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En pleine crise des agriculteurs
4 mars 2024
Alors que le début de la campagne des élections européennes est marqué par le mouvement international des agriculteurs, le Parlement européen a adopté deux accords de libre-échange avec deux importants exportateurs de produits agricoles : Chili et Kenya. Cet accord est approuvé par le parti présidentiel, Renaissance, et entre en contradiction avec les dernières opérations médiatiques du gouvernement destinées à afficher un soutien aux agriculteurs.
Le 29 février, le Parlement européen a voté pour adopter deux accords de libre-échange avec le Chili et le Kenya.
« Ces deux accords placent encore un peu plus l’agriculture européenne face à une concurrence déloyale », explique Eric Moranval, chargé de campagne Forêts à Greenpeace. « Ces traités vont tout simplement accentuer la dépendance des agriculteurs d’ici et d’ailleurs aux fluctuations des marchés internationaux et aux multinationales de l’agro-industrie, tout en aggravant leur paupérisation. Ils favorisent le commerce de marchandises sur plusieurs milliers de kilomètres, accentuant de fait les émissions de gaz à effet de serre et le changement climatique. Ces deux accords sont issus d’une même idéologie commerciale mortifère, qui a pour mantra concurrence, productivité et compétitivité ».
Selon l’accord avec le Chili, 95 % des droits de douane sont supprimés pour les exportations de produits agricoles vers l’Union européenne, et donc La Réunion. Ceci concerne la viande, l’huile d’olive, l’ail ou encore les fruits sur le marché européen. « Cet accord ne prévoit aucune contrainte pour imposer aux produits agricoles chiliens d’être alignés sur les normes qui encadrent la production européenne, créant de fait une distorsion de concurrence vis-a-vis de l’agriculture européenne », affirme Greenpeace.
« L’accord de partenariat économique avec le Kenya prévoit une libéralisation totale de l’ensemble des exportations kényanes vers l’UE », ajoute Greenpeace. « Aujourd’hui, le Kenya exporte principalement des fruits, des légumes et des fleurs vers l’UE. Il facilite d’autre part l’accès au marché kényan pour le secteur laitier européen, dont le lait en poudre peu coûteux risque de saper la capacité du Kenya à garantir sa sécurité alimentaire ».
« En approuvant ces accords en pleine crise agricole, Renaissance persiste dans une approche idéologique qui nous conduit au bord du précipice climatique et mène le monde paysan européen dans une impasse », poursuit Eric Moranval. « L’UE doit cesser sa folie ultra libérale de toute urgence : elle doit annuler ces accords et réexaminer l’ensemble de sa politique commerciale au profit de principes vertueux, faisant la part belle à la justice sociale et à la préservation de l’environnement ».
Prochaine étape : l’adoption par le Conseil des chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne.
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