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Après Maurice quotidiennement, Emirates desservira Madagascar et les Seychelles 4 fois par semaine
13 août 2024, par
Emirates reliera 4 fois par semaine les Seychelles et Madagascar à l’aéroport de Dubaï aux Émirats arabes unis. Le premier vol est prévu le 3 septembre. Un gros porteur transportant des passagers à fort pouvoir d’achat reliera un des plus importants aéroports du monde aux 2 États les plus proches de notre pays. La Réunion n’est pas incluse dans le plan de vol. Cela rappelle son isolement. La cause de cet isolement est la politique des visas décidée par Paris sans tenir compte de l’intérêt des Réunionnais. Cette politique fait fuir les touristes à haut pouvoir d’achat au détriment des emplois et des richesses qui pourraient être créées pour les Réunionnais.
Photo Terence Ong, CC BY 3.0 <https://creativecommons.org/license...> , via Wikimedia Commons
Une nouvelle confirme l’isolement de La Réunion. L’ouverture par Emirates d’une nouvelle ligne aérienne reliant l’aéroport international d’Antananarivo à Madagascar à celui de Dubaï aux Émirats arabes unis est un changement important dans notre région. A partir du 3 septembre, 4 vols sont prévus chaque semaine entre les deux capitales. Une escale est prévue aux Seychelles.
4 fois par semaine, un avion gros porteur rempli de passagers à fort pouvoir d’achat va donc atterrir chez nos voisins. Madagascar rejoint donc Maurice et les Seychelles comme destination desservie par Emirates. Chaque année, plusieurs dizaines de millions de personnes transitent par l’aéroport de Dubaï. Elles auront alors accès directement à la Grande île. Madagascar vise un million de touristes. Emirates a été sensible à cet argument.
Tout comme Maurice et Madagascar, notre île mise officiellement sur le tourisme pour créer des emplois. Dans notre île, l’argent public est bien plus abondant qu’à Madagascar et à Maurice. Les subventions des pouvoirs publics et la défiscalisation permettent aux investisseurs des gains importants. L’argent public est également utilisé dans la formation. Le potentiel est donc là en termes de ressources humaines.
Mais malgré tout cela, La Réunion ne figure pas dans le plan de vol d’Emirates. Madagascar et Maurice en font partie. La raison est simple. Pour Emirates, La Réunion n’est pas une destination pour touristes à fort pouvoir d’achat. Ce n’est pas étonnant. Le manque d’infrastructures touristiques correspondant à ce tourisme est une partie de l’explication. La cause principale vient de l’intégration à la France. Cette intégration a coupé les liens entre La Réunion et ses voisins de l’océan Indien et de l’Afrique. C’est Paris qui décide qui peut ou pas entrer à La Réunion. L’administration française impose des conditions drastiques pour les touristes potentiels venus de pays autres que l’Union européenne. Les Européens peuvent entrer sans visa et rester aussi longtemps qu’ils le désirent. Mais nos voisins et les ressortissants d’États hors-UE doivent demander un visa dans un consulat français dans leur pays d’origine. Cela suppose des frais importants et un délai d’attente. Le visa peut être refusé selon le bon vouloir de l’autorité consulaire française : « garanties insuffisantes ». Les frais ne sont pas remboursés. Cela signifie ceci : il est impossible pour un touriste d’acheter un visa à l’arrivée à La Réunion en fournissant une simple adresse et un contact sur place. Ceci ne peut que faire fuir le touriste à haut pouvoir d’achat venu d’Asie ou d’Afrique. Maurice et Madagascar sont à côté de nous. Ces deux pays sont bien plus accueillants. Le visa pour touriste y est délivré à l’entrée dans le territoire, sans entretien ou justification d’une somme minimale sur soi ou son compte en banque. Il est donc logique que les touristes à haut pouvoir d’achat préfèrent dépenser leur argent chez nos deux voisins plutôt qu’à La Réunion.
L’intégration à la France ne signifie pas un afflux de touristes européens. La crise en Europe limite le pouvoir d’achat. Les Européens se tournent donc vers des destinations bien moins chères que La Réunion. Le coût du billet d’avion est un premier obstacle. Le second est un coût de la vie nettement plus élevé qu’en France. En conséquence, les touristes extérieurs sont majoritairement des Réunionnais de retour dans leur famille en vacances, ou des Français rendant visite à des amis. Cet apport financier reste minoritaire par rapport à la première clientèle des professionnels du tourisme à La Réunion : les résidents.
Tant que la politique des visas sera aussi restrictive, il sera bien difficile de faire du tourisme un levier du développement de La Réunion. L’efficacité des importantes aides publiques restera donc toujours bien limitée.
M.M.
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