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DEFIT Réunion
30 juin 2006
Touchées de plein fouet par les conséquences de l’épidémie de chikungunya, les petites entreprises du secteur touristique ont des propositions pour préserver leur outil de travail.
Mercredi, l’association de Défense des Indépendants du Tourisme (DEFIT) a fait part de son inquiétude après 5 mois de crise économique liée au chikungunya et de ses propositions à l’heure de la réflexion autour du DOCUP.
Au moment du bilan, DEFIT souligne la réactivité des services de l’État, "en particulier ceux de la Trésorerie générale". Dans le même temps, l’association insiste sur les limites du dispositif d’indemnisation. Il ne concerne que 200 entreprises, "cela reste peu relativement au nombre pourtant très important d’entreprises petites et grandes de ce secteur qui subissent, toutes, la crise économique dont on sait qu’elle va perdurer au second semestre 2006".
Constat
Par ailleurs, DEFIT constate que malgré les indemnités, "pour les nombreuses petites entreprises, la rémunération des dirigeants n’est pas assurée". Cela permet malgré tout de faire face aux charges fixes. Mais pour les micro-entreprises, la situation est encore plus inquiétante. Si le relèvement des plafonds d’indemnisation "est une nette amélioration par rapport au taux initialement prévu", il ne permet pas "aux micro-entrepreneurs de faire face notamment à leurs charges fixes, eux qui, par ailleurs, ont souvent des crédits immobiliers importants".
Quant aux entreprises de moins de 2 ans d’existence, DEFIT souligne l’urgence "de trouver des solutions permettant à ces structures d’être indemnisées correctement et de traverser la crise sans envisager un dépôt de bilan". "La situation de celles-ci est particulièrement préoccupante pour ne pas dire catastrophique", estime l’organisation de défense des professionnels du tourisme : "Décourager ces jeunes chefs d’entreprise, c’est décourager l’investissement".
Par ailleurs, DEFIT estime que la plupart des banques ont du mal à mettre en place des plans de solidarité pour permettre aux entreprises de passer le cap de la crise.
Les urgences
DEFIT regarde aussi l’avenir. Le chikungunya n’est pas éradiqué, l’épidémie peut reprendre, le tourisme n’est pas sorti de la crise. Or, si la fréquentation baisse, les petites structures doivent faire face à leurs charges qui, elles, ne diminuent pas. C’est là que se pose la question d’améliorer le dispositif d’indemnisation, pour que les petites entreprises puissent survivre.
DEFIT propose le relèvement du plafond, afin de rémunérer les dirigeants des entreprises concernées. Le collectif souhaite également que le Fonds de solidarité prenne en charge les taxes professionnelles et foncières, les cotisations sociales et les frais bancaires supplémentaires imprévus.
Et de conclure en proposant une relance du secteur via le chèque Réunion tourisme. Pour DEFIT, il est primordial de créer les conditions pour restaurer la confiance, moteur de l’investissement nécessaire à la sauvegarde et au développement de l’outil de travail.
Manuel Marchal
Le chèque Réunion tourisme
Objectif : reprise de la confiance
"L’objectif final de cet outil est de créer les conditions favorables pour la relance des investissements dans le secteur du tourisme, axe stratégique pour le développement de La Réunion". C’est ce qu’explique DEFIT pour présenter le chèque Réunion tourisme, proposition soumise à l’État.
Relancer le secteur après la crise implique des investissements, soutient DEFIT, cela doit être pris en compte par les décideurs "au moment où nos responsables politiques, administratifs et professionnels réfléchissent, à l’occasion du DOCUP 2007-2013, à la nécessaire modernisation du secteur touristique en termes d’offre et de structure".
DEFIT insiste sur l’effet levier du chèque tourisme : "si pour 1 euro de chèque, 1 euro supplémentaire est dépensé, 3,60 euros à 4 euros peuvent être injectés dans l’économie pour 1 euro de dépense publique".
C’est un moyen susceptible de ramener la confiance, de faire redémarrer la demande et de maintenir le niveau d’investissement dans le tourisme le temps de passer la crise.
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