse pas chez les plus jeunes, alors qu’il diminue sensiblement au-delà de 60 ans. Il passe de 52 % à 39 % suite notamment à la sortie du champ de l’étude des Réunionnais dont la durée de scolarité était la plus courte.
L’apprentissage de la lecture et de l’écriture dépend fortement des conditions de vie durant l’enfance. Les Réunionnais issus de milieux modestes rencontrent plus de difficultés à l’écrit à l’âge adulte. Parmi les personnes dont les parents étaient en difficulté financière, 44 % sont en situation d’illettrisme en 2011.
Les habitudes de lecture durant l’enfance sont également un facteur déterminant : plus la pratique de la lecture est courante, plus les chances de maîtriser la langue française augmentent. Ainsi, 37 % des personnes qui ne lisaient jamais entre 8 et 12 ans rencontrent de grandes difficultés à l’écrit à l’âge adulte, contre 16 % des personnes qui lisaient de temps en temps.
La réussite de l’enfant dans l’apprentissage de la langue française dépend également des compétences des parents, notamment du diplôme du père ou de la mère. Par exemple, à l’âge adulte, 28 % des enfants dont la mère est non diplômée ont des difficultés à l’écrit contre seulement 3 % lorsque la mère a au moins un diplôme du secondaire (CAP, BEP, BAC ou supérieur).
La langue parlée durant l’enfance à la maison est aussi un facteur important quant à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture en langue française. À La Réunion, 70 % des personnes de 16 à 65 ans scolarisées en France parlaient uniquement créole durant leur enfance. Parmi elles, 29 % ont de grandes difficultés à l’écrit à l’âge adulte. Les Réunionnais qui parlaient exclusivement français durant leur enfance rencontrent beaucoup moins de difficultés (3 % en situation d’illettrisme). Les Réunionnais qui parlaient le créole et le français sont également dans une situation plus favorable : seulement 8 % sont en grande difficulté.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)