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Pourquoi George Bush demande-t-il les pleins pouvoirs ?
25 septembre 2008, par
Au Sénat, George Bush doit affronter une opposition à sa demande de pleins pouvoirs alors qu’au même moment, une enquête pour fraude est lancée à l’encontre de toutes les banques nationalisées par la Maison-Blanche.
« C’est le moment » : c’est ce qu’avait déclaré George Bush au moment de la présentation du plan de rachat des créances douteuses des banques américaines. D’ores et déjà, 700 milliards de dollars sont sur la table. Ils doivent être financés par un accroissement de la dette des Etats-Unis.
Ce plan prévoit que le gouvernement américain puisse avoir toute latitude pour gérer cette somme considérable. Arriver à obtenir de tels pouvoirs, c’est un premier objectif de la guerre monétaire lancée par Washington à l’occasion de cette crise financière.
Depuis les premières attaques contre l’Afghanistan voici sept ans, George Bush n’a jamais pu obtenir les pleins pouvoirs pour mener la guerre. Il est en passe de les obtenir à moins de deux mois de la fin de son mandat. C’est bien la preuve que les événements qui se sont déroulés ces deux dernières semaines à Wall Street s’inscrivent dans une stratégie. Il s’agissait de déstabiliser l’économie mondiale afin d’une part de mettre à genou les concurrents des Etats-Unis, et d’autre part de créer un chaos tel que l’opinion puisse accepter l’idée que la seule solution pour sauver le système est d’accorder les pleins pouvoirs à un gouvernement.
Mais le Congrès et le Sénat doivent donner leur accord.
Ce plan est présenté aux parlementaires américains par Henry Paulson, secrétaire au Trésor, et Ben Bernanke, président de la Banque centrale américaine (FED). C’est un véritable ultimatum qui est lancé aux élus du peuple américain : soit les pleins pouvoirs sont votés d’ici demain, soit les Etats-Unis sombrent dans la Grande Dépression, comme en 1929.
Le candidat républicain à l’élection présidentielle, John Mac Cain, a dit que « Jamais on n’aura mis autant de pouvoir entre les mains d’un seul homme ». Cet aveu vient d’un membre du même parti que George Bush, et qui veut lui succéder à la Maison-Blanche. C’est dire le boulevard qui s’ouvre devant George Bush et ses amis pour solder les comptes avant la fin du mandat du président sortant. Force est de constater que les contentieux sont nombreux.
C’est tout d’abord la Russie, qui a fait échouer l’offensive d’un allié de Washington dans une région hautement stratégique. Ce sont ensuite les pays du Golfe qui ambitionnent de créer une monnaie unique d’ici 2010, une monnaie qui pourrait ensuite remplacer le dollar pour les transactions pétrolières. C’est également la Chine qui a vu la valeur de ses réserves monétaires baisser à cause du plongeon du dollar. Ce sont également les pays émergents qui menacent les positions commerciales des Etats-Unis et qui demandent, via l’OMC, que les Etats-Unis s’ouvrent à la concurrence libre et non faussée. Ce sont aussi la Bolivie et le Venezuela, qui ont expulsé les ambassadeurs américains.
Dans un tel contexte, pouvoir utiliser à son gré une enveloppe de 700 milliards de dollars, c’est un atout considérable, un chèque en blanc pour poursuivre la guerre monétaire.
Manuel Marchal
Soupçons de fraudes à Wall Street
Toutes les entreprises qui ont servi à la stratégie de la Maison Blanche sont visées par une enquête pour fraude menée par le FBI. Selon CNN, vingt-six entreprises de Wall Street sont concernées par cette enquête, dont les deux géants du crédit hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, ainsi que l’assureur AIG, tous récemment nationalisés, mais aussi Lehman Brothers qui a fait faillite. Les enquêteurs cherchent à savoir si ces institutions financières et leurs hauts responsables ont fourni de "fausses informations" aux marchés et aux autorités compétentes, selon CNN.
Résistance au Sénat américain
« Nous pourrions très bien dépenser 700 milliards de dollars ou 700.000 milliards et ne pas résoudre la crise. Avant que je signe quelque chose de cette ampleur, je veux savoir que nous avons épuisé toutes les solutions de rechange raisonnables », a lancé le sénateur Richard Shelby.
Pour sa part, le directeur de la banque centrale américaine met la pression : « Le Congrès doit agir d’urgence pour stabiliser la situation et éviter ce qui autrement pourrait avoir de très sérieuses conséquences pour nos marchés financiers et notre économie ». Quant au ministre des Finances, il a dit aux sénateurs qu’ils doivent dépasser leurs clivages et adopter le plan, ce qui signifie voter les pleins pouvoirs à George Bush, chose que ce dernier n’a encore jamais réussi à obtenir.
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