Une visite pour constater les dégâts du cyclone Garance

Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, est à La Réunion

6 mai

Deux mois après le passage de Garance, Le Président de la FNSEA est venu constater les pertes et faire l’état des lieux des aides engagées à La Réunion.

Deux mois après le passage de Garance, le Président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, est à La Réunion. cette visite était attendue par les agriculteurs réunionnais. Lors d’un point presse, Sarah Salah-Aly, agricultrice sur Saint-Benoît et présidente de la commission des agricultrices de la FDSEA a indiqué que "jusqu’à présent, on n’a pas de nouvelles de ce que l’État a annoncé. Donc aujourd’hui, on est un peu perdu. On attend le soutien énorme de la FNSEA, du président Arnaud Rousseau et de son vice-président Jérôme Despey, pour qu’ils nous épaulent surtout".

D’autant plus que "Garance a tout détruit sur son passage. On a 100% de pertes, donc pas de récoltes cette année", a indiqué cette dernière, qui assure que les agriculteurs sont "obligés de tout recommencer, et ça demande de l’argent".

Attentif aux doléances, le président national du syndicat FNSEA a assuré qu’"on a besoin de la solidarité nationale. Il n’y a pas un agriculteur qui puisse s’en sortir après un tel événement".

Pour Arnaud Rousseau, "il y a un certain nombre d’annonces qui ont été faites, donc on ne peut pas dire que rien n’a été fait, indique Arnaud Rousseau. Notamment sur le plan fiscal, également au niveau d’allégements administratifs, qui souvent nous pourrissent la vie en tant que producteur. Mais constat, c’est qu’on n’est pas du tout arrivé au niveau de résultats que l’on souhaitait. Il nous reste beaucoup de travail à faire".

Le président de la FNSEA, et Jérôme Despey, premier Vice-Président du syndicat, ont évoqué la question de l’assurance. Deux ans après la rénovation de l’assurance récolte, qui nécessite encore des ajustements, car le changement climatique et ses effets ont des conséquences directes sur les revenus, les trésoreries, la compétitivité et la pérennité économique des territoires ultramarins.

Après avoir été à Mayotte, durant deux jours, Arnaud Rousseau et Jérôme Despey ont interpellé le ministre des outremers, Manuel Valls, le président français Emmanuel Macron, et la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, sur la "situation exceptionnelle des agriculteurs réunionnais".

"Maintenant que les annonces ont été faites, il faut que les promesses soient tenues, et que rapidement l’argent arrive dans les exploitations", a affirmé le président de la FNSEA. D’autant plus que "quand vous êtes agriculteurs à La Réunion, il y a une réalité qui s’appelle le compte de résultat et si vous n’avez plus de trésorerie pour payer vos factures, financer vos engrais ou la coupe de la canne, il n’y a plus de production. Et s’il n’y a plus de production, il y a plus d’importations et je crois que personne ne veut cela", a-t-il ajouté.


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