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Les effets d’une crise mondiale à La Réunion
30 août 2012
Le dernier rapport commun de l’OCDE et de la FAO constate que la demande est tellement forte que les prix des aliments vont rester élevés. Dans beaucoup de pays en développement, leur pourcentage de hausse est supérieur à celui de l’inflation, tout comme à La Réunion. Les perspectives sont tendues, car dans 10 ans, la population mondiale comptera 680 millions de plus, mais la croissance de la production diminue. Est-ce l’amorce de l’impasse d’un modèle ?
Les dernières éditions des Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO faisaient état du niveau élevé et de la volatilité des prix des produits agricoles de base. Elles soulignaient que les prix redescendraient sous l’effet de l’ajustement des marchés, mais qu’ils ne retomberaient pas à leur étiage antérieur en raison d’une demande toujours aussi forte et de la hausse du coût de certains intrants. Comme annoncé, ils ont commencé à fléchir, tout en restant relativement élevés. L’inflation des prix alimentaires au détail a nettement ralenti par rapport aux sommets atteints en 2008, de sorte que sa contribution à l’inflation globale diminue. Néanmoins, elle demeure élevée dans beaucoup de pays en développement et reste supérieure à l’inflation globale dans la majorité des pays étudiés.
Le lien avec l’énergie
La volatilité des prix demeure préoccupante, la variabilité des rendements imputable aux conditions météorologiques étant en l’occurrence la principale menace tant que les stocks se maintiennent à un faible niveau. À la faveur d’un rebond des productions végétales, les stocks se redressent quelque peu et les marchés sont semble-t-il moins turbulents en 2012. Le principal enjeu auquel l’agriculture mondiale est confrontée consiste à accroître la productivité de manière plus durable pour répondre à la hausse de la demande d’aliments pour l’homme et pour le bétail, de carburant et de fibres.
On s’attend à ce que les prix nominaux des produits de base étudiés dans les présentes Perspectives suivent une tendance à la hausse au cours des dix prochaines années, tout en demeurant supérieurs de 10 à 30%, en moyenne, à ceux de la décennie écoulée. Les prix réels (corrigés de l’inflation), quant à eux, devraient rester stables ou baisser de leurs niveaux actuels.
L’agriculture est de plus en plus étroitement liée aux marchés de l’énergie. Les prix du pétrole retenus dans les hypothèses macroéconomiques sont à peu près 25 dollars US plus élevés, en moyenne, que dans l’édition de l’an dernier (ils vont de 110 à 140 dollars US par baril sur la durée de la période de projection). Cette hausse des prix du pétrole est un facteur déterminant de l’augmentation prévue des prix des produits agricoles de base, car elle rejaillit sur certains coûts de production, mais favorise aussi un accroissement de la demande de biocarburants et des produits agricoles utilisés pour les fabriquer.
Ralentissement de la croissance de la production
Malgré des prix élevés, on prévoit un ralentissement de la croissance de la production. La progression de la production agricole mondiale a été supérieure à 2% par an au cours des dernières décennies, mais d’après les projections, elle va se tasser pendant les dix ans à venir pour s’établir à 1.7% par an. L’aggravation des contraintes de ressources, les pressions environnementales et la hausse du coût de certains intrants devraient inhiber la réaction de l’offre dans presque toutes les régions. Dans ce contexte, les Perspectives suggèrent d’accorder une plus grande attention au renforcement de la croissance durable de la productivité agricole.
Compte tenu du plus grand potentiel d’accroissement de leurs superficies agricoles et d’amélioration de leur productivité, les pays en développement seront la principale source d’augmentation de la production mondiale d’ici 2021. La hausse annuelle de la production devrait s’y établir en moyenne à 1.9%, contre 1.2% dans les pays développés.
Les effets de la croissance démographique
D’après les prévisions, la planète comptera 680 millions d’habitants supplémentaires en 2021, et c’est en Afrique et en Inde que la croissance démographique sera la plus rapide. La hausse des revenus et l’urbanisation vont entraîner des changements dans les modes d’alimentation, au profit des produits transformés, des matières grasses et des protéines animales. Ce phénomène favorisera les viandes et les produits laitiers, plus chers, et stimulera indirectement la demande de céréales secondaires et de graines oléagineuses destinées à nourrir le bétail.
