
Les sites classés à l’Unesco menacés par un risque grave lié à l’eau
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17 février 2007
Comment faire pour attirer le touriste à la Réunion ? Comment relancer le tourisme aujourd’hui ? Ce sont les questions que nous sommes allés poser aux offices de tourisme de l’île. Tous sont unanimes : « il nous faut plus de moyens financiers ». Selon eux, même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut rien faire sans argent.
• Maison du tourisme du Sud sauvage
Où sont les fonds ?
C’est le coup gueule lancé par le Président de la Maison du tourisme du Sud Sauvage. En effet, « pour attirer le touriste, il faut déjà qu’il soit au courant de ce qui se passe dans notre région. Etant donné le budget restreint dont nous disposons, il est très difficile de mettre en place des campagnes de communication ». Bouali Azeddine, Président de la Maison du tourisme du Sud sauvage, nous dit que « sans moyens financiers, on ne peut rien faire. On a beau mettre en place tel ou tel projet pour relancer le tourisme, mais si dans un même temps, on ne nous donne pas les moyens, alors il est difficile que ce projet puisse aboutir ».
Pour cette année, la maison du tourisme a mis en place un programme similaire à celui de l’année dernière, notamment avec le rallye touristique qui se déroule une fois par an, mais aussi des manifestations à la ferme équestre, des randonnées, etc... Il est en projet également de regrouper les artisans sur des sites touristiques phares tels que le site de Grand Anse, la Rivière Langevin, l’Anse des Cascades...
Cette région de l’île dépend davantage du tourisme affinitaire, on y retrouve, en effet, plus de touristes réunionnais qu’étrangers. « L’année dernière, dans le cadre d’un partenariat avec des offices de tourisme métropolitains, nous avons reçu une délégation européenne composée de Hongrois, de Portugais, etc... ». La structure espère cette année encore renouveler l’opération qui est, pour Bouali Azeddine, un moyen intéressant pour faire connaître la région du Sud sauvage.
• Office de tourisme de Saint-Pierre
Baisse des subventions cette année
« Notre plus gros problème est le manque de moyens financiers », affirme Madame Pineau, Directrice de l’Office de Tourisme de Saint-Pierre. Selon cette dernière, les subventions, cette année, vont à la baisse ce qui limite considérablement leurs actions. D’autre part, « il faudrait que le CTR fasse davantage appel à nous pour la promotion de l’île », il faudrait travailler en collaboration. D’ailleurs, « nous essayons déjà de travailler avec les autres offices de tourisme, nous avons une communication plus régulière entre nous et je pense que le travail en réseau peut nous apporter beaucoup d’avantages ».
Pour cette année, l’Office de Tourisme de Saint-Pierre a plein de projets, mais reste en attente de financement. Prochainement, une manifestation aura lieu sur le port de Saint-Pierre, « fête de la mer ou fête du port de Saint-Pierre, on ne sait pas encore pour l’instant ». Des activités nautiques et portuaires seront mises en place avec de la plongée sous marine, initiation au surf, des expositions de bateaux, etc...
• Office de Tourisme de Saint-Benoît
Travaillons main dans la main
Après avoir reçu la classification “2 étoiles” l’année dernière, l’office souhaite acquérir cette année les “3 étoiles”. Seul problème : « pour avoir cette classification, il est nécessaire que l’office soit ouvert le dimanche, donc il nous faut une personne de plus. Mais nous n’avons pas les moyens, pour l’instant, de recruter une personne supplémentaire », affirme Madame Santraine, responsable de l’Office de Tourisme de Saint-Benoît.
Il est nécessaire, selon la responsable, que les stratégies de CTR et de la Région soient adaptées à la réalité du terrain.
En termes d’animation, cette année, l’Office de Tourisme de Saint-Benoît met un accent particulier sur 2 volets : un volet culturel et un volet randonnée.
« Pour l’instant, on attend les recommandations du CTR, qui j’espère, lancera des grandes actions à destination de la clientèle locale, qui constitue une importante ressource », conclut madame Santraine. Et cette dernière lance un appel à tous les Réunionnais et leur demande de faire preuve de civisme et de respecter les sites touristiques. « Il est important que nous travaillions tous dans le même sens », ce n’est qu’ensemble qu’on pourra construire quelque chose de durable.
Sophie Périabe
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