
La réforme des soins médicaux et de réadaptation ne passe pas à La Réunion
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Toujours pas d’amélioration depuis la décision d’arrêter les grands chantiers lancés par Paul Vergès à la tête de la Région
26 juillet 2024, par
France Travail a confirmé le niveau très élevé du chômage à La Réunion : environ 120000 travailleurs totalement privés d’emploi, et un nombre total de Réunionnais officiellement à la recherche d’un emploi se situant à environ 180000. Ces niveaux très élevés datent de l’arrêt des grands chantiers lancés par la Région Réunion de Paul Vergès à la suite d’une élection. Ils n’ont pas redescendu depuis. Avec la crise annoncée par les dirigeants du BTP, quelle sera l’évolution ?
Les statistiques du chômage au 2e trimestre 2024 ont été publiées ce 25 juillet par France Travail. Elles indiquent un niveau de pénurie d’emplois très élevée. 173780 Réunionnais étaient inscrits en moyenne durant cette période, tous à la recherche d’un emploi. Le nombre de travailleurs totalement privés d’emploi était en moyenne de 114740.
Cela fait plus de 10 ans que ces nombres stagnent autour de ces valeurs : environ 120000 travailleurs totalement privés d’emploi, et environ 180000 inscrits dans l’ex-Pôle emploi devenu France Travail. Ces chiffres très élevés datent de l’époque où furent stoppés les grands chantiers lancés par la Région Réunion présidée alors par Paul Vergès : tram-train, nouvelle route du littoral notamment. Ailleurs, les projets du Pôle océan et des Zéniths du Port et de Saint-Denis furent arrêtés.
A la place des projets de la Région Réunion, un nouvel accord entre la Région dirigée par Didier Robert et la France par Nicolas Sarkozy a prévu un chantier de route en mer. 14 ans après la signature de cet accord, tous les crédits prévus ont seulement permis de construire une demi-route en mer s’arrêtant à la Grande Chaloupe et un pont relié à nulle part sur le front de mer de La Possession. Pour rattraper ce coup parti, l’État et la Région ont conclu un nouvel accord prévoyant une rallonge de plus de 800 millions d’euros pour construire l’autre moitié de la route en mer.
La politique menée à la Région entre 2010 et 2022 s’est traduite par un coup d’arrêt dans une dynamique. Pour répondre aux besoins, la Région construisait auparavant 2 lycées tous les 3 ans. Entre 2010 et 2022, l’équipe au pouvoir a fait construire un seul lycée. L’essentiel de l’investissement a été englouti dans une route en mer bien loin d’être réalisée. Cette décision a pesé lourd dans la situation économique de notre île, elle explique en partie la montée du chômage et le nombre d’environ 180000 demandeurs d’emploi selon les statistiques officielles.
Ces derniers mois, les dirigeants du BTP ont fait part de leur inquiétude face à la faiblesse du nombre de chantiers programmés. Ils exhortent les pouvoirs publics de sortir des projets pour donner du travail à leurs entreprises.
Pourtant, La Réunion a besoin de nombreux logements par exemple. 40000 familles sont en attente d’un logement social. La population va continuer à augmenter pour se stabiliser à un million d’habitants.
Malgré un PIB annuel de plus de 20 milliards d’euros et une valeur ajoutée de plus de 7 milliards produite à La Réunion en moyenne chaque année, le BTP se tourne non pas vers le privé mais vers l’État et les collectivités pour que le contribuable fasse tourner ce secteur économique essentiel.
C’est une illustration de l’impasse du modèle néocolonial qui domine l’économie de La Réunion.
Le secteur de la construction s’attend donc à une grave crise. Est-ce un calme relatif avant la tempête ?
M.M.
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