Les économies émergentes s’arrogeront une part croissante du commerce mondial de produits agricoles, lui même en augmentation. Figureront au premier plan des pays comme le Brésil, l’Indonésie, la Thaïlande, la Fédération de Russie et l’Ukraine, qui investissent beaucoup dans l’agriculture pour stimuler leur capacité de production. En 2021, les pays en développement assureront la majeure partie des exportations de riz, de graines oléagineuses, d’huile végétale et d’huile de palme, de tourteaux protéiques, de sucre, de viande bovine, de volaille, et de poisson frais et transformé.
Principaux éléments par produit
• Doublement de la production des agrocarburants D’après les projections, la production mondiale de bioéthanol et de biodiesel va presque doubler d’ici 2021. Elle sera fortement concentrée au Brésil, aux États-Unis et dans l’Union européenne. Les biocarburants seront fabriqués principalement avec des produits agricoles et ils devraient absorber une part croissante de la production mondiale de canne à sucre (34%), d’huile végétale (16%) et de céréales secondaires (14%) d’ici 2021. Consécutivement aux obligations fixées par les pouvoirs publics, on s’attend à ce que les échanges de biocarburants entre les États-Unis et le Brésil augmentent. Selon ces Perspectives, les États-Unis devraient importer de l’éthanol de canne à sucre, principalement du Brésil, pour répondre à sa demande intérieure de biocarburants de nouvelle génération créée par les prescriptions légales en vigueur, et le Brésil devrait importer de l’éthanol de maïs à prix attractif, essentiellement des États-Unis, pour satisfaire la demande de son vaste parc de véhicules polycarburant. La demande d’éthanol de mélange à faible dose des États-Unis devrait être limitée par le taux maximal d’incorporation à partir de 2016. Les ratios stocks/consommation de céréales resteront inférieurs aux moyennes passées, ce qui créera un risque de volatilité des prix. La Fédération de Russie, l’Ukraine et le Kazakhstan devraient exporter beaucoup plus de blé d’ici à 2021, mais la forte variabilité de la production dans cette région pourrait avoir des incidences sur les échanges internationaux et la volatilité des cours mondiaux. Les exportations de riz des pays les moins avancés d’Asie devraient s’accroître et les importations de cette céréale devraient augmenter en Afrique. Les acteurs habituels continuent de jouer un rôle prépondérant dans la production et les exportations de graines oléagineuses, mais de nouveaux exportateurs comme l’Ukraine et le Paraguay devraient contribuer de plus en plus à la croissance des exportations mondiales. La Chine, le principal importateur, devrait représenter plus de la moitié de la totalité des importations mondiales. D’après les calculs, la progression de la production brésilienne de graines oléagineuses devrait ralentir et passer de 4.9% par an à moins de 2% par an pendant la période de projection. La demande de plantes sucrières destinées à la consommation de sucre et la production d’éthanol ne fléchira pas à moyen terme, maintenant les prix du sucre à un niveau élevé. Les cycles de production vont continuer de caractériser les marchés du sucre en Asie, entraînant occasionnellement de fortes fluctuations des échanges et des prix. Compte tenu de la position dominante du Brésil dans ce secteur, la répartition de ses récoltes de canne entre production d’éthanol et production de sucre reste un facteur déterminant du marché. La hausse de la demande de viande sera essentiellement imputable aux grandes économies d’Asie, aux pays exportateurs de pétrole brut et à l’Amérique latine, où l’on s’attend à une augmentation conséquente des revenus. La viande de volaille jouera en l’occurrence un rôle de premier plan, étant la source de protéines animales la moins chère et la plus accessible, et elle finira par détrôner la viande porcine avant le terme de la période de projection. La production de poisson est l’une des sources de protéines animales qui se développe le plus vite. La production halieutique et aquacole mondiale devrait augmenter de 15% pendant la période de projection. Cependant, avec une croissance de 33% de sa production, l’aquaculture surclassera la pêche proprement dite et deviendra la principale source de poisson destiné à la consommation humaine en 2018. La consommation de produits laitiers ne devrait guère augmenter dans les pays développés, exception faite du fromage et des produits laitiers frais, tandis qu’elle devrait progresser de quelque 30% dans les pays en développement d’ici 2021, tous produits confondus. Les projections annoncent que la production de lait des pays en développement dépassera celle des pays développés en 2013, moyennant une forte augmentation en Chine et en Inde. |
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