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Développement durable
Troisième Forum mondial de l’eau du 16 au 23 mars à Kyoto et Journée mondiale le 22 mars
12 mars 2003
Le Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau (WWDR) constitue l’analyse la plus complète et la plus à jour sur l’état des ressources en eau. Présenté à la veille du troisième Forum mondial de l’eau (Kyoto, Japon, du 16 au 23 mars), il représente la plus importante contribution au Forum et à l’Année internationale de l’eau douce, coordonnée par l’UNESCO et le Département des Affaires économiques et sociales des Nations Unies.
Afin de rassembler les informations qui figurent dans le rapport, toutes les agences et toutes les commissions des Nations Unies concernées par l’eau ont collaboré pour la première fois en vue d’analyser les progrès concernant des objectifs liés à l’eau dans des domaines tels que la santé, l’alimentation, les écosystèmes, les villes, l’industrie, l’énergie, la gestion des risques, l’évaluation économique, le partage et la gouvernance des ressources. Les 23 partenaires des Nations Unies sont réunis dans le cadre du Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP), dont le secrétariat est basé à l’UNESCO.
« Parmi toutes les crises d’origine sociale ou naturelle auxquelles les humains sont confrontés, la crise de l’eau est au cœur de notre survie et de la survie de notre planète Terre », a déclaré le directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura.
« Aucune région ne sera épargnée par l’impact de cette crise qui touche tous les aspects de la vie, de la santé des enfants à la capacité des pays à nourrir leurs citoyens », a souligné Koïchiro Matsuura. « Les ressources en eau sont en chute libre alors que la demande augmente de façon dramatique. Au cours des 20 prochaines années, on s’attend à une diminution d’un tiers, en moyenne, de l’eau disponible par personne dans le monde ».
Bien que les preuves de crise ne manquent pas, la volonté politique nécessaire pour inverser les tendances a cruellement fait défaut. Plusieurs objectifs ont été définis pour améliorer la gestion des ressources en eau mais, selon le rapport, « aucun n’a vraiment été atteint ».
« Au cœur de la crise se trouvent les problèmes d’attitude et de comportement », souligne le rapport, « l’inertie au niveau des dirigeants ainsi que l’absence d’une prise de conscience du problème par la population mondiale font que nous ne menons pas, en temps utile, les actions correctives nécessaires ».
De nombreux pays et territoires sont déjà en situation de crise. Le rapport classe plus de 180 pays et territoires selon les ressources renouvelables en eau disponibles par individu (voir encadré).
Vers 2050, 7 milliards de personnes dans 60 pays (hypothèse pessimiste) ou 2 milliards dans 48 pays (hypothèse optimiste) seront confrontées à une pénurie d’eau, cette fourchette variant selon des critères tels que la croissance de la population et les décisions politiques. Selon le rapport, le changement climatique expliquera environ 20% de l’augmentation de la pénurie d’eau dans le monde. Les zones humides vont probablement recevoir davantage de pluies, alors qu’on s’attend à ce que les précipitations diminuent et deviennent plus irrégulières dans de nombreuses régions sujettes aux sécheresses, voire dans certaines régions tropicales et subtropicales. La qualité de l’eau va empirer en raison de l’augmentation de la pollution et de la température de l’eau.
La crise de l’eau « est destinée à empirer malgré le débat qui continue sur l’existence même d’une telle crise », insiste le rapport.
« Le futur de nombreuses parties du monde paraît bien sombre », note le rapport, en référence à l’augmentation prévue de la population, qui continuera d’être une cause essentielle de la crise de l’eau. L’eau disponible par individu a baissé d’un tiers entre 1970 et 1990, selon le rapport. Même si les taux de natalité ralentissent aujourd’hui, la population mondiale devrait tout de même atteindre les 9,3 milliards d’individus en 2050 (contre 6,1 milliards en 2001).
« La consommation d’eau a presque doublé au cours des 50 dernières années. Un enfant né dans le monde développé consomme 30 à 50 fois plus d’eau qu’un enfant né dans le monde en développement. Et la qualité de l’eau continue de se détériorer [...] Chaque jour, 6 000 personnes, pour la plupart des enfants de moins de cinq ans, meurent de maladies diarrhéiques », rappelle le rapport (voir encadré). « Ces chiffres illustrent l’énormité des problèmes auxquels le monde est confronté en matière de ressources en eau, ainsi que les disparités impressionnantes dans leurs utilisations ».
