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Après Mayotte, au tour de la Guadeloupe de subir une pénurie d’eau potable
12 octobre 2023, par
Tout comme Mayotte, la Guadeloupe souffre d’une pénurie d’eau potable. Si officiellement les causes sont différentes, ces deux collectivités ont un point commun, c’est l’importation du système occidental de l’eau potable au robinet qui favorise la surconsommation de la précieuse ressource et fait de l’eau une source d’importants profits. Avec le changement climatique, ce modèle est-il encore adapté à nos pays ?
« Quand j’étais petite, à la maison, on remplissait chaque jour des bouteilles en verre d’eau du robinet, que l’on mettait au réfrigérateur. C’est la seule eau que nous consommions, dans notre foyer. Aujourd’hui, chaque semaine, je dois acheter des packs d’eau, pour boire une ressource fiable. Nous n’avons plus confiance en celle qui est distribuée au robinet, trop souvent impropre à la consommation… quand il y en a. »
« Une Guadeloupéenne quadragénaire » s’exprime de la sorte sur le site de Guadeloupe Première.
Ainsi la Mayotte n’est pas le seul territoire sous administration française à connaître d’importants problèmes d’approvisionnement en eau potable.
Cette fois, ce n’est pas le changement climatique qui est principalement jugé responsable officiellement. Pour des maires de la Guadeloupe, la cause de cette situation est le transfert de la compétence de la gestion de l’eau des communes à l’intercommunalité et plus précisément au Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG). Les Abymes est une commune concernée par ma pénurie d’eau potable. Son maire, Éric Jalton, déplore un transfert de compétences mal préparé alors que d’après lui, tout fonctionnait quand les communes étaient en responsabilité.
Il n’en demeure pas moins que cette crise de l’eau à la Guadeloupe souligne les tensions autour de cette ressource vitale. Comme à Mayotte, de l’eau en bouteille est distribuée aux personnes nécessiteuses. La 1ere ne note pas de situations abusives comme à Mayotte où 6 bouteilles d’eau peuvent être vendues à plus de 10 euros.
A Mayotte comme à la Guadeloupe, l’intégration à un des pays les plus riches du monde ne garantit pas l’accès à l’eau potable tous les jours. A Mayotte, l’eau du robinet est coupée 2 jours sur 3 et lors de la remise en eau, il est recommandé de la faire bouillir avant de la consommer.
A la Guadeloupe, « sur près de 400.000 habitants, plus de 100.000 usagers sont affectés par une pénurie d’eau potable et/ou une énième pollution par des matières diverses (microbiologiques, alluvionnaires, fécales…), des toxiques notoires comme le Chlordécone, voire par des métaux lourds » selon La1ere qui s’appuie sur les travaux de l’association Vivre.
A la différence de Mayotte, l’État ne prend pas en charge les factures d’eau de ces abonnés guadeloupéens alors qu’au final, la situation est identique : ils paient un service qui n’est plus rendu.
Mayotte et la Guadeloupe montrent toute la difficulté d’importer dans une île tropicale le système de distribution de l’eau tel qu’il existe en France. A La Réunion, cela conduit à la situation suivante : 180 litres d’eau potable par personne consommés pour être ensuite traités dans des stations d’épuration avant d’être rejetés à la mer.
La sécheresse devient la norme à cause du changement climatique, la population augmente. Il est clair qu’une réflexion sur le mode de consommation de l’eau doit être menée afin d’anticiper tout risque de pénurie qui sera essentiellement supporté par les pauvres, c’est à dire la classe la plus nombreuse à La Réunion, celle qui n’a pas les moyens de s’acheter de l’eau en bouteille à gogo.
M.M.
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