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Comment fonctionne l’Organisation mondiale du commerce -2-
15 décembre 2005
Suite aujourd’hui du dossier d’Oxfam sur l’Organisation mondiale du commerce qui tient en ce moment son sommet à Hong Kong. Dans ce deuxième volet publié dans “Globo”, Oxfam explique comment la mondialisation libérale utilise le commerce comme un moyen de maintenir les inégalités entre riches et pauvres, voire même de les accroître au seul profit d’une minorité de dominants.
Le commerce est un instrument d’échanges. Il doit permettre la satisfaction des besoins et en premier lieu des besoins essentiels : se nourrir, se soigner, s’équiper. Faciliter le commerce ne peut pas mettre en péril ces besoins essentiels. Or, pour faciliter le commerce de leurs propres produits, les pays industrialisés imposent des dérégulations dans presque tous les secteurs. Ils réclament l’ouverture des marchés du Sud aux produits agricoles et industriels du Nord. Ils veulent libéraliser les services et faire disparaître les services publics. Ils veulent supprimer les obstacles économiques, sociaux, écologiques et culturels à l’investissement.
Mais lorsque les intérêts de l’agro-industrie et des firmes pharmaceutiques européennes sont en cause, alors, il ne s’agit plus d’ouverture des marchés. Il faut protéger le modèle agricole productiviste de l’Europe (qui a pourtant provoqué la perte de centaines de milliers d’emplois, des pollutions massives et des catastrophes sanitaires). Il faut renforcer les protections des brevets qui légalisent la bio-piraterie, qui rendent lucratives les semences génétiquement modifiées, qui mettent la paysannerie dans la totale dépendance de l’agro-industrie et qui font flamber les prix des médicaments essentiels. Et ce, au détriment de la souveraineté alimentaire et de la santé.
Tout cela se joue dans l’enceinte de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Un agenda de développement ?
Petit retour en arrière. Novembre 2001, conférence ministérielle de l’OMC à Doha. L’Union européenne et les États-Unis veulent y obtenir ce qui leur a été refusé à Seattle en 1999 : de nouvelles négociations pour étendre le libre-échange dans de nouveaux domaines. Les pays riches demandent l’ouverture des marchés des pays du Sud aux produits agricoles et non-agricoles du Nord, la libéralisation de l’investissement, la libéralisation des services. Les propositions qui intéressent les pays en développement sont quant à elles formulées dans des termes généraux qui n’engagent pas à grand chose. Ce texte n’obtient donc pas le consensus requis. Qu’à cela ne tienne, Europe et USA imposent que ce soit quand même ce document sur lequel la conférence délibère. La conférence de Doha débouche sur l’acceptation d’un large programme de négociations. Pour faire avaler la couleuvre, il est baptisé "Agenda de Doha pour le développement".
La résistance du Sud
Avec ces politiques, le commerce devient un outil de domination. Le programme de Doha n’est presque en rien favorable au développement des pays du Sud et ceux-ci, comme jamais, organisent leur défense. Bloquant les négociations de Cancun en 2003, ils font la preuve que des gouvernements déterminés peuvent arrêter cette mondialisation néo-libérale présentée comme inévitable.
Depuis lors, les pays riches font le forcing pour diviser les groupes de pays qui se sont constitués pour s’opposer à leurs exigences. En juillet 2004, ils y parviennent partiellement. Un accord intervient à Genève pour aller de l’avant dans les négociations sur trois dossiers : l’agriculture, l’ouverture des marchés aux produits non agricoles et les services. Sur ces dossiers, l’Union européenne soutient une politique néo-libérale extrêmement agressive qui se traduit par la volonté de dérégulariser. Presque toutes les propositions européennes répondent d’abord aux attentes des entreprises européennes industrielles, agroalimentaires, pharmaceutiques ou prestataires de services. Ces entreprises veulent pouvoir agir à leur guise dans les pays du Sud : ne plus avoir à payer de droits de douane, à respecter certaines limitations aux importations, à respecter des contraintes sociales ou environnementales aux investissements. Et pouvoir s’approprier sans limites les ressources naturelles. Avec l’appui des mouvements sociaux, des ONG, des syndicats, les pays en développement résistent. A la veille de la prochaine conférence de Hong Kong, du 13 au 18 décembre 2005, l’incertitude est totale.
Raoul Marc Jennar,
Chercheur à Oxfam-Solidarité
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