
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
5 juin 2007
Des agriculteurs menés par le nouveau Président de la Chambre d’agriculture, Jean-Yves Minatchy, sont venus interpeller la Direction de l’Agriculture et de la Forêt (DAF). Le retard des indemnités contraindrait 2200 agriculteurs sinistrés après le passage du cyclone Gamède. À quand le versement des aides ?
Ils étaient près de soixante agriculteurs dans les locaux de la DAF sur le boulevard de la Providence. Providence qui d’ailleurs n’est toujours pas arrivée, alors que ministres de l’Outre-Mer et de l’Agriculture avaient promis - avant l’élection présidentielle - de verser au plus vite les indemnités, pour ne pas mettre en péril l’agriculture réunionnaise.
Pour Jean-Yves Minatchy, c’en est trop. Les promesses, c’est bien. Le mieux c’est qu’elles soient tenues. En effet, plusieurs mois après le passage du catastrophique cyclone, les agriculteurs sont toujours dans l’attente de l’intervention gouvernementale. On se souvient du magnifique ballet ministériel. Ministres de l’Outre-Mer et de l’Agriculture promettait qu’au plus vite, le soutien gouvernemental allait se faire sentir. Las d’attendre, les agriculteurs sont venus manifester leur colère, d’autant que leurs situations financières sont gravement touchées.
Une motion de la chambre verte et de la CGPER
« Arèt roul anou kari sou deri » on connaît bien l’expression réunionnaise. Les agriculteurs réunionnais n’ont eu de cesse de le répéter. Il est bien beau de voir arriver les ministres pour apporter un soutien “sans faille”. Après la réussite de l’UMP à l’élection présidentielle, il faut croire que les promesses sont classées maintenant. La CGPER et la Chambre d’Agriculture déposaient une motion. Après un cyclone manifestement dévastateur, les pertes pour l’agriculture réunionnaise s’évaluent à près de 55 millions d’euros, « dont 100% sur le maraîchage, l’horticulture florale, des élevages décimés, des chemins d’exploitations détruits ».
On s’étonne dès lors que, malgré le décret de catastrophe naturelle de François Baroin, alors ministre de l’Outre-Mer, ainsi que de l’arrêté préfectoral du 5 mars 2007 déclarant le Département de La Réunion en zone sinistrée pour toutes les productions agricoles, rien n’ait été versé aux agriculteurs réunionnais, aujourd’hui à l’agonie. Entre taxes diverses, charges patronales, frais de replantation et le devoir de nourrir leurs familles, les agriculteurs ne peuvent plus joindre les deux bouts. Pourtant, Dominique Bussereau, alors ministre de l’Agriculture, en visite sur l’île le 12 mars dernier, avait affirmé « la volonté du gouvernement d’aller vite, soit des indemnisations au plus tard à la fin du mois de mai 2007 » avec des taux de 30% pour les pertes de récoltes, et de 35% pour les pertes de fonds (vergers, serres, animaux morts, etc.), soit une enveloppe de 12 millions d’euros. Mais voilà, nous sommes au mois de juin, et rien n’a été versé. De quoi bouleverser les agriculteurs, qui espéraient moins attendre que pour le cyclone Diwa. Les agriculteurs devaient attendre 9 mois pour enfin bénéficier de l’aide gouvernementale. Les agriculteurs craignent encore des difficultés de trésorerie. Hier, sous la houlette de Jean-Yves Minatchy, la Chambre verte et la CGPER exigeaient le versement sans délai de l’enveloppe allouée aux sinistrés de Gamède.
La DAF ne connaît pas ses dossiers !
Quel fait étonnant ! Il faudra en effet que la DAF apprenne de la bouche d’un journaliste de RFO Radio que la Commission interministérielle se réunira sous quinzaine. L’adjoint du directeur de l’agriculture et de la forêt, Jean-Pascal Lebreton, a certes déclaré qu’il n’y a pas de doute sur le versement des indemnités. Quant à savoir quand elles seraient versées, il ne sera pas en capacité de le dire. Pour l’heure, il certifie que tous les documents ont bien été transmis aux ministères concernés, mais que des questions techniques restent en suspens. Le ministère de l’Outre-mer attend encore des éléments de réponse. Jusqu’à quand ? Quand les agriculteurs seront totalement endettés ? Quand ils seront dans la rue ? Quand ils bloqueront les rues réunionnaises ? Les agriculteurs mécontents assurent pour leur part qu’il n’y a là aucune motivation politique, mais bien la volonté de défendre les intérêts d’une profession déjà mise à mal. Pas de confusion possible donc. Et comme le gouvernement promet de rendre tout possible, qu’il rende donc possible le versement de ses indemnités.
Willy Técher
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