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Seulement 6,7 % des importations payées par les exportations
14 avril 2015, par
Les derniers chiffres du commerce extérieur sont un réquisitoire sans concession sur la faillite de 60 ans de politiques menées à La Réunion : notre île exporte seulement l’équivalent de 6,7 % de ce qu’elle importe. C’est notamment la conséquence de la domination du tout-automobile. Les ventes de sucre restent la principale source de devises, mais en 2017 tout sera remis en cause par la fin du quota sucrier qui garantit l’écoulement de la totalité de la production sucrière réunionnaise.
Le bilan de l’activité des Douanes a permis de dévoiler également les chiffres du commerce extérieur pour La Réunion en 2014.
L’an dernier, La Réunion a exporté pour 315 millions d’euros de marchandises. Le sucre arrive en tête des exportations, avec environ 70 millions d’euros dont 24 vers la France. Le poisson est en seconde position avec 40 millions de marchandises exportées essentiellement vers l’Asie. En troisième position arrivent… les déménagements. Ce sont 25 millions de biens qui ont ainsi quitté La Réunion.
En 2014, La Réunion a importé pour 4,7 milliards d’euros de marchandises. Arrivent largement en tête les carburants, pour 500 millions d’euros, suivis par les voitures pour 300 millions, les camions achetés en France pour 65 millions, les téléphones venus de France pour 55 millions, les fromages de France pour 50 millions et le charbon pour 49 millions. Mises à part le charbon qui vient essentiellement d’Afrique du Sud et les carburants de Singapour, la plupart des marchandises proviennent d’un petit groupe de pays riches situés à 10.000 kilomètres de La Réunion. 57 % des échanges se font avec un seul pays, la France, et 58 % des importations. Plus de 60 ans après l’abolition du statut colonial, La Réunion reste donc un important marché pour son ancienne métropole qui arrive à y écouler plus de 2,7 milliards d’euros de marchandises. Cela représente des milliers d’emplois en France. Seulement 1 % des échanges de La Réunion se font avec les pays les plus proches, les autres membres de la Commission de l’océan Indien, COI.
Plus de 60 ans après l’abolition du statut colonial, la structure des échanges de La Réunion n’a pas changé. Sa principale exportation reste le sucre, un produit de monoculture implanté pour satisfaire les besoins de l’ancienne métropole. Mis à part le carburant, les principales importations sont des produits finis venant d’anciennes puissances coloniales. L’inégalité de l’échange reste donc manifeste, et toujours au détriment de La Réunion qui n’est pourtant plus une colonie.
Les importations liées au tout-automobile représentent plus de 800 millions d’euros. Elles sont la conséquence d’un choix fait dans les années 1950 : la suppression du train et la construction de la route du littoral. 60 ans plus tard, la facture ne cesse de s’alourdir, elle représente deux années d’exportation pour La Réunion. C’est donc une charge considérable pour toute l’économie du pays.
La mise en service d’un train vise à freiner la progression désastreuse de cette dépense. Un train électrique réduira automatiquement les importations de carburant et de voitures, car ces dernières s’useront moins vite avec le développement des transports collectifs dans le sillage du train.
Seulement 1 % du commerce de La Réunion est fait avec ses voisins. C’est donc avec les pays les plus proches que les échanges sont les plus faibles. C’est là aussi une conséquence de l’orientation vers la France de l’essentiel du commerce.
C’est pourtant dans le renforcement des liens avec les pays de la région, et en particulier Madagascar, que réside l’avenir de La Réunion. Le maintien de notre isolement est en effet annonciateur d’une ruine de ce qui reste de notre économie quand l’application des accords de partenariat économique ouvrira totalement les portes de La Réunion aux produits venant de nos voisins. Des entreprises de La Réunion ont déjà anticipé, elles produisent à Maurice.
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