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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Un rapport scientifique confirme les thèses du P.C.R.
16 avril 2014
Le 3 avril dernier, le journaliste Marc de Miramon a publié en France dans ’l’Humanité-Dimanche’ un article où l’on nous informe qu’« une nouvelle étude scientifique états-unienne, à partir d’outils développés entre autres par la NASA, annonce un écroulement d’ici à quelques décennies de la civilisation humaine, dû à l’épuisement des ressources et à l’explosion des inégalités ». On y apprend aussi que cette étude « évoque cependant des pistes pour éviter une catastrophe annoncée depuis au moins le début des années 60 ».
Nous publions ci-après (avec des inter-titres de ’Témoignages’) de larges extraits de cet article, qui contient des informations très importantes. Pourquoi ? Parce que depuis sa fondation en 1959, le Parti Communiste Réunionnais n’a cessé de publier des documents avec des thèses dont la justesse est confirmée par ce rapport de la NASA (National Aeronautics and Space Administration) comme par de plus en plus de scientifiques dans le monde. Et les mesures préconisées par le PCR pour préserver l’avenir de l’humanité comme celui du peuple réunionnais en mettant en cause le système dominant actuel sont donc plus que jamais valables. Voilà pourquoi les défenseurs des classes dominantes ont toujours voulu — jusqu’à aujourd’hui — liquider ce parti politique et diviser au maximum les Réunionnais pour mieux profiter d’eux. Mais, comme de plus en plus de démocrates réunionnais — au-delà des communistes — partagent désormais ces thèses, plus que jamais l’heure est au rassemblement autour d’un projet réunionnais pour La Réunion…
« La civilisation industrielle en route vers un effondrement irréversible » ("The Guardian"), « On va droit vers l’effondrement » ("Rue 89"), « La NASA prédit la fin de la civilisation » ("Le Monde") : depuis une quinzaine de jours, des articles apocalyptiques fleurissent dans les médias suite à la publication d’une étude scientifique attribuée à la NASA. De quoi s’agit-il exactement ?
S’appuyant sur un outil analytique nommé "HANDY" (Human and Nature Dynamical) [1], trois scientifiques travaillant pour les universités du Maryland et du Minnesota ont tenté de calculer l’impact cumulé de l’accroissement de la population mondiale, l’épuisement des ressources indispensables au fonctionnement de l’économie globalisée (énergies fossiles, eau, métaux…), la détérioration de l’environnement, du climat, du creusement ininterrompu des inégalités sans oublier la voracité des élites. Et leur conclusion est sans appel : à brève échéance, c’est-à-dire d’ici quelques décennies, un écroulement de la civilisation telle que nous la connaissons est inévitable, sous la forme de plusieurs scénarios.
Parmi ceux-ci, les chercheurs évoquent la disparition progressive des travailleurs confrontés à diverses formes de pénuries et à l’accaparement des richesses par l’oligarchie. Avant que cette dernière, qui continuerait tranquillement à « faire ses affaires » (« business as usual »), ne disparaisse à son tour…
Pour appuyer sa thèse, l’étude s’intéresse aux causes de la disparition de plusieurs civilisations, comme celles des Mayas ou l’empire romain, et rappelle la présence de nombreux facteurs communs à ceux qui menace aujourd’hui le système néolibéral : de riches élites devenues sourdes et aveugles exploitant des masses de pauvres en usant leur environnement jusqu’à la corde.
Pour éviter que cette disparition de civilisations se répète, l’équipe de scientifiques met en avant l’urgence de « réduire les inégalités économiques afin d’assurer une distribution plus juste des ressources, et de réduire considérablement la consommation de ces dernières en s’appuyant des ressources renouvelables moins intensives et sur une croissance moindre de la population »…
Il faut toutefois préciser que l’agence spatiale étatsunienne tient à prendre ses distances avec ce travail, « qu’elle n’a pas sollicité, dirigé ou vérifié. C’est une étude indépendante menée par des universitaires utilisant des outils développés pour une activité séparée de la NASA ». Ce sont sans doute les pistes éminemment politiques tirées de ces conclusions qui expliquent cette mise au point, tant les rapports aboutissant à un constat identique se multiplient depuis la fin des années 60.
En effet, dès 1970, une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) rédige un mémoire commandé par le Club de Rome [2], intitulé « les limites de la croissance », préconisant une économie basée sur la satisfaction des besoins humains principaux (accès à l’eau, à la nourriture, à la santé, etc…) afin d’éviter que le progrès technique ne serve qu’à retarder l’imminence d’un effondrement capitaliste et écologique. La science économique de la décennie suivante, "trustée" par les libéraux fanatiques de l’école de Chicago, va user de toute son influence pour étouffer cette attaque en règle du mythe de la croissance illimitée.
Mais près de quatre décennies plus tard, les tenants de l’ultralibéralisme ont adopté une nouvelle stratégie. Plutôt que de nier le phénomène, les grandes entreprises s’emploient aujourd’hui à « conseiller » les gouvernements afin que ceux-ci adaptent les législations en fonction des profits du capital.
Ainsi, la multinationale spécialiste de l’audit KPMG, dans une étude publiée en 2013, suggère entre autres « d’aiguiser les partenariats public-privé ; de participer de manière active aux forums internationaux et régionaux consacrés à l’eau, la nourriture ou l’énergie », afin « d’établir de meilleures données » de la gestion des ressources et de « répondre à la demande » en améliorant la « collaboration » entre consommateurs et distributeurs.
D’autres, comme le Boston Consulting Group [3], en ont carrément fait un business à part entière, conseillant ses clients sur la possibilité de créer des « opportunités de croissance » pour « réussir dans un monde de plus en plus complexe et en perpétuel mouvement ». Soit le fameux « business as usual », dénoncé dans l’étude attribuée à la NASA comme le symptôme d’une oligarchie sourde et aveugle face à un cataclysme annoncé.
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