
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Les pays en développement premières victimes de la crise
26 avril 2010
La Réunion plus touchée que la France par le chômage : cette ligne de fracture entre pays en développement et pays développé au sein de la République n’est pas isolée. Elle est présente sur la planète entière, entre les pays développés points de départ de la crise et les pays en développement principales victimes de l’aggravation de la situation. Car la crise économique mondiale a ralenti le rythme de réduction de la pauvreté dans les pays en développement et entrave la progression de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), selon un nouveau rapport de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI).
Cette crise a un impact sur plusieurs domaines clés des Objectifs du Millénaire pour le Développement, tels que la faim, la santé maternelle et infantile, l’égalité entre hommes et femmes, l’accès à une eau pure et la lutte contre les maladies, et va continuer à affecter les perspectives de développement à long terme, bien au-delà de 2015, indique le rapport "Global Monitoring Report 2010 : The MDG after the Crisis" rendu public vendredi.
Comme conséquence de cette crise, 53 millions de personnes de plus qu’il n’était prévu vont se retrouver dans la misère d’ici 2015, selon le rapport qui prédit que dans cinq ans, le nombre total de personnes vivant dans la pauvreté extrême pourrait s’élever à 920 millions, ce qui représente une baisse importante par rapport aux 1,8 milliard de personnes vivant dans la misère en 1990.
Sur la base de ces estimations, les pays en développement dans leur ensemble sont toujours sur le point de réaliser le premier OMD consistant à réduire de moitié le niveau de pauvreté extrême de 42% d’ici 2015.
1,2 million d’enfants menacés
L’OMD essentiel consistant à réduire de moitié la proportion des personnes souffrant de la faim entre 1990 et 2015 semble loin d’être atteint, alors que plus d’un milliard de personnes se battent pour satisfaire leurs besoins alimentaires de base, souligne le rapport.
Selon les prévisions de la Banque mondiale, pour la période allant de 2009 à la fin de 2015, environ 1,2 million de décès supplémentaires pourraient survenir chez les enfants de moins de cinq ans pour des causes liées à la crise financière mondiale.
Cependant, ces effets auraient pu être beaucoup plus graves sans les réformes adoptées avant la crise par les pays en développement, ainsi que les actions fortes des pays et des institutions financières internationales pour contrer les effets de la crise.
Les dépenses gouvernementales de sécurité sociale semblent être restées relativement régulières, au moins jusqu’en 2009, et les efforts importants de la Communauté internationale pour limiter la contraction et la contagion économiques ont payé.
388 millions de pauvres dans notre région
« La crise financière a été un choc externe sévère qui a frappé de plein fouet les pays pauvres. Ses effets auraient pu être pires sans de meilleures politiques et institutions mises en place dans les pays en développement ces 15 dernières années », a déclaré le directeur général adjoint du FMI, Murilo Portugal. « Cette crise dans les pays en développement a un impact potentiellement sérieux sur la vie de tous les jours, puisque la marge de sécurité pour tant de personnes est si mince, même dans le meilleur des cas », a-t-il ajouté.
Stimulée par les récentes performances des économies émergentes et la relance du commerce mondial, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) dans les pays en développement devrait s’accélérer pour atteindre 6,3 pour cent en 2010 alors qu’elle était de 2,4 pour cent en 2009, selon les nouvelles prévisions du FMI contenues dans le rapport.
En Afrique subsaharienne, où une résurgence de la croissance a contribué à faire passer la misère de 58% en 1990 à 51% en 2005, le nombre de personnes pauvres est quand même passé de 296 millions à 388 millions, selon la même source.
« D’ici 2015, 38 pour cent de la population de cette région va vraisemblablement rester pauvre et l’OMD ne sera pas atteint », ont mis en garde la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.
Sommet Banque mondiale-FMI
La fragilité de l’économie mondiale
Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a fait savoir vendredi au siège de l’institution à Washington que malgré sa rapide relance, l’économie mondiale est encore fragile.
« Le danger est encore présent dans le monde et je ne voudrais pas donner à beaucoup de gens l’impression que la crise est révolue », a déclaré le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) aux journalistes en marge du Sommet annuel du FMI et de la Banque mondiale prévu ce week-end à Washington.
Il a identifié les zones à risques tels que « le taux élevé de chômage, surtout dans certaines grandes puissances économiques où il continue d’augmenter, l’endettement public et la fragilité de la relance dans les pays du G-7 et dans d’autres pays développés ».
Il a cependant admis que la coopération au niveau mondial pour faire face à la pire crise économique du monde a porté ses fruits, alors que le FMI prévoit l’année prochaine un taux de croissance de 4,2 pour cent de l’économie mondiale.
Le patron du FMI a plaidé en faveur d’un accord dans trois secteurs clés à réformer avant la fin de l’année, notamment la liquidité et le capital, les moyens pour faire face aux risques du système et la résolution des conflits transfrontaliers.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)