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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Pour maîtriser totalement le prix, la production et l’approvisionnement en carburants
27 juillet 2009, par
Les enseignements de la réunion en préfecture de vendredi dernier sur fond de menace de suspendre les livraisons de carburants de la part de deux sociétés rendent d’autant plus urgents la réalisation de l’autonomie énergétique de La Réunion.
La polémique autour du prix de vente des carburants à La Réunion vient une nouvelle fois de démontrer l’urgence pour notre île de réaliser l’autonomie énergétique à partir des énergies renouvelables. Car outre les coûts financiers et environnementaux des énergies fossiles, la menace de deux compagnies pétrolières de ne plus livrer un carburant rappelle que toute l’économie de La Réunion est à la merci d’une énergie qu’elle ne produit pas sur place, et dont elle ne fixe pas le prix.
C’est le résultat d’une décision prise voici plus de 50 ans, et dont les Réunionnais paient un prix qui ne pourra qu’augmenter jusqu’à la mise en service du tram-train, la migration du parc automobile actuel vers des véhicules électriques et la fin des centrales au fuel et au charbon.
En 1954, le gouvernement et ses soutiens locaux décident de supprimer le chemin de fer, notamment parce que les cheminots sont des acteurs importants de la lutte pour l’application effective de l’abolition du statut colonial. Le gouvernement de l’époque et ces relais locaux prennent donc la décision de condamner les Réunionnais au tout-automobile. À partir du moment où le chemin de fer ne fonctionne plus, tous les déplacements des personnes et des marchandises vont s’effectuer à bord de véhicules qui fonctionnent avec une énergie importée.
Cette énergie est un sous-produit du pétrole. Or, le prix du pétrole va augmenter du fait de plusieurs facteurs structurels. C’est tout d’abord la hausse de la demande liée à l’augmentation de la population mondiale et la diffusion du modèle occidental, c’est aussi la difficulté d’augmenter la production alors que le pétrole est une matière première présente en quantité limitée, c’est enfin l’état de guerre dans des régions du monde où le pétrole est le plus facile à extraire du sol.
Même avec un million d’habitants, La Réunion ne pourra pas influer sur les cours mondiaux du pétrole et donc, dans l’état actuel des choses, l’énergie de tous les véhicules de notre île dépend de facteurs extérieurs sur lesquels nous n’avons aucune influence.
Avec le tram-train, la donne va changer car c’est un mode de transport qui fonctionne à l’électricité. Or, l’électricité peut être produit avec d’autres matières premières que le pétrole. La Réunion dispose en abondance de ces matières premières : ce sont l’énergie thermique de la mer, le soleil, le vent, la force des vagues et des rivières, la biomasse, le volcan… toutes ont comme point commun d’être gratuites, inépuisables et de ne pas polluer l’environnement.
Quant la migration du parc automobile actuel vers les voitures électriques sera achevé, en parallèle avec l’éradication du fuel et du charbon comme producteurs d’électricité, alors plus aucune société ne pourra faire entendre comme argument la suspension de la fourniture d’un carburant. Notre île pourra alors construire son développement sur des énergies dont nous maîtriserons totalement la production, l’acheminement et le coût. C’est ce qui doit arriver au plus tard en 2025.
Manuel Marchal
Raymond Lauret : « De plus en plus avance l’idée que notre petit marché n’intéresse pas les multinationales du carburant »
Raymond Lauret participait vendredi dernier à la visio-conférence organisée à la Préfecture entre, chez nous, des membres de la commission carburant de l’Observatoire des prix et des revenus, à Paris, deux experts mandatés par le gouvernement et auteurs d’un rapport sur le sujet.
Nous avons demandé à notre camarade conseiller régional son opinion sur ce qui s’est passé. Voici ce que Raymond Lauret a déclaré à "Témoignages" :
« Par delà les positions exprimées voire défendues par les uns et par les autres, j’ai plus particulièrement noté qu’il apparaît de plus en plus clairement que, s’agissant du marché du carburant qui est particulièrement sensible car mondialement entre les mains d’une petite douzaine de puissantes multinationales », a-t-il dit avant de préciser : « la petitesse de notre île rend sa consommation insignifiante aux yeux de ces dernières. L’idée suivant laquelle ces multinationales peuvent avoir envie à ne pas s’intéresser à "si peu" si elles n’y gagnent pas suffisamment est, me semble-t-il, en train de s’imposer ».
« D’où notre interrogation », a poursuivi Raymond Lauret, « l’État n’a-t-il pas le devoir d’imposer aux "maîtres du pétrole" qu’ils ne servent pas à la carte leurs seuls intérêts ? L’État n’a-t-il pas obligation — même au prix de la réquisition des matériels voire de la commande — d’assurer l’approvisionnement de notre population au meilleur coût ? ».
Et cette proposition formulée par le conseiller régional : « et puis, plus que jamais s’imposent à nos responsables de réaliser des modes de déplacement qui ne soient pas dépendants du seul carburant. Oui, le tram-train, les véhicules électriques, le vélo sont la modernité de demain, plus que jamais ».
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