L’austérité n’est pas pour tout le monde

1% des Français gagnent au moins 125.000 euros par an

25 août 2011

Au moment où le gouvernement annonce des mesures qui vont faire plonger l’Outre-mer, la presse en France constate que la crise n’est pas pour tout le monde. Ainsi, le journal ’La Croix’ dresse un portrait des Français les plus favorisés, découvrons leur profil.

“En 2008, l’Insee avait ainsi passé au crible les 1% de Français les mieux payés, soit un peu plus de 130.000 personnes. Ces « très hauts salaires », des hommes dans presque neuf cas sur dix, gagnaient au minimum 124.573 euros par an.
Une population composée majoritairement de dirigeants d’entreprises, des membres de l’état-major de ces entreprises, très souvent employés dans le secteur du conseil aux entreprises ou de la finance. À ces salariés, il faut ajouter ceux qui touchent des rémunérations d’activité équivalente sous d’autres formes que du salaire. Ils étaient environ 160.000, selon l’Insee, principalement recrutés parmi les professions médicales ou juridiques.
Une poignée d’artistes et de sportifs venaient diversifier un peu la photographie. Au sein même de ce groupe des 1% les plus privilégiés, les statistiques permettent d’esquisser le profil de ceux qui déclarent les revenus les plus élevés. Avec 239.000 euros par unité de consommation (pour tenir compte de la taille de la famille), un contribuable entre dans le millième des Français les plus aisés. Avec 732.000 euros, le voilà membre du club très fermé rassemblant seulement un Français sur 10.000. C’est là que se retrouvent les revenus « extravagants » visés par le gouvernement, au-delà d’un ou deux millions”, décrit “la Croix” (23/8/11).


2,2 millions de Français sont millionnaires

“9% de millionnaires de la planète vivent... en France, révèle une étude de Crédit Suisse publiée (…) dans le journal “La Tribune”. L’Hexagone est ainsi la troisième terre d’accueil des plus fortunés. Il se place devant l’Italie (6%), la Grande-Bretagne (5%), l’Allemagne (5%) ou la Chine (3%).
Avec 41% des plus grosses fortunes de la planète, les États-Unis restent cependant leur lieu de prédilection”, dévoile “20 Minutes” (11/10/2010).


La fiscalité des riches allégée

“Depuis les années 1980, la fiscalité a eu tendance à s’alléger pour les très riches partout dans le monde. Pour rester compétitifs, pousser la croissance et éviter la fuite des hauts revenus, selon leurs arguments, les gouvernements n’ont pas hésité à leur faire des cadeaux fiscaux.
« Dans la plupart des pays de l’OCDE, le taux d’imposition marginal (qui s’applique à la dernière tranche) est passé de 70% à 35%, voire moins », explique Jeffrey Owens, directeur du centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques). Mais à l’heure des crises de la dette, cette orientation est remise en question”, note “20 Minutes” (11/10/2010).

Crise financière Impasse du modèle

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