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Paul Wolfowitz, nouveau président de la Banque mondiale
5 avril 2005
Jeudi dernier, un communiqué de la Banque mondiale confirmait la nouvelle : un des artisans de la guerre contre l’Irak a été nommé à la tête d’une institution créée soi-disant pour contribuer à l’amitié entre les peuples afin qu’une catastrophe comparable au second conflit mondial ne se reproduise plus. Au-delà de la contradiction, c’est un collaborateur direct de la superpuissance économique et militaire qui préside une institution qui devrait être l’instrument essentiel de la solidarité mondiale.
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Depuis jeudi dernier, on connaît le nom du futur président de la Banque mondiale. Il s’agit de Paul Wolfowitz. Ce dernier est actuellement l’adjoint du ministre de la Défense des États-unis. Il est souvent également considéré comme un des principaux inspirateurs de la stratégie choisie par le gouvernement américain pour imposer sa domination dans les échanges mondiaux, avec notamment la promotion d’actions unilatérales. De ces initiatives qui méprisent les institutions créées par la communauté internationale au lendemain de la Seconde guerre mondiale, la plus connue est sans nul doute l’invasion et l’occupation de l’Irak par l’armée américaine et ses alliés.
Or, c’est cette même personne qui a été confirmée à l’unanimité par le Conseil d’administration de la Banque mondiale pour présider aux destinées de cet organisme censé être justement un des symboles du multilatéralisme.
Quelles garanties ?
Il est également révélateur de constater que si la candidature de celui que l’on considère comme un “faucon du Pentagone” a soulevé la protestation de bon nombre de membres de la société civile impliqués dans la lutte contre la pauvreté dans les pays du Sud, elle n’a pas été contestée formellement par les pays membres. Quid de l’opposition de l’Union européenne ?
Pourtant, les avertissements étaient nombreux. Paul Wolfowitz "est un idéologue ayant amplement démontré qu’il est motivé par une vision de la domination américaine. Il a aussi donné la preuve de son incompétence en termes d’action stratégique" notamment en Irak, estime Soren Ambrose, responsable de l’ONG “50 years is enough”, cité par “Le Monde”.
Et même si le futur président de la Banque mondiale dément jouer le rôle de “taupe” de Washington, il affirme s’entourer d’une équipe multinationale, jure "qu’il n’essaiera pas de poursuivre des objectifs politiques" et indique croire profondément en la mission d’aider à réduire la pauvreté dans le monde, des questions se posent.
On peut en effet se demander comment va évoluer la banque du développement avec à sa tête un ancien haut dirigeant d’un pays qui fait actuellement de l’ultra-libéralisme sa politique économique. On peut également s’inquiéter sur les rapports qui seront entretenus entre la Banque mondiale et les dirigeants américains. Ne risque-t-on pas de voir derrière chaque décision prise désormais par la Banque mondiale l’influence de “la main invisible” de Washington ?
Mainmise
La réputation, déjà sérieusement entamée, de la Banque mondiale, souvent accusée de promouvoir l’ultra-libéralisme en conditionnant sa solidarité à la privatisation des services publics dans le Sud ne semble pas vouloir s’améliorer serait-on tenté de dire. C’est le fondement de l’action des organisations internationales qui est en jeu. Créées en réaction à la Seconde guerre mondiale, l’ONU et les institutions précédant l’OMC et la Banque mondiale avaient pour mission de prévenir les risques de conflit entre les peuples, et pour cela de contribuer à réduire les inégalités en luttant notamment contre la pauvreté.
Or, des doutes sérieux se posent sur la concordance entre cet objectif et les actes de l’OMC et de la Banque mondiale, via les tristement célèbres “plans d’ajustement structurels” qui ont aggravé la situation de peuples déjà confrontés à la plus grande pauvreté. Quant à l’ONU, le mépris du gouvernement américain pour “le moulin à parole de l’Hudson” a affaibli sa position. Car aucune sanction n’a été prise à l’encontre de ceux qui ont violé l’intégrité d’un État souverain, membre des Nations-unies qui plus est, et qui dorénavant tentent d’exploiter à leur profit ses immenses ressources naturelles.
Dans ce contexte, la nomination du numéro deux du Pentagone à la tête d’une organisation censée contribuer à la paix dans le monde ne laisse pas indifférent. Doutes et craintes seront-ils infirmés ou confirmés ? Réponse à partir du 1er juin prochain, date d’entrée en fonction de Paul Wolfowitz à la présidence de la Banque mondiale.
Manuel Marchal
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