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Agrotourisme et tourisme vert : “Bienvenue à la ferme” !
30 juin 2007
“Bienvenue à la ferme” est la marque déposée d’un service mis en place en France, il y a presque 20 ans, par l’Assemblée permanente des Chambres d’Agriculture (APCA) pour développer des relais “Agriculture et Tourisme”. A La Réunion, le label existe depuis 1993, porté par une association dont le siège est au Tévelave.
Le label “Bienvenue à la ferme” est une marque décernée à des exploitations agricoles, engagées sur une charte qualité. Neuf types d’offres peuvent obtenir ce label de qualité : la ferme-auberge, la ferme-équestre, la ferme de séjour, produits à la ferme, camping à la ferme, goûters à la ferme, ferme de chasse, ferme-découverte et ferme pédagogique.
Ces diverses offres, inégalement développées à La Réunion, constituent le relais Agriculture et Tourisme - cellule du SUAD (Service d’Utilité Agricole et de Développement) - à la Chambre d’Agriculture.
Sur l’île, 16 structures “Bienvenue à la ferme” peuvent accueillir du public selon les critères de qualité définis par la Charte. Une nouvelle structure, ouverte cette année, apportera une ferme de découverte et un camping supplémentaires.
Les plus nombreuses sont les fermes-auberges, au nombre de 11. Le Président de l’association des fermes-auberges de La Réunion, Corneille Blondel, a installé la sienne au Tévelave, dans la commune des Avirons, pour offrir surtout « de la cuisine traditionnelle ». Il croit fermement au cachet et à l’originalité de cette formule touristique, dont la clientèle est « à 90% locale ».
Une douzième ferme-auberge est aussi ferme-découverte du “miel péi”, à La Rivière Saint-Louis, et propose en même temps un “camping à la ferme”. Une nouvelle ferme-découverte devrait ouvrir ses portes cette année, dans l’Est, selon Corneille Blondel, avec pour centre d’intérêt la découverte des plantes. Les autres se répartissent en une ferme-équestre (aux Avirons), un camping à la ferme (Hell-Bourg), une ferme pédagogique (Les Orangers, Saint-Benoît) et une dernière structure qui est à la fois ferme-découverte, camping à la ferme et goûter à la ferme.
Perpétuer l’art de vivre créole
À la Chambre d’Agriculture, Marie-Annick Erapa accompagne le développement de ces structures avec beaucoup d’attention : « Les agriculteurs sont des gardiens du patrimoine naturel et des traditions culinaires. Leurs fermes perpétuent l’art de vivre créole en proposant une cuisine authentique avec des produits du terroir, dans un double souci socio-économique et culturel. Le tourisme vert n’est donc pas une utopie au chapitre de la diversification, mais une réalité économique, avec à la clé de l’investissement dans l’agrotourisme, de la valeur ajoutée pour l’agriculteur mais aussi pour l’activité économique du département », dit-elle.
Corneille Blondel était au mois de mars au Salon de l’Agriculture, en porte-parole des fermes-auberges de l’île. La Réunion est au deuxième rang, sur l’ensemble de la France, pour l’enseigne “Bienvenue à la Ferme”. « Nos 16 structures représentent l’équivalent de plus de 100 tables d’hôtes en chiffre d’affaires. Il faut se dire qu’une structure peut offrir de 60 à 100 couverts, ce qui fait pas loin de 1.000 couverts en ferme-auberge pour La Réunion », dit le président de l’association, qui attend de voir si le transfert de la compétence Tourisme au Conseil régional se traduit par un soutien plus affirmé.
« Quand les gens voyagent - dit-il - ils cherchent beaucoup le côté agricole. Ils aiment faire un tour sur les marchés. L’agriculteur est là, il façonne le paysage. Et nous qui sommes d’abord agriculteurs, nous sommes un peu les parents pauvres de ce qui se fait en matière de tourisme. On nous dit “Vous êtes trop peu nombreux”... Mais cela n’aurait aucun intérêt d’être nombreux ! Nous sommes complémentaires dans la chaîne de l’offre touristique », explique Corneille Blondel à l’appui d’une activité « trop peu connue ».
P. David
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