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190.000 touristes affinitaires séjournent trois semaines en moyenne
17 février 2007
L’ouverture de La Réunion sur le monde s’est notamment traduite par une intensification des échanges entre notre île et l’Europe. La politique massive d’émigration menée à travers le BUMIDOM a projeté en France des dizaines de milliers de jeunes Réunionnais qui sont aujourd’hui autant de touristes potentiels pour soutenir la filière. Ils sont en tout cas une des raisons qui explique pourquoi le tourisme affinitaire a repris, en 2005, la première place en nombre de touristes accueillis par les Réunionnais.
Depuis les années 60, ils sont plus de 100.000 Réunionnais à avoir sauté la mer sous l’égide du BUMIDOM, puis du CNARM. Ainsi, pendant des années, des jeunes Réunionnaises ont transité par le centre de Creuilly sur Ourq avant d’aller travailler dans les hôpitaux en tant que fille de salle, aide-soignante ou agent d’entretien.
Pendant ce temps, plusieurs facteurs, comme par exemple le développement des liaisons aériennes, ont favorisé l’immigration de ressortissants européens à La Réunion. Cela a notamment eu pour conséquence le renforcement des liens humains entre notre île et le continent européen. Ceci est à l’origine du développement d’un tourisme qui, en nombre d’arrivées, fournissait en 2005 le plus fort contingent. Il s’agit du tourisme affinitaire. Il concerne principalement les Réunionnais de l’émigration rendant visite à leur famille, et aussi les amis et familles d’Européens installés temporairement ou définitivement dans notre île.
Selon les statistiques les plus récentes du Comité du tourisme de La Réunion (CTR), le tourisme ayant pour objet de rendre visite à des amis ou de la famille représentait en 2005 45,1% des séjours, soit 184.403 touristes, devant le tourisme d’agrément (39,6%) et le tourisme d’affaires (11,4%). Et c’est le seul qui affichait une augmentation par rapport à 2004. En effet, le nombre de touristes affinitaires a augmenté de 2,3% comparativement à l’année précédente, alors que dans le même temps, le tourisme d’agrément enregistrait une chute de 11,5%, et celui d’affaires de 9,1%.
Il est à noter que ce type de touriste est également celui qui effectue les plus longs séjours (21 jours en moyenne), c’est aussi celui qui choisi comme mode d’hébergement principal les parents ou les amis. Ce qui explique sans doute pourquoi, selon les statistiques 2005, ce sont les hébergements affinitaires qui arrivent également en tête.
Le principal flux touristique
Avant la crise sanitaire, économique et environnementale consécutive à l’épidémie de chikungunya, c’étaient donc près de 190.000 personnes qui ont vécu en moyenne trois semaines dans notre île. 190.000 personnes qui ont contribué à faire tourner l’économie par leur consommation. Car quand un Réunionnais entreprend de venir en vacances dans son île, il fait des achats, il a recours à des services. Si ce nombre se répartissait uniformément sur toute l’année, cela équivaudrait à près de 11.000 personnes solvables supplémentaires sur notre île.
Par ailleurs, le tourisme affinitaire, de par sa nature, est moins influencé par la conjoncture. Il est en effet important de relever qu’en 2005, plusieurs événements avaient été autant de contre-publicité pour la destination Réunion.
Dans l’explication avancée sur la baisse de la fréquentation des touristes d’agrément en 2005, le CTR estimait que l’impact du chikungunya n’avait pas joué un grand rôle. Par contre, « La Réunion avait été victime de différentes campagnes médiatiques négatives (danger des requins, chiens appâts, alerte à la grippe aviaire) qui n’ont sans doute pas été sans influence sur l’image de la destination et donc son attractivité ».
Autre explication avancée : « la restriction du nombre de places d’avion à destination de La Réunion (...) La morosité de la conjoncture économique française et européenne, le manque de compétitivité tarifaire (...) une certaine banalisation de la promesse, des lacunes dans l’offre, en particulier en matière d’accueil de touristes d’affaires, la concurrence des autres DOM notamment de La Martinique, l’absence de liaison directe avec les autres pays européens ».
Indépendants de la conjoncture
Parmi tous les facteurs énoncés plus haut, le seul qui peut influer sur le touriste affinitaire est celui de la baisse du nombre de sièges disponibles. Il est à noter que d’après le CTR, les touristes affinitaires ont permis au secteur hôtelier d’amortir le choc. En effet, la baisse de l’attrait de la destination Réunion en 2005 s’est traduit par une diminution de 8% de la fréquentation des hôtels et résidence de tourisme en tant que mode d’hébergement principal. Pour le CTR, « cette diminution est moins forte que celle des touristes dit d’agrément ce qui signifie qu’une partie des touristes affinitaires fréquente de plus en plus l’hôtellerie et les gîtes ». À l’appui de cette explication, la diminution en tant que mode d’hébergement principal de la résidence chez les parents et amis (-4,6%).
Or, tout ceci concerne 2005 et chacun sait que le chikungunya a changé beaucoup de choses. Et sans prendre le risque de se tromper, on peut affirmer que l’an passé, la part du tourisme affinitaire a encore augmenté.
Manuel Marchal
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Messages
19 février 2007, 10:38, par brigitte
Bonjour,
je suis moi meme maman d’une jeune fille de 26 ans qui vie a la réunion depuis 2003 et je reconnais que je suis aller la voir deja 2 fais et j’ai meme passer 5 semaines c’est vrai que les places d’avion sont tres cher lorsque nous partons a plusieur mais voila il faut tout de meme aller voir les enfants vu que la vie et tres cher pour eu et qu’il n’ont pas les moyens de venir sur la metropole .
Bonne journée
19 février 2007, 13:18, par Aimé TECHER
Enfin le tourisme affinitaire est reconnu alors que pendant des années la politique du CTR était un tourisme de "choix" je fais référence ici aux démonstrations à Sainte Maxime et dans le quartier du Marais.
Je voudrais apporter des chiffres qui sont donnés par l’INSEE. DE 1962 à 2006 il y a eu prés de 300 000 réunionnais qui ont fait l’expérience d’un séjour prolongé en Métropole et non 100 000 comme indiqué dans l’article. L’autre élément important c’est que lors du dernier recencement il est compté 48 500 couples dont l’un des conjoints est natif de la Réunion et que 75% des couples ont des enfants -70 000 enfants- et que seul 17% des couples réunissent une femme et un homme nés à la Réunion. 82% des couples sont mixtes. La communauté réunionnaise compte aujourd’hui plus de 200 000 personnes.
Je termine par vous indiquer que l’année dernière au mois de mars et avril , quatre associations AVEC- ARCC -UCSARM -APM ont proposé à la direction du CTR ainsi d’ailleurs qu’au Conseil général de La Réunion d’organiser ensemble des séjours à La Réunion par solidarité pour les familles mais aussi sur le plan économique ; dont les prix d’avion serait 650 euros. Nous attrendons toujours la réponse.
Enfin la communauté réunionnaise est présente dans tout l’héxagone. Pas un seul département sans des créoles. Si avec le CTR une politique de travail en commun se fazit et si nous associations sommes reconnues comme des partenaires he bien c’est chaque jour la possibilité de parler de notre Ile 1 million de fois.