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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Selon la FAO
7 août 2004
L’Afrique est menacée par un grave problème de sécurité alimentaire du fait de la crise agricole qu’elle a enregistrée, a prévenu lundi le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FA0), Peter Vandor.
S’exprimant au cours d’un séminaire organisé à Maputo sur la validation des projets bancables aux termes du Programme intégré pour le développement de l’agriculture en Afrique (CAADP), M. Vandor a fait valoir que les Africains, dépendant de plus en plus de l’agriculture, sont incapables de satisfaire leurs besoins fondamentaux, ce qui contraint le continent à ne compter que sur de considérables quantités d’aide alimentaire.
Rien que pour l’année 2000, l’Afrique a reçu 2,8 millions de tonnes d’aide alimentaire, ce qui représente le tiers de l’assistance fournie cette année-là au niveau de la planète. "Un secteur agricole fort et en constant développement est non seulement crucial pour combattre la faim, la pauvreté et les inégalités, mais il est encore fondamental pour la croissance économique", a affirmé M. Vandor.
Selon lui, "l’agriculture n’est pas, ni ne devrait être considérée comme un simple problème d’alimentation. Il s’agit également d’un problème d’emploi et de réduction de la pauvreté."
Le secrétaire permanent du ministère mozambicain de l’Agriculture, Tomas Bernardino, a indiqué que le gouvernement de Maputo alloue aujourd’hui plus de 6 pour cent de son budget annuel à l’agriculture, conformément au CAADP, qui relève de l’initiative du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
A l’occasion du sommet de l’Union africaine tenu en juillet 2003 à Maputo, les chefs d’Etat avaient signé une déclaration sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, exhortant les Etats membres à veiller à ce que, dans un délai de cinq ans, 10 pour cent au moins de leurs budgets nationaux soient consacrés à l’agriculture et au développement rural.
M. Bernadino a ensuite affirmé que plusieurs autres membres de l’UA avaient, à l’instar du Mozambique, augmenté leur contribution à ce secteur clé. Cependant, de l’avis de ce responsable, si l’agriculture compte pour environ 17% du produit intérieur brut (PIB) du continent et emploie 57% de la main d’oeuvre, ses performances demeurent faibles. La production alimentaire par habitant a enregistré un recul au cours des quatre dernières décennies, a souligné M. Bernadino, qui a identifié les causes de cette situation que sont la faiblesse des investissements consentis dans le secteur, les difficultés d’accès des producteurs africains aux technologies améliorées et aux marchés ainsi que les catastrophes naturelles.
"Cette situation se reflète dans les niveaux élevés de pauvreté et d’insécurité alimentaire à tel point que quelque 26% de la population du continent vit en situation de malnutrition chronique", a-t-il déclaré.
Selon M. Bernadino, la déclaration de l’UA sur l’agriculture et le CAADP ont pour finalité de "mettre un terme à cette situation en la combattant de manière plus holistique". Plus de 70% de la population mozambicaine dépend de l’agriculture pour sa survie, mais si 47% environ de la superficie du pays est constituée de terres arables, 11% seulement des terres sont cultivées.
Le secrétaire permanent du ministère de l’Agriculture a affirmé que le séminaire entre dans le cadre du processus d’identification des projets bancables du CAADP, ajoutant que des initiatives similaires devraient être mises en oeuvre dans d’autres Etats membres de l’UA. Les principaux fondements du CAADP prévoient l’extension des terres exploitées à des fins agricoles "grâce à une gestion durable de la terre et au recours à des systèmes améliorés de contrôle de l’eau afin de réduire la dépendance vis-à-vis des eaux de pluie".
Il envisage également d’améliorer les infrastructures rurales et l’accès au marché afin de réduire les coûts de transaction et de rendre l’agriculture plus compétitive. M. Bernadino a appelé à l’amélioration de la recherche agricole et à la mise en œuvre de nouvelles technologies.
OGM : la FAO accusée de trahir les consommateurs
Sous le titre : Les O.G.M. est-ce la formule magique pour combattre la famine ?", le quotidien mauricien “L’Express” du jeudi 5 août a publié un article signalant qu’"une coalition de groupes de consommateurs, d’environnementalistes et de fermiers a accusé le département des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de trahir les intérêts des consommateurs en affirmant que les Organismes génétiquement modifiés (OGM) résoudront le problème de la famine dans le monde. Elle condamne la promotion agressive des OGM avec le concours de la FAO".
Notre confrère ajoute : "Cette prise de position de la coalition fut rendue publique à la suite d’une conférence internationale tenue à Maputo, au Mozambique, sur le thème de la famine, l’assistance pour l’alimentation et les OGM. La conférence avait réuni quelque 100 délégués venant de 20 pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique.
Les participants à la conférence ont été particulièrement critiques à l’égard d’un rapport de la FAO, qu’ils jugent avoir le parti pris pour les multinationales. Le rapport présente les OGM comme une solution majeure pour combattre la famine en Afrique et en d’autres parties du monde. La coalition, qui bénéficie du soutient de l’Organisation internationale des consommateurs, affirme que non seulement les OGM ne pourront pas résoudre la famine, mais qu’ils la compliqueront davantage.
De plus, elle affirme que, par son rapport partial, la FAO trahit les intérêts des fermiers et des consommateurs de par le monde. La coalition souligne que la sécurité des OGM n’a jamais été indubitablement établie et l’expérience a démontré que la production des OGM ne satisfait que les intérêts d’une minorité de multinationales de la biotechnologie", conclut “L’Express”.
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