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Toujours pas de réponse à Production locale réunie
28 juin 2019, par
Mercredi après-midi, au lendemain d’une rencontre entre Philippe Labro et la ministre des Outre-mer, les principaux acteurs de l’agroalimentaire ont tenu une conférence de presse laçant une « alerte rouge sur l’agriculture et l’agroalimentaire à La Réunion » pour mettre en lumière les menaces sur leur activité et donc l’emploi en raison de la politique du gouvernement. Pour le moment, le gouvernement ne semble pas trembler.
Mercredi, les principaux acteurs de l’agroalimentaire rassemblés dans une plate forme « la Production locale réunie » ont tenu une conférence de presse pour faire part de leur grave inquiétude au sujet des effets de la politique du gouvernement. Ils estiment que les départements d’outre-mer sont devenus une variable d’ajustement dans le budget de l’État, ce qui signifient qu’ils ne sont pas une priorité. L’illustration est donnée notamment par la non-inscription dans le Budget 2020 de l’aide que l’État doit payer à la filière canne de Guadeloupe et de La Réunion pour compenser la suppression des quotas sucriers depuis 2017, soit 38 millions d’euros dont 28 millions pour La Réunion.
Sur ce point, Philippe Labro, président de Tereos Océan Indien, a été très clair. Si le gouvernement ne respecte pas l’engagement de l’État, signataire de la Convention canne, à verser tous les ans jusqu’en 2021 cette somme de 28 millions d’euros, alors Tereos dénoncera la Convention canne. Or, c’est ce document qui fixe la rémunération des planteurs. Par conséquent, c’est l’inquiétude chez les agriculteurs qui ne savent pas combien la canne sera payée l’année prochaine alors que les travaux préparatoires indispensables à la prochaine récolte doivent commencer juste après la coupe cette année. Cette inquiétude concerne tous l’agroalimentaire car c’est autour de la canne à sucre que s’organise toutes les autres filières qui fournissent à cette industrie sa matière première.
Outre la filière canne, les autres secteurs de l’agricuture et de l’agroalimentaire sont touchés par des retards dans le versement de subventions par l’Etat autorisées par l’Union européenne. Tous déplorent un manque de visibilité du fait que l’Outre-mer soit devenu une « variable d’ajustement » dans le Budget de l’État, selon les termes employés par Daniel Moreau, président de l’Association pour le développement de l’industrie de La Réunion (ADIR).
Les personnes concernées ont d’ailleurs multiplié les courriers au gouvernement et les déplacements en France pour tenter se faire entendre. Pas plus tard que la veille de la conférence de presse, Philippe Labro a rencontré Annick Girardin, ministre des Outre-mer.
L’analyse présentée par Production locale réunie estime en particulier que la ministre veut défendre les intérêts de ces producteurs, mais qu’elle n’est pas suffisamment soutenue pour faire entendre sa voix dans les arbitrages en cours.
Elle note également une rupture du dialogue avec l’État, ce qui alimente les craintes de Production locale réunie.
C’est donc une mobilisation de grande ampleur qui a été soulignée mercredi. Mais depuis cette conférence de presse, les lignes n’ont toujours pas bougé. En effet, la subvention donnant droit à 28 millions d’euros à a gilière canne n’est toujours pas inscrite dans le prochain Budget de l’État. Et pour le moment, rien ne laisse entrevoir un changement dans l’attitude du gouvernement.
Quant à la ministre des Outre-mer, une des conditions de sa nomination à ce poste est la solidarité avec les décisions du gouvernement. Si jamais cette solidarité devait être rompue, la ministre serait alors remplacée.
Ceci souligne les limites de la stratégie choisie par Production locale réunie.
M.M.
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