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Co-développement
4 juin 2007
Un nouveau rapport d’Oxfam démontre qu’au rythme actuel, les pays du G8 ne tiendront pas leurs promesses d’augmenter leur aide au développement d’ici 2010, le manque à gagner atteignant la somme de 30 milliards de dollars. Le volume d’aide n’atteint que 40% des objectifs annoncés. Une telle situation coûterait la vie à au moins 5 millions de personnes, dont une majorité d’enfants.
Le rapport, intitulé "Le monde attend toujours", sort juste avant le sommet du G8 qui se tiendra en Allemagne. Ce document analyse le fait que les pays les plus riches du monde ne tiendront pas les promesses - faites au sommet de Gleneagles en 2005 - de consacrer 50 milliards de dollars par an à l’aide au développement. D’après les prévisions, les pays riches sont encore bien loin de leurs promesses, avec un manque à gagner de 8,1 milliards de dollars pour l’Italie, 7,6 milliards pour la France et 7 milliards pour l’Allemagne.
Il n’y a pas d’excuse possible
« Cette situation est un échec déplorable qui pourrait coûter la vie à des millions d’hommes, femmes et enfants. Les promesses ne représentent pas qu’une série de chiffres froids sur un bilan comptable. Ils ont un impact sur la vie et la mort de personnes faites de chair et de sang - les 50.000 qui meurent chaque année de maladies pourtant évitables ou les 80 millions d’enfants qui n’iront jamais à l’école », déclare Etienne De Belder, chercheur à Oxfam-Solidarité.
« Le G8 doit prouver que les promesses faites n’étaient pas qu’un simple voeu pieux, et annoncer quand et comment ils comptent augmenter leur volume d’aide. Il n’y a pas d’excuse possible. Le coût de l’inaction est bien trop élevé », poursuit De Belder.
Malgré les promesses faites en 2005, les chiffres publiés par l’OCDE en avril montrent que l’aide a - pour la première fois depuis 1997 - baissé en 2006. Ceci est particulièrement frappant pour l’Italie, les États-Unis, le Japon et le Canada. Forte de 103 milliards de dollars, l’aide au développement ne représente toujours que 10% des dépenses mondiales en armement - ou 25% de ce que les États-Unis ont dépensé pour la guerre en Irak. Le volume d’aide équivaut à l’apport de 1,70 dollars hebdomadaire par habitant des pays riches.
Le monde continuera à demander des comptes !
« Ceci est particulièrement embarrassant pour l’Allemagne, qui détient la présidence du sommet cette année. La Chancelière Merkel doit montrer l’exemple et remettre le G8 sur les rails afin que les États déboursent l’aide promise. Les 40 millions de personnes qui ont pris part, dans 36 pays, à la campagne mondiale contre la pauvreté de 2005 continueront à demander des comptes et à exiger des actes », déclare De Belder.
Le rapport replace la baisse de l’aide au développement dans différents contextes qui s’influencent mutuellement et qui rendent le combat pour l’éradication de la pauvreté encore plus difficile à mener : les situations d’urgence dans certaines parties de l’Afrique ; le problème de corruption au Nord et au Sud ; l’effondrement des services publics nationaux dans des secteurs de base comme la fourniture d’eau, l’enseignement et la santé ; la prolifération des armes et leur impact local ; les relations commerciales inéquitables entre le Nord et le Sud... Avec en outre l’impact des changements climatiques, dont les conséquences sont principalement ressenties par les populations les plus vulnérables.
Le rapport montre également que l’aide au développement est un instrument qui peut faire la différence. Elle a par exemple aidé le gouvernement tanzanien à rendre l’école primaire gratuite, permettant à 3,5 millions d’enfants supplémentaires d’aller à l’école. L’aide a également permis de réduire d’un tiers le nombre de d’enfants tanzaniens mourant dans leur première année.
Certains mécanismes d’aide comme les remises de dette et les investissements dans l’enseignement ont un impact positif certain. Il faut agir avant que les solutions durables ne soient définitivement hors de notre portée. Le temps presse. Le sommet du G8, qui se tiendra à Heiligendamm (Allemagne) du 6 au 8 juin 2007, sera l’un des moments importants à venir. La mobilisation s’impose.
(Sources OXFAM Solidarité)
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