Activité hôtelière

441 emplois perdus sur un semestre

8 août 2006

La situation est dure dans l’hôtellerie-restauration, après plusieurs mois d’un creux touristique qui est une des conséquences directes de la psychose créée - notamment auprès des visiteurs extérieurs - par l’épidémie de chikungunya. Par rapport à l’année dernière, le secteur a perdu 441 emplois en un semestre.

Un des effets relevés pour prendre la mesure de la morosité ambiante, dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, est la baisse des offres d’emplois. Vu de l’ANPE, la comparaison entre le 1er semestre 2005 et le 1er semestre 2006 accuse une baisse des offres de l’ordre de 57%. Pour 764 offres d’emploi faites dans ce secteur de janvier à juin 2005, l’ANPE n’en relève plus que 323 sur la même période un an et une épidémie plus tard.
Pour autant, il y a eu peu de licenciements économiques causés par la baisse d’activité hôtelière.
458 personnes se sont inscrites à l’ANPE au premier semestre 2006, parmi lesquelles 17 traversaient un licenciement économique. L’explication la plus plausible, pour ce qui concerne la baisse du nombre d’emploi, porte sur le non-renouvellement de Contrats à Durée Déterminée (CDD) arrivés à leur terme. C’est le cas pour 120 personnes, parmi les 458 inscrites à l’ANPE ce premier semestre 2006.
L’ANPE signale aussi, mais sans pouvoir l’expliquer plus avant, que "ce ne sont pas les petites structures qui ont le plus souffert" puisqu’à travers les chiffres de l’Agence, il apparaît que "les offres d’emploi ont diminué de 60% au cours du 1er semestre dans les entreprises de plus de 50 salariés ; tandis qu’à l’inverse, elle ont augmenté de 54% dans les petites structures de moins de 10 salariés", signale-t-on à l’ANPE. Le rapport global entre les unes et les autres dans l’importance des offres explique largement la baisse d’emplois sur l’ensemble du secteur hôtelier.

P. David


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