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La Journée mondiale dans notre région
4 décembre 2004
Plusieurs facteurs suscitent l’inquiétude dans l’archipel comorien. Le ministère des Affaires sociales et l’ONU tirent la sonnette d’alarme et appellent à une large mobilisation.
(Page 16)
« A l’ère du SIDA, ne pas avoir de rapports sexuels avant le mariage est la preuve que l’on se respecte et que l’on respecte nos traditions, nos coutumes et notre religion ... Sinon, l’utilisation de la capote dans les rapports est un moyen efficace pour se protéger » tel est le message qui a été lu dans toutes les écoles comoriennes le 1er décembre à l’initiative du programme de lutte contre le SIDA, dans le but de sensibiliser les jeunes aux effets de la pandémie.
Le programme de lutte contre le SIDA veut ainsi surmonter les tabous et parler clairement de la pandémie et de ses implications sexuelles aux enfants, sans détours, en espérant que les enfants prendront leurs responsabilités pour éviter le pire. « Le SIDA existe aussi aux Comores. Le SIDA est bien là et gagne progressivement du terrain. Chez nous la maladie se transmet de plus en plus par les rapports sexuels non protégés... », poursuit le message en expliquant qu’en plus des chiffres officiels, certaines personnes « sont sûrement contaminées mais ne le savent pas encore. Ces personnes ignorent peut-être qu’elles ont le virus du SIDA. Le seul moyen de le savoir, c’est de faire le test de dépistage. Dans tous les cas, nous devons les aider, elles ont besoin d’affection et de compréhension ».
Officiellement, la propagation de la maladie devient de plus en plus inquiétante aux Comores. Dans la tranche des 20 à 34 ans, L’infection progresse trois fois plus chez les femmes que chez les hommes, alors que les ARV ne seront disponibles dans les centres hospitaliers qu’en 2005, grâce notamment au Global fund. « Il faudra sortir le SIDA de la clandestinité et obtenir que des personnes infectées acceptent d’en parler à découvert. Mais pour y parvenir il faudra vaincre les réflexes discriminatoires à l’égard de la maladie », explique Mme Moinourou Ahmed, responsable de la communication au programme, qui précise que le message vise également « un engagement plus ferme de la part des plus hautes autorités ». En attendant, les facteurs favorisant une explosion de l’épidémie sont perceptibles. Tout d’abord, la prévalence des infections sexuellement transmissibles demeure élevée, selon le document de plaidoyer pour la lutte contre le VIH/SIDA publié par le ministère des Affaires sociales avec le concours des agences des Nations unies opérant aux Comores (OMS, PNUD, FNUAP, UNICEF).
Ensuite, le niveau d’information sur les modes de transmission paraît bien faible. Seulement 21% des femmes de 15 à 25 ans connaissaient les modes de transmission du SIDA, selon une enquête nationale réalisée en 2002. Quant à l’utilisation des préservatifs, elle est loin d’être généralisée. Ils ne sont pas toujours disponibles dans l’arrière pays.
Et pour ne rien arranger, on découvre que la propagation a pris une allure plutôt rapide à Mohéli depuis 2002. Estimée à 1,5%, la prévalence y est supérieure au taux national. Encore que ce taux « est sans doute minoré par rapport à la situation réelle » selon le document qui tente d’anticiper sur l’évolution future de l’épidémie, en se fondant sur le taux officiel de prévalence nationale de 0,12 % en 2000. « À défaut d’une mobilisation suffisante des acteurs nationaux dans la lutte contre le VIH/SIDA, la propagation de cette maladie pourrait tendre vers l’hypothèse haute correspondant à une situation catastrophique » à l’horizon 2018, conclut l’étude. Quant aux projections d’impacts, elles sont inquiétantes, tant en ce qui concerne les drames familiaux à venir (situation des orphelins du SIDA, par exemple), l’augmentation des besoins de financement de la santé, la disparition de personnes qualifiées.
Pour éviter une catastrophe à l’horizon 20018, « il faut un engagement sans faille des autorités politiques de ce pays », insiste Mme Moinounrou.
Maurice : appels à la solidarité
Deux femmes atteintes du SIDA ont réclamé mercredi à Grand Baie à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre le VIH, le respect des droits des sidéens et demandé aux femmes du monde entier de joindre leurs voix contre la pandémie.
Les deux dames, Jahnabi Goswami et Daisy David, membres de "l’Indian Network of People Living with HIV/Aids", ont lancé leur appel au Centre international des conférences de Grand Baie, où ont démarré les activités marquant la Journée internationale de lutte contre le SIDA. « Je vis avec le SIDA depuis huit ans et je veux continuer à vivre », a déclaré Daisy David, avant d’ajouter que les femmes atteintes de la maladie n’ont pas besoin que de médicaments et que la société doit changer son attitude envers les femmes et cesser de les stigmatiser. « Nous sommes des êtres humains, nous avons des droits qui ne sont pas toujours respectés », a-t-elle déclaré.
