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Conséquence d’un événement climatique pour une île
13 avril 2010
En février dernier, Madère a été touchée par une très forte tempête provoquant d’importants dégâts. Les images des rues envahies par la boue ont fait le tour du monde. Elles sont à l’origine d’une baisse considérable du nombre de touristes à Madère. Cette RUP avait déjà connu une baisse de plus de 11% de sa fréquentation touristique entre janvier et août. La conséquence de la tempête vient aggraver la crise dans le second secteur économique du pays, et notamment dans l’hôtellerie qui compte 33.000 lits. Voici des extraits d’un article de ’Tour mag’ qui décrit l’ampleur de cette crise.
Le 20 février dernier, les mêmes images de l’Ile de Madère envahie par les flots, tournent en boucle sur nos télévisions.
Des images terribles qui ont marqué les esprits. Devant les yeux des téléspectateurs défilent toujours et encore les mêmes lieux pris par les eaux.
Les dégâts ne concernent que quatre endroits sur l’île et trois à Funchal. Mais l’imagination a fait le reste, et Madère apparaît comme une île entièrement dévastée.
Pourtant, la réalité est tout autre. Aucun hôtel n’a été touché. Ils n’ont même jamais fermé. Mais le mal est fait.
« La première semaine qui a suivi le 20 février, les réservations ont marqué un coup d‘arrêt. », précise Fabien Cadio, directeur commercial de Top Of Travel, le leader français de la destination.
« Depuis le 20 févier, nous accusons une baisse de -55%, sur Madère, alors que dans le même temps le reste de la production connaît une progression (hors Madère) de +39%.
Nous enregistrons environ 25 pax par jour en individuel, contre 50 à 60 pax/jour avant le 20 février. Le manque à gagner s’établit à 30 000 €, par jour. »
Incompréhension
Paradoxe de la situation, tous les groupes prévus depuis les inondations sont partis et partent encore. Dans la semaine qui a suivi la tempête, les annulations se sont comptées sur les doigts de la main.
« Nous avons même reçu des lettres de clients partis seulement deux jours après les inondations, qui ne comprennent pas pourquoi il y a tant d’inquiétude de la part des voyageurs. »
Alors on s’active dur, tant au bureau Top Of Travel à Funchal qu’à Paris. On essaie de faire bouger les télévisons, multiplier les actions en direction du grand public et des agents de voyages.
« Il faut rétablir la vérité, la réalité de la situation » insiste Alain Glacet, directeur passionné du bureau de Top Of Travel à Funchal.
Pour ce faire, un mois après les intempéries, le voyagiste a organisé deux éductours. Le dernier en date s’est déroulé du 27 au 30 mars, et a emmené 21 agents de voyages à la découverte de l’île.
De leur camp de base situé à l’hôtel 5 étoiles Pestana Casino Park à Funchal, ils ont arpenté l’Est puis l’Ouest de l’île. Les agents de voyages sont unanimes : il n’y a aucune raison de bouder la destination.
11,5% de touristes en moins avant la tempête
La vie a repris son cours à Funchal : le marché, les balades le long de la plage, les jardins fleuris, les terrasses de café attendent les touristes. La boue et les débris ont totalement disparu.
Sur le reste de l’île même constat. Les amateurs de marche et de nature ont repris le chemin des Levadas (canaux d’irrigations) et des sentiers de randonnées. A Ribeira Brava, à l‘Ouest de Funchal, on a du mal à croire qu’un torrent a emporté le vieux pont, déjà remplacé, par une nouvelle passerelle.
Il faut dire que le gouvernement de l’île s’est très vite retroussé les manches, pour remettre les lieux les plus touchés en état. Le résultat est spectaculaire.
L’enjeu est d’importance, avec un parc hôtelier de 33.000 lits, le tourisme est la seconde ressource de l’île.
Selon la direction régionale du tourisme de Madère, le nombre de nuitées a chuté de 11,5% entre janvier et août 2009, par rapport à la même période en 2008, preuve que le secteur a été ébranlé par la crise économique. Il doit faire face aujourd’hui à une nouvelle secousse.
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Messages
13 avril 2010, 15:48, par ligériens
Nous partons de l’ouest de la France en fin de semaine pour une semaine de vaçances à Madère et nous ne sommes pas inquiets quant a la situation sur place. Nous sommmes plutôt admiratifs à l’énergie déployée depuis cette catastrophe pour rassurer les touristes et avons hâte de découvrir ce pays. Vivant nous m^memes dans une région très touristique, nous savons combien l’économie en dépend.