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Le continent africain dénonce l’attitude des représentants des pays riches
31 juillet 2004
Cinq grands pays ou groupe de pays producteurs dans le domaine agricole - Australie, Brésil, États-Unis, Inde et Union européenne - sont parvenus à un accord minimal dans ce secteur, laissant le sucre en sursis. Mais ces discussions séparées ne sont pas au goût des pays membres de l’OMC. Rien n’est encore réglé et une grande partie du continent africain menace de quitter la table des négociations si leurs voix ne sont pas écoutées.
Politiquement, beaucoup de dents grincent encore dans les négociations multilatérales au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève. Et un échec reste probable, en dépit d’avancées réelles. Ces négociations étaient suspendues, dans la nuit de jeudi à vendredi, aux réactions données par les différentes délégations à un nouveau texte de compromis sur l’agriculture.
Avec un enjeu important à la clé : sauver le cycle de Doha, ce nouveau marathon pour la libéralisation du commerce international et le développement entamé en 2001 au Qatar. Hier devait être décisif, les négociations devant aboutir pour la fin du mois de juillet.
L’échec de la conférence ministérielle de Cancun, en septembre 2003, restait gravé dans toutes les mémoires comme un traumatisme au début de cette réunion de la dernière chance. Les pays les plus démunis s’étaient alors retirés, considérant que leurs intérêts n’étaient pas suffisamment pris en compte. Leur constat, en résumé : pas assez d’avancées sur le plan agricole, trop de velléités d’aller de l’avant sur des thèmes favorables aux pays riches.
Cette fois, à Genève, l’agriculture a été placée en tête des priorités. L’Union européenne était arrivée avec dans sa poche une concession importante : la perspective de supprimer les subventions à l’exportation. Deux autres volets devaient toutefois être également pris en considération : les aides internes et les tarifications douanières.
Mercredi, cinq délégations se sont barricadées pendant douze heures afin d’élaborer une nouvelle épure : l’Union européenne, les États-Unis, l’Australie, l’Inde et le Brésil, soit cinq gros exportateurs agricoles. Un compromis a été trouvé, visiblement sur un mode mineur. Le directeur général de l’OMC, Supachai Panitchpakdi, a annoncé en effet la conclusion d’un accord agricole entre les Cinq. "Je me félicite de cet accord", a dit Supachai Panitchpakdi. "C’est un apport important aux pourparlers et cela donne de l’élan à nos efforts pour parvenir à un accord en juillet", a-t-il ajouté.
Toutefois, les problèmes les plus délicats auraient été temporairement écartés, selon certaines sources. La perspective d’une suppression des subventions à l’exportation s’y retrouverait bien, tempérée par la préservation d’une liste de produits “sensibles”, notamment pour les pays de l’UE. Le sucre répond à cette qualification de “sensible”, car il est considéré comme un produit stratégique.
Ce compromis est une nécessité pour tenter d’amadouer la France, particulièrement critique à l’égard de la concession sur les subventions à l’exportation proposée par le commissaire européen Pascal Lamy. La question des aides internes, sensible pour des États-Unis en pleine campagne électorale et pour l’Australie, serait pudiquement "mise à l’étude".
Psychologiquement, l’impact de ce huis clos à cinq ne fut pas nécessairement positif. "C’est catastrophique" , a notamment déclaré le négociateur suisse, Luzius Wasescha. Les cinq "se prennent pour les dirigeants de la planète alors qu’ils ne le sont pas." Le prix, ajoutait-il, se paiera comptant au moment du dépôt du texte. Une trentaine de pays ont exprimé leur "frustration". Plusieurs représentants de pays en développement et d’ONG ont critiqué le "manque de transparence de l’OMC".
Dernière minute
L’Afrique prête à bloquer l’OMC pour survivre
D’après l’AFP, "le projet d’accord cadre proposé hier matin à Genève par l’OMC n’accède pas à la plupart des demandes des Africains de l’Ouest à propos du coton, notamment celles qui visent à accélérer la réduction des subventions américaines".
Le coton est une question très sensible. Cela explique l’attitude des pays africains qui ont menacé, "au nom de l’urgence et de la survie", de bloquer les négociations de l’Organisation du commerce (OMC) si elle ne prend pas en considération sa requête de voir éliminées les subventions américaines sur le coton, rapporte TV5 . "Nous produisons un coton de haute qualité, à un prix parfois cinq fois inférieur à celui de l’Europe et des États-Unis. Nous devrions le vendre à prix d’or, mais à cause des subventions agricoles qui cassent les prix, nous ne pouvons pas, et cela devient un désastre pour nos populations", a rappelé Samuel Amehou, ambassadeur du Bénin à l’OMC. L’AFP rappelle au sujet du coton que "toutes les dispositions précises proposées par le Bénin pour accélérer la réduction des subventions, notamment américaines, qui faussent le commerce mondial, ont été ignorées". Ce pays demandait en particulier qu’"une date crédible de fin des subventions" cotonnières soit fixée en principe fin 2005, rapporte l’AFP.
Certains pays africains demandaient des "réductions substantielles et effectives" des subventions dans le domaine du coton, ce que les États-Unis semblaient peu disposés à accepter. Un contentieux opposait en outre le G 90, représentant des pays les plus pauvres, à l’Union européenne sur la diminution des droits de douane dans le domaine industriel. Plus que jamais, la crédibilité de l’OMC, paralysée par la règle du compromis, vacille.
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