La ministre mauricienne de la Femme et du Bien-être de la famille, Arianne Navarre-Marie, a, pour sa part, déploré la "féminisation" du problème du SIDA après celle de la pauvreté, soulignant que cette maladie n’est pas l’affaire du seul gouvernement ou des ONG, mais de tout le monde.
Le nombre de cas déclarés de SIDA à Maurice est officiellement de 1.032, mais les travailleurs sociaux le situe entre 8.000 et 10.000. Le premier cas de SIDA a été découvert en 1987 dans l’île.
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Messages
17 août 2008, 09:39, par mwepvambi
salut
selon moi sur ce que j’ai lu consernant la propagation inquietante du sida aux comores je vais d’abord lamenter les medecins qui font le test de depistage. pour quoi vous trouvez des gens avec des signes pareilles et vous les denoncez pas ? par ce que c’est le seul moyen de nous eloigner d’eux. vous savez tres bien que la plus part des jeunes n’aime pas mettre les preservatif c’est pour quoi il y a une propagation rapide de cette maladi. mais si ils savent que c’est ici ou la qu’il y a le danger allah ils ne vont pas y aller. donc s’il vous plais je vous prie de nous dire que c’est mgomri de nkodadziwa qui vie avec ce maladie comme ca je sais ce que je dois faire si non il ne faut jamais dire que moi qui a la maladie je vais dire a quelqu’un par contre je vous jure que je ferrais tout mon mieux pour infecter a quelqu’un d’autre et ca va tourner comme ca jusqu’a ce que tous nos populations soient contamine
18 août 2008, 10:44, par nal
hooo c est grave ce qui se passe dans mes petites iles de paradis,mais toi aussi,voila pourquoi on te dit proteges toi quelque soit la personne que tu dois avoir des rapports sexuelles,et surtout sache que le sida n est pas marqué sur la figure,personne n est dans l abris vu ta réaction,alorsprends tes precausions et penses à l’avenir de nos enfants.merci.
27 octobre 2008, 13:05
Bonjour,
j’ai lu ton message avec beaucoup d’inquietude. Et je voudrais te dire que le sida n’est pas la maladie des autres. et que ce mgomri de nkodadziwa que tu parles peut être ton ami, ton frere, ta voisine, ta copine, ton père, ta mère ou ton collegue. Et ce sont des être humains comme nous. Et c’est pas une raison de dire que la plus part des jeunes n’aime pas utiliser les presevatifs, car ce n’est pas pour aimer ou pas, c’est pour sauvé sa vie et celle des autres. Personne n’a le droit de denoncer qui que ce soit. si la personne ne prend pas la decision de le faire ce n’est ni à au Dr ni à l’Etat de prendre cette initiative. Et c’est justement des phrases de ce genres qui fait que personne n’ose se déclarer, par crainte de discrimination. nous devons les soutenir et les encourager à accepter cette maladie.
31 décembre 2018, 12:43, par Mbae Imadoduine
Le dépistage volontaire permet de connaître son statut sérologique, c’est-à-dire de savoir si on est porteur du VIH (séropositif), et d’agir en conséquence lors des relations sexuelles. Plus tôt on connaît son statut, plus les traitements seront efficaces.
La problématique du VIH chez les Jeunes en c’est que le manque de maturité émotionnelle à laquelle ils font face les expose à avoir des relations quelquefois non planifiées. Une simple curiosité tout comme le désir d’agir à l’instar des autres sont autant d’éléments qui peuvent déterminer le comportement sexuel des jeunes.
Ce qui est le plus inquiétant c’est que très souvent ces jeunes réalisent leur première expérience sexuelle en ignorant l’existence des IST, notamment du VIH/SIDA. Avant même que l’enfant n’atteigne l’âge de l’adolescence, il devrait être informé des risques liés à un comportement sexuel actif. Parce qu’il est un risque majeur, les enfants devraient être conscient de l’existence du VIH/SIDA et connaître les moyens de s’en prémunir.
Le dépistage est la porte d’entrée de la prévention car connaître son statut sérologique contraint la personne à adopter un comportement responsable. L’importance du dépistage est méconnue des communautés.
Nombreux sont ceux aussi qui savent combien il est important de se faire dépister mais qui sont réticents à le faire. Le poids de la stigmatisation et de la discrimination pèse encore beaucoup et le manque de discrétion et d’anonymat des services des centres de santé les décourage
Les avantages du dépistage :
pour la personne séronégative : ne plus être dans le doute et penser à se protéger lors des prochains rapports sexuels
pour la personne séropositive : bénéficier d’une prise en charge médicale et psycho sociale afin de vivre longtemps avec la maladie
Il est facile d’aller se faire dépister. Dans les Centres conseils ados ou autres structures médicales, une prise de sang suffit. Les résultats sont connus en général 45 minutes après. Le dépistage est gratuit et anonyme.