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Un plan pour relancer le tourisme rodriguais
25 juillet 2006
La hausse du prix des carburants et par répercussions celui des billets d’avion ainsi que le chikungunya se sont ligués contre le tourisme à Rodrigues. L’île met en place un plan de relance pour redorer son image et mettre en valeur ses nombreux atouts.
Le tourisme est en crise à Rodrigues. De 2003 à 2005, le nombre de visiteurs est passé de 63.584 à 46.947 (-26,16%). Selon l’association tourisme réuni (A.T.R), l’augmentation du prix du billet d’avion et les effets de l’épidémie de chikungunya (700 cas officiellement recensés à Rodrigues) sont à l’origine de cette situation. "Toute l’économie rodriguaise est menacée de mort puisqu’elle repose essentiellement sur le secteur touristique", commente Willy Auguste, l’un des responsables de l’A.T.R.
Les effets de cette baisse de fréquentation touristique se font durement sentir. Certains hôtels ont licencié, d’autres ont diminué les appointements de leurs personnels les payant, par exemple, à 75% de leur salaire depuis 2004.
La crise a aussi des répercussions sur l’ensemble des petits métiers parallèles. Faute de clients en nombre suffisant dans les hôtels, les pêcheurs, agriculteurs, artisans, fleuristes... n’arrivent pas à écouler leurs produits convenablement.
"S’il n’y a pas un véritable plan de relance, d’autres licenciements sont à craindre. Notre économie sera véritablement sinistrée", insiste Willy Auguste. C’est la raison pour laquelle, avec d’autres acteurs du secteur touristique, il plaide en faveur de la mise en place d’une grande opération de promotion de l’île. Des ateliers de réflexion autour de la relance de la destination se sont tenus à la suite des récentes assises mauriciennes du tourisme. Un certain nombre d’opérateurs Rodriguais et Mauriciens a adopté les grandes orientations d’une stratégie de relance. Des pistes de travail ont été définies et consignées dans un rapport.
Un bon packaging
"Ce document est un outil. Nous sommes ainsi mieux armés pour assurer la promotion de l’île dans une période difficile. Il nous faut travailler de manière professionnelle et cibler la clientèle", commente Benoît Joli Cœur, également responsable de l’A.T.R. À la M.T.P.A. (Mauritius Tourism Promotion Authority - Comité du tourisme). L’on est également conscient de la nécessité d’agir en ce sens.
"Rodrigues est un très bon produit, mais l’île rencontre des difficultés pour en faire un bon packaging", explique Robert Devaux, de la M.T.P.A. Pour remédier à cet état de fait, la structure envisage de travailler plus étroitement avec les opérateurs de tourisme et les autorités rodriguaises. Un représentant de la M.T.P.A va être nommé à Rodrigues. Il aidera les professionnels de la filière touristique à mieux vendre la destination.
Si tous les acteurs de ce secteur d’activité s’accordent à dire qu’un plan de relance est nécessaire, Serge Clerc, le commissaire en chef de l’assemblée régionale de Rodrigues, ne semble pas partager totalement le pessimisme ambiant. "Certains disent que tout va mal, mais leur affirmation est souvent basée sur des préoccupations politiciennes", estime le dirigeant de l’assemblée régionale.
Il dit également regretter que les embauches dans le secteur hôtelier n’aient pas fait l’objet d’une réflexion sur le long terme. Ce qui, selon lui, aurait évité les licenciements. "Nous ne serions pas dans cette situation si l’embauche sociale n’avait pas été préférée à un emploi économiquement réfléchi", dit-il en substance. Notant ensuite que "le tourisme est le moteur de l’économie rodriguaise", Serge Clerc souligne qu’il "ne faut pas lésiner sur les moyens si l’on veut que Rodrigues devienne une véritable destination touristique".
Rodrigues dispose pour cela de nombreux atouts. Ses structures d’accueil, du gîte à l’hôtel de luxe, n’ont pas à rougir de leur niveau de confort.
Ses paysages magnifiques ne sont pas défigurés par l’intrusion d’un modernisme effréné. Sa population a su conserver sa spontanéité et un certain art de vivre.
Rodrigues n’attend plus que ses visiteurs.
Texte Imaz Press Réunion
Photos Luc Gigant
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