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4 décembre 2006
Air Austral, la compagnie réunionnaise, a ouvert, en partenariat avec Air Madagascar, une première ligne régulière vers l’Orient... Bangkok.
La semaine passée, le vol inaugural emmenait ses premiers passagers réunionnais à la découverte de la “terre des hommes libres” (la signification de Thaïlande). Pour la plupart, touristes ou amateurs de vols inauguraux. Mais, cette nouvelle ligne aérienne préfigure une stratégie ambitieuse de la compagnie Air Austral.
Jusqu’à présent, le désenclavement de La Réunion n’était vu que par une liaison vers la métropole. Avec cette nouvelle ligne aérienne, le désenclavement s’entend maintenant vers l’Extrême-Orient. Cette stratégie, dont l’aspect politique a été élaboré par Paul Vergès, prend en compte le fait que l’île de La Réunion fait partie, non seulement de l’Europe, mais aussi et surtout, d’un ensemble géographique et économique qui s’étend de l’est de l’Afrique aux confins de la Chine. La Réunion peut devenir, si on lui en donne les moyens législatifs une réelle passerelle entre deux continents, et entre les économies européennes et les pays émergents.
En attendant, là où pour le simple voyageur jusqu’à présent, il fallait passer par Maurice et même Dubaï, aujourd’hui en 8 heures de vol, le voilà en plein cœur de l’Asie, dans un pays des plus envoûtants. Air Austral propose 2 vols par semaine (le lundi et le vendredi pour l’aller, et le mardi et le samedi pour le retour). En fait, la compagnie réunionnaise a passé un accord, à la grande satisfaction des parties, avec Air Madagascar. Celle-ci lui garantit 60 places minimums sur ses vols. Ainsi, Air Austral aide son partenaire Air Madagascar à remplir ses sièges, avec comme but pour la compagnie réunionnaise d’atteindre 70%. De l’aveu même des partenaires, c’est un « accord de confiance ». Ils se sont retrouvés avec la même philosophie des affaires. Et ce respect mutuel a amené à cette première coopération ente les deux compagnies.
Un double pari
La création de cette ligne Réunion-Bangkok est un double pari. D’abord économique. Ensuite marketing, car il s’agit d’attirer une clientèle réunionnaise vers cette destination, mais aussi - et pourquoi pas - une clientèle asiatique vers La Réunion. Le projet est donc ambitieux.
Comme le souligne Gérard Ethève, le Président-Directeur Général d’Air Austral, « la ligne Réunion-Bangkok ne peut que favoriser l’ouverture économique avec la Thaïlande où les échanges et petits commerces sont dynamiques ». Et puis, cela correspond également à une demande intérieure, car « il ne faut pas l’oublier, sur cette île qui est la nôtre, une grande partie de la population ont des ancêtres qui viennent d’Inde, de Chine ou du Pakistan ».
Le Président-Directeur Général d’Air Austral s’est engagé passionnément dans la création de cette ligne, et d’ailleurs pour lui, Bangkok n’est pas forcément la destination finale. « L’aéroport de Bangkok est un “hub” important (partie de l’aéroport qui permet des correspondances vers d’autres destinations) ouvert sur l’Extrême-Orient, le Japon, la Chine, l’Australie... Bangkok est à 1 heure et demie du Vietnam, à 2 à 3 heures de l’Inde... Singapour, Kuala Lumpur, Hong-Kong, Canton, Pékin, Shanghai, Taipei, Ho Chi Minh, Tokyo, Osaka, Jakarta, Bali, Melbourne... Voilà ce que nous offrons aux Réunionnais ».
Gérard Ethève résume très bien cette ouverture : « l’Océan Indien a besoin d’une porte sur l’Asie ». Si le tourisme est la première vague, il est à espérer que le “business”, le commerce et l’industrie suivront, car tels sont les objectifs à long terme. Il s’agit d’attirer sur l’île des touristes étrangers, et puis des hommes d’affaires, des gens qui font le commerce des pierres... L’île de La Réunion qui fait partie de l’Union Européenne représente pour des investisseurs étrangers des possibilités exceptionnelles. Une action du Comité du Tourisme Réunionnais en Thaïlande est prévue dans ce sens.
Comme tout bon Réunionnais qui adore le “shopping”, Gérard Ethève, Le Président-Directeur Général d’Air Austral, s’est acheté un masque thaï qu’il accrochera dans son bureau à côté du malgache et de l’africain.
A.I.C.
Entretien avec Olivier Besnard, Directeur Commercial d’Air Austral
Quels types de clientèle Réunionnaise visez-vous ?
- En fait , nous visons une clientèle touristique sur BKK (Bangkok - ndlr) (individuelle et groupe) vendue sous forme de package agence de voyage (les agences réunionnaises ont un tarif pour concevoir ces packages) ou vendu via les systèmes de vente (GDS) mais sans package. Le client se débrouille par ses propres moyens pour bâtir son séjour.
Nous visons aussi une clientèle d’affaires, que cela soit sur BKK, ou sur d’autres points de l’Asie ou nous avons des accords tarifaires avec la "Thai Airways".
Et en retour, quel type de clientèle asiatique visez-vous ?
- Concernant l’Asie, nous allons viser dans un premier temps plutôt une clientèle individuelle "affaire".
Dans un deuxième temps, l’on pourra essayer de développer du tourisme (mais cela est loin d’être évident).
Commercialement, la seule proposition d’une liaison (Réunion /
Bangkok) se suffit-elle à elle seule ?...
