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Économie sociale et solidaire
22 octobre 2004
Le projet d’économie sociale et solidaire répond à des besoins non satisfaits, dans l’intérêt collectif : crèches parentales, par exemple. Ce secteur peut encore se développer, à condition d’être aidé.
Qu’est-ce qu’un projet d’économie sociale et solidaire ? C’est un projet qui concilie l’activité économique et solidaire, se destine à l’intérêt collectif et qui peut répondre à des besoins non satisfaits sur le territoire. Les associations de parents qui créent des crèches parentales ou des initiatives en faveur de la protection de l’environnement entrent par exemple dans le cadre de l’économie sociale et solidaire (lire notre encadré).
Face à la situation socio-économique particulière à La Réunion, à son fort taux de chômage et au flux régulier de nouveaux arrivants sur le marché du travail, Ibrahim Dindar, vice-président du Conseil général, rappelle que l’emploi marchand connaît ses limites.
Il est donc primordial de trouver et de développer d’autres secteurs d’activités, susceptibles de concilier la création d’emplois et de combler l’offre de services aux personnes, jusque-là insuffisante.
Le secteur de l’économie sociale et solidaire, déjà bien implanté dans notre département, peut encore se développer, à condition de l’y aider. Selon les derniers chiffres de l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) datant de juin 2004, le secteur compte environ 5.500 structures (soit une progression de 62% en 4 ans) représentées à 92,8% par les associations.
Des structures qui manquent souvent de compétences et de moyens pour poursuivre leurs projets. Jean-Claude Totard, membre de l’Association pour la promotion en milieu rural (APR), partenaire du RAISO (lire notre encadré), après avoir salué l’esprit de citoyenneté qui anime les porteurs de projet, précise que si une partie seulement des projets sera jouable sur le secteur marchand, il appartient aux collectivités de mener une politique territoriale de levier et aux communes d’aider les associations à équilibrer leur économie pour éviter les coupures brutales d’activité qui portent gravement atteinte à la vie des quartiers.
Ibrahim Dindar souligne que certaines associations, par manque de professionnalisme, affichent de forts passifs financiers, mais qu’avec la mise en place par le Département du crédit conseil et la structuration du RAISO, l’accompagnement et le suivi des projets feront l’objet de la plus grande vigilance.
Estéfany
Jardinage, handicapés mentaux, tourisme...
Ils ont des idées utiles, et attendent soutien et accompagnement.
Les trois porteurs de projets rencontrés hier attendent beaucoup du soutien et de l’accompagnement du RAISO, et plus largement de ceux des collectivités.
Accompagnés par l’Espace initiative de Saint-Louis, Laurence Moellon et Jacky Gigan travaillent à l’élaboration d’une Société coopérative à intérêt collectif (SCIC). Cette société anonyme offrira une dimension économique par les emplois qu’elle générera et une dimension sociale car elle s’adresse à un public en phase de professionnalisation pour lui assurer une meilleure insertion. Entretiens suivis des espaces verts, petites rénovations, nettoyages, achalandage pour la grande distribution : la SCIC propose d’offrir des prestations de services aux secteurs public et privé.
Accompagnée par les CEMEA, Ghislaine Turpin de l’Association portoise de solidarité et d’amitié (APSA), attend un local et l’agrément nécessaire pour légaliser son activité. Depuis plusieurs années, avec le soutien bénévole de parents, elle accueille à son domicile des adultes atteints de déficiences mentales et qui n’ont pas de structures adaptées pour les prendre en charge.
Aidé par l’Association réunionnaise d’éducation populaire (AREP), Max Dalleau, de l’Association pêcheur golet’ de Grand-Bois, souhaite mettre en place un large projet environnemental et touristique pour permettre aux pêcheurs traditionnels de son quartier de s’investir dans la protection du milieu naturel marin et dans le développement de l’activité touristique balnéaire.
Des aides pour ceux qui ont des idées
Le Réseau d’appui aux initiatives solidaires (RAISO) compte aujourd’hui plus de 15 structures.
Suite aux Consultations locales de l’Économie sociale et solidaire, organisées en 2001 dans toute l’île, il a été constaté que les porteurs de projets manquaient de soutiens techniques et logistiques pour développer leurs idées. La perte de temps et d’énergie aboutissent souvent à l’abandon du projet.
Pour combler ces lacunes, la constitution d’un Réseau d’appui aux initiatives solidaires (RAISO) est apparue nécessaire. Officialisé en décembre 2003 avec le soutien de l’Europe, de l’État, du Département et de la Chambre régionale de l’économie sociale de La Réunion (CRES), le RAISO propose des alternatives et un soutien à ces personnes souhaitant s’engager.
Plus de 30 points d’accueil
Le RAISO compte aujourd’hui plus de 15 structures réparties sur tout le territoire, dont certaines adhèrent à la Charte de l’Économie sociale et solidaire, et plus de trente points d’accueil ouverts à tous gratuitement.
Des personnes qualifiées accueillent et orientent les porteurs d’initiatives, s’assurent de la faisabilité de leurs projets par le biais d’expertises économiques et réglementaires. Des référentiels-métiers, un guide de l’Économie sociale et solidaire qui recense des contacts et des fiches conseils, des brochures de communication, et un site Internet interactif pour construire son projet en ligne, ont été élaborés par la CRES et le RAISO.
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