Une ressource inégalement répartie Selon les ressources renouvelables en eau disponibles par individu, les plus pauvres sont le Koweït (avec un coefficient de disponibilité en eau par personne et par an de 10 mètres cubes), la Bande de Gaza (52 m3), les Émirats arabes unis (58 m3), les Bahamas (66 m3), le Qatar (94 m3), les Maldives (103 m3), la Libye (113 m3), l’Arabie saoudite (118 m3), Malte (129 m3) et Singapour (149 m3). Au sommet du hit-parade (compte non tenu du Groenland et de l’Alaska), on trouve : la Guyane française (812.121 m3 par an et par individu), l’Islande (609.319 m3), la Guyana (316.689 m3), le Surinam (292.566 m3), le Congo (275.679 m3), la Papouasie-Nouvelle-Guinée (166.563 m3), le Gabon (133.333 m3), les Iles Salomon (100.000 m3), le Canada (94.353 m3), la Nouvelle Zélande (86.554 m3). |
L’eau polluée tue chaque année 1 million 600.000 enfants |
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Le Fonds de l’ONU pour l’enfance (UNICEF) a affirmé lundi que le manque d’accès à l’eau potable tue chaque année plus de 1 million 600.000 enfants des pays du Sud. Il force également les fillettes à abandonner leur scolarisation. Des millions d’enfants du monde en développement sont victimes de maladies parce que leurs foyers n’ont pas accès à de l’eau salubre, a déclaré l’UNICEF, en ajoutant que des millions de filles ne peuvent aller en classe car il n’y a pas suffisamment d’installations sanitaires dans les écoles. L’UNICEF a affirmé que ce manque d’accès à de l’eau salubre provoque de graves maladies d’origine hydrique qui tuent chaque année 1 million 600.000 jeunes enfants. L’absence d’installations sanitaires décentes et réservées aux filles les oblige souvent à abandonner l’école primaire. La majorité des 120 millions d’enfants qui ne vont pas l’école, alors qu’ils en ont l’âge, sont des filles. « Parce qu’elles n’ont pas reçu d’éducation lorsqu’elles étaient petites, ces filles sont souvent condamnées à une vie de pauvreté et de dépendance », a déclaré Carol Bellamy, directrice générale de l’UNICEF. Des millions d’enfants souffrent d’infections intestinales causées par des parasites. Chaque année, 19 millions 500.000 personnes sont infectées par les seuls ascaris et trichures, et ce sont les enfants en âge d’aller à l’école qui souffrent des taux d’infection les plus élevés. Par ailleurs, on estime à près de 119 millions le nombre d’enfants de moins de 15 ans atteints chaque année de bilharziose (schistosomiase), une maladie provoquée par des vers plats parasites. Ces parasites consomment des nutriments, aggravant ainsi la malnutrition, retardent le développement physique des enfants et entraînent des absences fréquentes et de mauvais résultats scolaires. L’UNICEF a affirmé que les études montrent qu’en investissant un dollar seulement en faveur des enfants - y compris l’argent nécessaire pour améliorer l’accès à l’eau salubre et aux services d’assainissement - on diminue de 7 dollars les coûts des services publics à long terme. « Nous savons tous que l’eau douce est une ressource rare en de nombreuses régions », a fait valoir Carol Bellamy, « et qu’elle est souvent un produit qui fait l’objet de revendications politiques. Voilà pourquoi il est essentiel que nous considérions ces ressources en tenant compte de nos enfants - non seulement pour la santé de nos propres enfants, mais également pour les générations futures ». |
2 millions de tonnes de déchets déversés chaque jour dans les fleuves, lacs et rivières |
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D’après le "Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau", environ 2 millions de tonnes de déchets sont déversés, chaque jour, dans les fleuves, lacs et rivières. Un litre d’eau usée pollue environ huit litres d’eau douce. Selon des calculs cités dans le rapport, il y a environ 12.000 km3 d’eau polluée dans le monde, ce qui représente plus que toute l’eau des dix plus grands bassins fluviaux du monde et ce, à n’importe quelle période de l’année. Si la pollution continue à un rythme identique à celui de la croissance démographique, la planète va perdre 18.000 km3 d’eau douce d’ici à 2050 - soit près de neuf fois la totalité de ce que les pays utilisent chaque année pour l’irrigation, qui est de loin l’activité la plus consommatrice en eau, puisqu’elle représente 70% des prélèvements d’eau.
Le rapport classe 122 pays selon des critères allant de la qualité de leur eau à leur capacité et volonté d’améliorer la situation. La Belgique est la plus mal classée en raison des faibles quantités et qualités de l’eau de son sous-sol, d’une importante pollution industrielle et d’un mauvais traitement des eaux usées. Elle est suivie du Maroc, de l’Inde, de la Jordanie, du Soudan, du Niger, du Burkina Faso, du Burundi, de la République centrafricaine et du Rwanda. Les dix meilleurs résultats sont, dans l’ordre, la Finlande, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, le Japon, la Norvège, la Fédération de Russie, la République de Corée, la Suède et la France. « Les pauvres continuent d’être les plus touchés : 50% de la population des pays en développement est exposée à des sources d’eau polluées », souligne le rapport. Les rivières d’Asie sont les plus polluées du monde, avec trois fois plus de bactéries provenant des déchets générés par l’homme que la moyenne mondiale. De plus, ces rivières contiennent 20 fois plus de plomb que celles des pays industrialisées. |
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Messages
11 mars 2008, 18:19, par ANO
Cet article est complétement allarmant.
Nous nous sommes préocupéq de la pollution et du manque d’eau que depuis quelques années. Comment pouvons nous rester indifférent à celà ?
Je suis tombé sur cette page en faisant un dossier pour un exposé, et j’ai été frappé par les propos des diffèrentes personnes ! Il faut réagir au plus vite et surtout se battre pour essayer de diminuer cette pollution qui ne cesse de s’accroître au fil des années. Les seulx responsables sont les Hommes, malgrès certains efforts de personnes engagés. Mais malheureusement il y en a peu et l’écologie et le respect de notre planète n’est toujours pas entré dans nos moeurs. Il faut continuer, perseverer, faire des gestes pour notre planète même si ce sont de petits gestes qui pourraient nous faire penser que à l’échelle de la Terre, ils seront inutiles. Mais si toutle monde s’y met même dès le plus jeune âge, nous arriverons à diminuer cette pollution qui pour l’instant est infernale !
Certes la Terre sera toujours pollué et ce sera de pire en pire mais ce n’est pas une raison pour se laisser abbattre et se dire que ça ne servira à rien. C’est faux, agissons ensemble, respectons notre lieu de vie car il ne faut pas oublier que nous sommes ici grâce à Notre planète et n’aiez pas peur de convaincre des personnes de faire des gestes pour la Terre c’est comme celà que nous y parviendrons !!
4 mars 2010, 20:55, par tata yoyo
je suis d’accord avec vous Pierre.