- La seule proposition sur BKK ne suffit pas ; c’est pour cela que nous avons créé des tarifs au départ de la Réunion sur 17 points en Asie (Pékin, Shanghai, Canton, Bali, Ho Chi Minh, Hanoi.....) et 3 en Australie.
Ces tarifs, en correspondance avec la Thai Airways la première compagnie aérienne asiatique, sont très compétitifs au regard des tarifs proposés par la concurrence sur la zone (notamment Air Mauritius).
Quels sont les prix pratiqués ?
- Le tarif public est de 785,70 Euros sans saisonnalité. Bien entendu des promotions pourront être proposées à notre clientèle en période creuse.
En dehors de la clientèle "humaine", quelle importance peut avoir
le trafic de marchandises ?
- Pour le fret, nous avons négocié avec Air Madagascar la possibilité de transport de fret en Import et en Export. Beaucoup de fret est exporté d’Asie et nous comptons bien commercialiser au moins une “position pallette” sur chaque vol.
La Thaïlande, le pays qu’il faut voir vécu
Gentillesse des autochtones, sourire chavirant des femmes thaïes, plages désertes et paradisiaques... La Thaïlande mérite largement sa popularité, certes, mais certains sites privilégiés ont toutefois évolué vers de véritables ghettos touristiques. Les îles aux plages de sable blanc ne sont pas le seul attrait de la Thaïlande : poussez plus au Sud dans la péninsule pour découvrir la culture traditionnelle des pêcheurs musulmans ou au centre du pays, pour les vestiges des royaumes thaïs, les somptueux temples khmers, ou les bouddhas et leurs luxueuses demeures. Vous pourrez vous orienter vers les majestueuses rizières du Nord-Est, et la jungle du Nord, où vous croiserez sans doute les membres d’ethnies au mode de vie ancestral.
Pour une autre facette de la Thaïlande, aventurez-vous dans la tentaculaire Bangkok qui vous effraiera ou vous ravira par ses chassés-croisés de routes aériennes et ses buildings toujours plus hauts.
La Thaïlande offre plusieurs possibilités de séjour. Entre les hôtels grand luxe et les hôtels de bon standing très abordables, l’avantage de cette destination est d’offrir une gamme de circuit et de séjours selon toutes les bourses. Sa réputation de lieux à petits prix n’est pas usurpée. Et certains viennent à Bangkok rien que pour le shopping.
La Thaïlande dans le routard
Aucun problème pour trouver à se loger. Il y a de tout, à tous les prix et partout : à Bangkok des “guest houses” en dur, à Chiang Mai des maisons en teck au milieu d’un jardin et, dans les îles, des bungalows en bambou ou en dur devant la plage. Il existe toujours plusieurs niveaux de confort : avec ventilo ou air conditionné ; et avec ou sans douche (chaude ou froide) et toilettes. En règle générale, pas de problème de propreté. Beaucoup d’endroits sont sommaires et pas chers, mais le balai est toujours passé.
Quel hôtel choisir ?
En bas de l’échelle, vous avec les guest houses, pour routards désargentés, dans le quartier de Khao San près du Democraty Monument : pas très cher et pas très propre, environ 100 Bahts la nuit.
En haut de l’échelle, les grands hôtels comme le Shangri-La Hôtel dont l’hélicoptère vient vous chercher à l’aéroport. Le prix pour une nuit est de 6.000 Bahts.
Puis, il y a les autres, avec chambre spacieuse, air conditionné, télévision, frigidaire, salle de bains, piscine, restaurant, boutiques, etc... Les prix varient de 900 Bahts à 1200 Bahts. Si c’est votre premier séjour, je vous conseillerais le quartier de Sukhumvit Road. Sukhumvit Road est une grande artère à l’Est de la ville. Il y a de nombreux hôtels de catégorie moyenne, des commerces dont certains vendeurs parlent français, des échoppes, des restaurants, le bureau de “Nouvelles Frontières”, les employés parlent évidemment français et peuvent garder vos billets d’avion et s’occuper de la réservation de retour.
Pour les célibataires le soi Nana et le soi Cowboy : Go-go bars, bière de 50 à 100 Bahts, salons de massage. Dans ce quartier, je suggérerais le Nana hôtel ou le Rajha Hôtel situés Soi 4. Leurs chambres sont propres, climatisées, avec télévision frigidaire, salle de bains. Ils ont une piscine, des restaurants et une galerie marchande. Le Nana a 224 chambres à partir de 900 Bahts et le Rajah 450 chambres à partir de 1200 Bahts.
1 THB = 0,0209959 EUR
1 EUR = 47,6283 THB
Cuisine
Restaurants de luxe de Bangkok ou stands ambulants sur les trottoirs de Chiang Mai... l’art culinaire est toujours de bonne qualité et on est rarement déçu. La brochure “Saveurs de Thaïlande”, que l’on peut se procurer à l’office de tourisme à Paris, présente des noms de plats et des recettes. Pratique pour vous mettre à l’œuvre dès votre retour ! La base de la cuisine thaïe est le riz. On le fait frire et on l’accommode de mille manières (avec poisson, bœuf, porc, crabe, crevettes). La plupart des plats sont épicés. Un peu, ou alors beaucoup. Donc, un conseil : apprenez le terme maï phèt, qui signifie « peu épicé ».
La richesse des fruits met l’eau à la bouche : ananas, papaye, mangue, noix de coco, ramboutan, pomelo (sorte de pamplemousse), mangoustan, pastèque, jack fruit (jacquier) et le célèbre durian. Ce dernier, sorte de ballon de rugby agrémenté de piquants triangulaires, est très prisé par les Thaïs.
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