Fortes coupes budgétaires en perspectives

Michel Barnier fixe la dette de la France comme priorité

9 septembre

Interrogé sur TF1 sur le déficit public abyssal, qui devrait se creuser encore à 5,6% du PIB cette année, le premier ministre ne va pas poursuivre les dérapages des gouvernements précédents.

Le nouveau premier ministre Michel Barnier a fixé parmi ses priorités de revaloriser le travail et ne pas augmenter la dette de la France, dans sa première interview sur TF1.

Interrogé sur le déficit public abyssal, qui devrait se creuser encore à 5,6% du PIB cette année, le nouveau premier ministre a indiqué que « face à cette urgence, je ne m’interdis pas une plus grande justice fiscale ».

« Je vais (m’) efforcer, avec les différents ministres qui seront nommés, de mieux maîtriser, de mieux utiliser l’argent public et de m’appuyer sur des services publics, parce que nous avons besoin de services publics efficaces », a-t-il ajouté.

« Il faut aussi de la croissance, la croissance (...) elle ne tombe pas du ciel, elle ne vient pas de l’administration, elle vient des entreprises, petites grandes ou moyennes, des agriculteurs, des pêcheurs, de notre commerce extérieur, du rôle des Français de l’étranger (...), de nos départements et de nos régions d’outre mer », a indiqué Michel Barnier.

Le chef du gouvernement a évoqué les services publics qui « sont aussi un besoin immense dans les quartiers urbains, mais dans les campagnes aussi », reprenant ainsi les grandes lignes du « pacte législatif » présenté par son parti Les Républicains en juillet, dont il a besoin du soutien à l’Assemblée.

« Je pense aux déserts médicaux et je pense naturellement à la santé et au logement », a-t-il affirmé, ajoutant la dette écologique dans ses priorités. Michel Barnier a deux ans pour mettre en place ses nouvelles mesures, sauf si ce dernier fait face à une motion de censure. Pour l’heure, tous les regards se tourne sur la liste des ministres qui seront présentés.


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