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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Un nouveau révélateur de la crise profonde dans notre pays
5 juillet 2012, par
Au premier trimestre 2012, les créances douteuses portées par les banques implantées à La Réunion ont augmenté de 62 millions d’euros au cours des trois premiers mois de cette année. Durement touchée par une crise structurelle amplifiée par des décisions politiques, notre économie est à bout de souffle. L’urgence est bien de changer de système.
Dans "Témoignages" d’hier, il a été démontré que des indicateurs conjoncturels peuvent montrer un rebond conjoncturel, le fond du problème reste entier. Ainsi, selon l’INSEE, après deux années de récessions marquées par un recul du PIB de 2,7% en 2009 et de 0,2% en 2010, la croissance est revenue l’an dernier avec 1,2%.
Malgré cela, le nombre de Réunionnais contraints de vivre avec un revenu minimum a augmenté, avec environ 150.300 personnes. La hausse continue du nombre de Réunionnais à la recherche d’un emploi est un autre indicateur de la réalité de l’aggravation de la crise. En effet, plus de 153.000 de nos compatriotes sont inscrits à Pôle emploi.
Niveau élevé des dossiers de surendettement
Le dernier bulletin trimestriel de l’IEDOM montre également le décalage entre des indicateurs évoluant favorablement, et une crise qui s’aggrave.
Ainsi de janvier à mars 2012, les effets impayés continuent de diminuer, les taux d’intérêts pour les prêts aux entreprises n’ont jamais été aussi bas ce qui ne peut que contribuer à la relance, la collecte d’épargne est en hausse... mais d’autres données révèlent la réalité de la crise profonde.
L’IEDOM constate un niveau élevé du nombre de dossiers de surendettement. Il note que les créances douteuses « portées par les établissements de crédit implantés localement progressent sensiblement au premier trimestre 2012 ». Cette hausse s’établit à 62 millions d’euros, soit 6,2%. Au cours des 12 derniers mois, les actifs pourris dans les comptes des banques à La Réunion sont en hausse de 6,1%. Elles atteignent 1,1 milliard d’euros.
Face à cette hausse, les banques ont augmenté le taux de provision de ces créances douteuses à 64,1%.
L’urgence du changement
Rappelons que ce sont ces actifs pourris qui ont sifflé le coup d’envoi de la crise financière aux États-Unis, qui s’est ensuite transformée en crise économique mondiale avec un coup manifestement porté à l’euro, la seule monnaie susceptible de tenir tête au dollar.
Ces actifs pourris sont une traduction dans notre industrie financière des difficultés d’un système économique. À La Réunion, ce système produit massivement du chômage, de la vie chère et des pénuries de toutes sortes. Une urgence est bien d’en changer.
Manuel Marchal
An plis ke sa
Quelques extraits du bulletin de l’IEDOM Surendettement « Le cumul annuel des dossiers de surendettement déposés par les ménages réunionnais reste stable fin mars 2012 par rapport à fin 2011, à un niveau qui demeure élevé (1.236 dossiers de surendettement déposés sur les douze derniers mois). Le nombre de dossiers de surendettement rapporté à la population reste cependant très inférieur au niveau observé en France métropolitaine (1,5 dossier pour 1.000 habitants à La Réunion, contre 3,6 en métropole) ». « La baisse du nombre annuel d’effets impayés sur les entreprises s’accélère (– 13,2% en glissement annuel, soit 7.956 effets impayés sur les douze derniers mois). Cet indicateur de santé financière des entreprises s’était particulièrement dégradé au cours des années de crise financière en 2008 - 2009, avec une hausse du nombre d’impayés sur effets de commerce qui avait atteint un maximum de + 19,3% en juin 2009, en rythme annuel ». Les créances douteuses brutes portées par les établissements de crédit implantés localement progressent sensiblement au premier trimestre 2012 (+ 62 millions d’euros soit + 6,2%) après avoir enregistré une baisse au trimestre précédent (– 20 millions d’euros soit – 2,9%). Elles s’établissent ainsi à 1,1 milliard d’euros. Sur un an, elles progressent de + 6,1% et retrouvent leur niveau atteint au troisième trimestre 2011. Le montant des provisions sur créances douteuses s’établit à 644 millions d’euros à fin mars 2012, en hausse de + 10 millions d’euros (+ 1,6% sur le trimestre). Le taux de provisionnement diminue ainsi nettement au premier trimestre 2012 pour atteindre 61,3% contre 64,1% à la fin du quatrième trimestre 2011. |
Baisse des crédits d’investissement pour les collectivités
L’IEDOM note que si les crédits accordés aux collectivités ont augmenté au premier trimestre, cela est dû à un découvert accordé à un établissement public. Pour le reste, les prêts aux collectivités ont diminué. « Les crédits consentis aux collectivités publiques progressent fortement au premier trimestre 2012 (+ 102 millions d’euros soit + 5,4%). Cette hausse, identique à celle observée au trimestre précédent, résulte néanmoins d’un découvert ponctuel et temporaire accordé à un établissement public de la place, qui explique la progression de 140 millions d’euros des comptes ordinaires débiteurs de ce secteur de clientèle. Cette hausse exceptionnelle éliminée, les concours aux collectivités publiques auraient normalement dû s’inscrire en recul au premier trimestre 2012. Les crédits d’investissement consentis aux collectivités publiques locales s’établissent pour leur part en baisse de 34 millions d’euros (– 1,8%) après avoir progressé de 109 millions d’euros (+ 6,2%) au quatrième trimestre 2011 ». |
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