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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Conférence mondiale à Bangkok
13 juillet 2004
38 millions de personnes actuellement contaminées dans le monde, 5 millions infectées l’an dernier et plus de deux millions de morts en 2003. Ces données montrent l’ampleur du défi à relever, alors que se tient la 15ème conférence internationale sur le SIDA. Si l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies contre le SIDA (ONUSIDA) font état de progrès accompli, beaucoup reste à faire.
Au cours des six mois qui se sont écoulés depuis que l’OMS et l’ONUSIDA ont lancé la stratégie “Trois millions de personnes traitées d’ici 2005”, des progrès considérables ont été accomplis pour permettre à tous ceux qui en ont besoin d’accéder plus facilement au traitement du SIDA. Tel est le résultat des efforts déployés par de nombreux partenaires et notamment les gouvernements, les donateurs, les organismes multilatéraux, les organisations non gouvernementales, les organisations religieuses, le secteur privé et les personnes vivant avec le VIH/SIDA. Il reste néanmoins beaucoup à faire et il faut le faire d’urgence si l’on veut que le monde atteigne sa cible, à savoir traiter 3 millions de personnes vivant avec le SIDA dans les pays en développement d’ici à la fin de 2005, selon les déclarations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’ONUSIDA qui figurent dans deux rapports publiés le 11 juillet dernier.
"Un travail important a été accompli en l’espace de seulement quelques mois pour construire le cadre qui permettra de guider les pays dans les efforts qu’ils déploient pour administrer aux personnes qui en ont besoin un traitement contre le SIDA", a déclaré le Dr Lee Jong-Wook, directeur général de l’OMS. "La cible “3 millions d’ici 2005” est une étape essentielle vers l’accès universel à ce traitement et elle est atteignable", poursuit-il, estimant que "l’absence d’accès au traitement demeure une urgence sanitaire mondiale".
Pour le directeur général de l’OMS, "il y a encore beaucoup à faire pour administrer le traitement et les soins, pour instituer des programmes visant à prévenir la transmission du VIH qui soient solides et pour accélérer l’exécution desdits programmes".
Depuis que la stratégie “3 millions d’ici 2005” a été annoncée, il y a sept mois, au cours de la Journée mondiale du SIDA qui s’est tenue le 1er décembre 2003, le premier rapport de situation “3 millions d’ici 2005”, montre comment s’emboîtent les mesures qui ont été prises pour mettre à la disposition d’un nombre plus important de personnes qui en ont besoin un traitement anti-SIDA. Prospectif, un deuxième rapport, le plan VIH/SIDA 2004-2005, décrit clairement les mesures que l’OMS va prendre et ce qu’il reste à accomplir pour assurer la continuité des progrès.
Les données recueillies et analysées par l’OMS montrent que les pays en développement comptent deux fois plus de personnes soignées pour le SIDA qu’il y a deux ans au moment de la Conférence internationale de Barcelone sur le SIDA. Toutefois, le nombre des personnes qui reçoivent actuellement un traitement, soit 440.000, est inférieur à la cible des 500 000 personnes fixée par la stratégie “3 millions d’ici 2005” publiée en décembre.
Soucieux d’accélérer les progrès, les pays demandent à l’OMS de leur prêter une assistance technique dans deux grands domaines : formation des agents de santé et renforcement des capacités d’une part ; aide en matière d’achat et de distribution des médicaments d’autre part.
"On sait comment prévenir l’infection à VIH, traiter le SIDA et soigner les malades. C’est maintenant que le monde peut et doit agir. Saisissons cette chance", enjoint le docteur Jim Yong Kim, directeur du département VIH/SIDA de l’Organisation mondiale de la Santé.
"Il n’y a plus d’excuses"
Pour l’OMS, l’absence de soutien financier a entravé les progrès en début d’année mais, à la suite d’annonces faites par des donateurs, et notamment le Canada, le Royaume-Uni et la Suède, la fourniture d’une assistance technique et le recrutement de personnel chargé d’élargir l’accès au traitement dans les pays est désormais en cours.
Selon le plan VIH/SIDA 2004-2005 de l’OMS, il faudra recruter en un laps de temps très court 100.000 soignants et agents communautaires de plus dans le monde. Il faut aussi plus de fonds : l’OMS estime que la mise sous traitement de trois millions de personnes d’ici la fin de 2005 coûtera au total 5,5 milliards de dollars. L’OMS a elle-même besoin de 62 millions de dollars supplémentaires pour fournir aux pays l’assistance technique et les autres services qu’ils demandent.
Le prix du traitement de première intention avec des médicaments en associations fixes continue de baisser ; le coût de référence se situe aujourd’hui aux alentours de 150 dollars par personne par an, soit une diminution d’environ 150 dollars en moins d’un an. "L’efficacité du traitement simplifié en milieu déshérité est clairement attestée. Aujourd’hui que la volonté, le financement et les éléments de base sont réunis, il n’y a plus d’excuses. Il est temps d’apprendre par la pratique et d’étendre le traitement", déclare le docteur Jim Yong Kim, Directeur du Département VIH/SIDA de l’OMS.
Kofi Annan : "Nous ne faisons pas encore assez bien"
La 15ème conférence internationale sur le SIDA s’est ouverte dimanche à Bangkok en présence de près de 20.000 délégués venus discuter de l’accès aux soins et traitements pour les quelque 38 millions de malades et séropositifs à travers le monde, notamment dans les pays pauvres.
Dès le coup d’envoi de cette conférence d’une semaine, le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan est monté à la tribune pour dénoncer l’insuffisance des politiques menées par les divers gouvernements pour combattre la pire épidémie de tous les temps.
Certes, a-t-il dit, des progrès ont été réalisés ces dernières années sur de nombreux fronts. "Et pourtant, nous ne faisons pas encore assez bien", a déclaré Kofi Annan, premier secrétaire général de l’ONU à s’exprimer devant cette conférence qui se tient tous les deux ans.
"Nous avons besoin partout de dirigeants pour démontrer que parler haut et fort du SIDA est un motif de fierté, pas une source de honte. Il ne faut plus se cacher la tête dans le sable, se cacher derrière une voile d’apathie", a-t-il lancé devant les 20.000 scientifiques, représentants gouvernementaux, responsables sanitaires, malades, militants associatifs, célébrités et journalistes présents dans la capitale thaïlandaise.
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