
« Momon kazou i trouv son pti zoli. »
3 juillet, parMézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Indemnisation des entreprises mises en difficulté par le chikungunya
15 mars 2006
Regroupés au sein du Comité pour la reprise des activités touristiques et économiques de La Réunion, les professionnels du tourisme manifesteront ce jeudi 16 avril 2006 pour protester contre ’l’aumône’ du gouvernement. C’est ainsi en effet qu’ils qualifient les mesures d’aides annoncées par l’État en direction des entreprises mises en difficulté par l’épidémie de chikungunya. Le CRATER est même prêt à manifester vendredi pour empêcher le ministre de l’Outre-mer de descendre de l’avion.
"On se fout de la gueule du monde", "on assassine notre secteur d’activité et La Réunion tout entière", "c’est une aumône", "c’est humiliant". Le verbe a volé haut hier lors de la conférence de presse du CRATER (Comité pour la reprise des activités touristiques et économiques de La Réunion).
Le dispositif d’aides gouvernementales en faveur des entreprises frappées par les retombées de l’épidémie de chikungunya est jugé nettement insuffisant, voire carrément "insultant", selon le qualificatif employé par Gérard Breysse, gérant de Félix ULM et président du syndicat des professionnels des activités de loisirs. Leur colère est grande et ils la manifesteront devant la préfecture demain matin. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, ils iront manifester à l’aéroport vendredi lors de l’arrivée dans l’île de François Baroin, ministre de l’Outre-mer.
"Nous réclamons notre dû"
Le représentant du gouvernement doit assister le dimanche 19 mars aux cérémonies du 60ème anniversaire de la départementalisation. Dans ce cadre, il est prévu que le ministre pose la première pierre de la nouvelle darse de pêche dans l’enceinte portuaire au Port. "Ce cher ministre veut poser une pierre à l’édifice de construction de La Réunion. On ne peut pas le laisser faire alors que la puissance publique fait œuvre de destruction de l’économie réunionnaise. Nous irons donc lui rendre visite", martèle Paul Caro, président de la Commission tourisme de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR). "Nous ne sommes ni des mendiants, ni des casseurs, mais nous réclamons notre dû et nous ne céderons pas", lâche l’élu consulaire. Car pour lui, la responsabilité des pouvoirs publics dans la crise actuelle est clairement établie. "Du point de vue sanitaire, la puissance publique n’a pas réagi suffisamment à temps pour enrayer l’épidémie. C’est de sa faute si nous sommes dans cette situation, c’est à elle de prendre tous les moyens pour nous sortir de là", estime-t-il.
Montant "ridiculement bas"
Au-delà du renvoi des dossiers de demande d’indemnisation à Paris (voir encadré) , c’est le montant "ridiculement bas" des aides qui a fait bondir le monde économique dans son ensemble et le secteur touristique en particulier. "La puissance publique nous dit en plus que pour pouvoir bénéficier du dispositif, il faudra maintenir l’activité et l’emploi. Ce n’est pas avec 4.000 ou 8.000 euros qu’on pourra le faire", ne décolère pas Paul Caro.
"Selon le Premier ministre, qui nous a fait du charme lors de son séjour à La Réunion, ces mesures devaient sauver les entreprises de la mort. On ne sauve pas une entreprise en lui faisant l’aumône", remarque Ibrahim Patel, président de la Commission commerce de la CCIR.
"Nous avons écrit au Premier ministre pour lui demander solennellement de réagir vite pour préserver l’emploi et les entreprises", indique Noé Dijoux, président du CRATER.
À propos de la réunion interministérielle qui s’est tenue lundi et qui aurait revu le dispositif d’aides afin qu’il soit plus favorable aux entreprises, le comité se fait prudent. "Nous n’avons pas d’information sur le sujet et nous restons très prudents puisqu’en ce moment, on nous dit constamment une chose et son contraire", conclut Paul Caro .
Entre 8.000 et 12.000 emplois
Le secteur du tourisme génère un chiffre d’affaires annuel de 385 millions d’euros - le plus important de l’île - et représente de 8.000 à 12.000 emplois directs ou induits.
Ce que propose le gouvernement officiellement
Le dispositif annoncé
Rappelons que dans une circulaire interministérielle rendue publique vendredi, l’État dit qu’il indemnisera les pertes des entreprises à hauteur de 60%. Cela alors qu’il s’était engagé dans un premier temps à une indemnisation à hauteur de 80% pour février et mars 2006, avec un taux dégressif pour les mois suivants. À cette remise en cause s’ajoute la mise en place d’un plafond semestriel de 4.000 euros pour les structures ayant un chiffre d’affaires inférieur à 800.000 euros et de 8.000 euros pour celles dont le chiffre d’affaires dépasse les 800.000 euros. Pour le secteur du tourisme, le plafond semestriel est de 50.000 euros et les groupes sont exclus du bénéfice des aides. Les indemnisations pourront être supérieures, mais les dossiers seront alors envoyés à Paris pour étude.
An plis ke sa
o Gérer les dossiers à La Réunion
"Nous sommes à la veille du 60ème anniversaire de la départementalisation. Nous sommes assez grands à La Réunion pour gérer nous-mêmes l’attribution des aides. Les attributions doivent se faire ici, sous contrôle du préfet. Cela d’autant plus que nous sommes dans une situation d’urgence", tempête Paul Caro.
"Envoyer les dossiers à Paris revient à dire qu’à La Réunion, les gens ne sont pas capables de gérer au-dessus de 8.000 euros. C’est une insulte aux agents des Administrations dans l’île", renchérit Ibrahim Patel, président de la Commission commerce de la CCIR.
o "Nous ne mendions pas"
Marie-Claire Vion, représentant les gîtes de France, met, elle, l’accent sur la situation des petites structures touristiques. "Nous ne mendions pas. Nous espérons seulement que l’on soit véritablement entendu et qu’on ne nous laissera pas mourir. Pour le moment, nous sommes obligés de dire que l’on nous a pris pour des zéros", déplore-t-elle.
o "En première ligne"
Gérard Breysse, gérant de Félix ULM et président du syndicat des professionnels des activités de loisirs, rappelle qu’en 2005, avant l’explosion de l’épidémie, le secteur touristique marchait très bien. Ce n’est plus le cas en ce moment : "Les petites entreprises sont effectivement en première ligne. Elles seront les premières à mourir, certaines dès la fin du mois de mars. Les grosses entreprises mourront ensuite. Tout le monde sera touché".
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