Les dirigeants mondiaux se sont réunis dimanche à New York pour le Sommet de l’avenir, une opportunité de repenser le multilatéralisme face aux défis mondiaux. À l’ouverture, l’Assemblée générale des Nations Unies, comprenant 193 membres, a adopté à l’unanimité le Pacte pour l’avenir, accompagné du Pacte numérique mondial et de la Déclaration sur les générations futures. Philémon Yang, Président de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU, a souligné que l’humanité est à un tournant et que les défis actuels peuvent être transformés en opportunités. Le Pacte pour l’avenir vise à renforcer les Objectifs de développement durable et à promouvoir des sociétés plus équitables, basées sur la solidarité. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a rappelé l’urgence d’agir dans un monde en turbulence. Il a insisté sur l’importance de réformer la coopération internationale pour qu’elle devienne plus inclusive et interconnectée, et a mis au défi les États d’agir concrètement pour réformer le Conseil de sécurité, mettre fin aux conflits et adapter le système financier international aux besoins actuels.

Lutte contre la pauvreté, la faim, les conflits et pour le climat

Lors de la clôture du Sommet de l’avenir, Philémon Yang, Président de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU, a exprimé l’espoir que les discussions inspireraient de nouvelles actions aux échelles nationale et mondiale. Il a encouragé les États membres à continuer de pousser pour des actions décisives face aux défis mondiaux comme la pauvreté, la faim et les conflits. Yang a souligné l’importance de penser aux générations futures et a salué l’adoption du Pacte pour l’avenir, du Pacte numérique mondial et de la Déclaration sur les générations futures, visant à renforcer les Objectifs de développement durable. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts pour atteindre les objectifs du Programme 2030 et de l’Accord de Paris. Durant le Sommet, des dialogues interactifs ont abordé la réforme des institutions internationales, l’impact de l’intelligence artificielle et la lutte contre les inégalités. Les défis des nations en développement, notamment ceux de Tuvalu, ont rappelé l’urgence d’une coopération mondiale.

Les jeunes veulent être entendus

Vendredi, les jeunes ont pris la parole à l’ONU avant le Sommet de l’avenir, destiné à réformer les institutions internationales face aux défis actuels. Des jeunes du monde entier ont participé à deux journées d’action. Felipe Paullier, Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, a souligné l’importance de placer les jeunes au cœur des discussions multilatérales, tandis que l’activiste Areej a rappelé que les décisions d’aujourd’hui façonneront l’avenir des générations à venir.
Malgré leur implication, un sondage révèle que les jeunes perçoivent souvent leur participation à l’ONU comme symbolique. Caleb Brathwaite a appelé à l’action et à la création de bureaux de la jeunesse à travers le monde. Daphne Frias a souligné que leurs voix sont souvent ignorées, même lorsqu’elles sont entendues. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a reconnu les progrès, mais a insisté sur la nécessité de réformes pour assurer une réelle participation des jeunes dans la prise de décision à l’ONU.