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La Réunion en 2003
26 octobre 2004
Dans son Tableau économique de La Réunion 2004-2005, l’INSEE fait état d’un ralentissement du mouvement de la société et de l’économie réunionnaise.
La société réunionnaise serait-elle en train de mûrir ? Entamée en 2000, la décélération du mouvement social et économique se confirme en 2003, comme l’indique le Tableau économique de La Réunion 2004-2005 de l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Le premier indicateur est démographique : une mesure actualisée des migrations a en effet révélé une baisse inattendue du solde migratoire, avec depuis 2001, 500 à 600 personnes qui viennent se rajouter chaque année à la population de l’île contre plus de 2.000 dans les années 90. Cette évolution calculée à partir des arrivées et des départs de passagers est essentiellement due, selon l’INSEE, à une baisse du solde des mouvements avec la Métropole.
Les naissances sont également moins nombreuses en 2003. Avec 14.500 naissances et un indicateur de fécondité qui se situe encore à 2,43 enfants par femme, La Réunion reste tout de même "dans une tendance proche des hypothèses hautes retenues pour les projections de population".
Ce mouvement de décélération, constaté par l’institut de statistiques, affecte également l’accroissement de la population active. Au second trimestre 2003, ce sont seulement 3.500 actifs supplémentaires qui sont recensés par rapport à 2002, alors que depuis les années 90,
7.000 nouveaux actifs arrivent chaque année sur le marché du travail.
L’INSEE attribue cette baisse d’une part à la diminution des apports migratoires, mais aussi à la baisse des taux d’activité. Depuis 2000 sont constatés un certain renoncement de la population à s’insérer sur le marché du travail, comme une diminution de la demande d’emploi à l’ANPE. De plus en plus de chômeurs ne recourent pas à ses services et ne sont ainsi pas comptabilisés dans les statistiques.
Là encore, ce sont les femmes qui sont les plus touchées et qui retrouvent en 2003 leur taux d’activité de 1999 (écart avec la Métropole de 13 à 15 points pour les 30 à 45 ans).
Le taux d’activité des hommes rejoint celui de 1993, enregistrant une baisse de 2,5 points depuis l’an 2000. L’allongement des études, peu sensible ces dernières années, n’est pas mis en cause. Il s’agirait surtout pour l’INSEE d’"un découragement devant la difficulté de trouver du travail" et de la diminution des emplois aidés qui "a certainement accru ce mouvement de retrait".
À noter que le revenu de solidarité a également incité les plus de 50 ans à se retirer du marché du travail. Malheureusement, la moindre croissance de la population active n’a pas favorisé la diminution du taux de chômage car la conjoncture "médiocre" en début d’année et la diminution du nombre de contrats aidés (emplois jeunes, CEC, CES, CIA) ont réduit les possibilités d’emplois.
Avec une baisse de 3.500 actifs et une hausse de 7.000 chômeurs, le taux de chômage s’élève à 32,9% au deuxième semestre 2003, soit près de 2 points de plus en un an.
Bonne nouvelle... à relativiser. Les prix ont aussi ralenti leur hausse en 2003, conduisant à une inflation locale inférieure à celle de la France entière. Cela s’explique par la baisse du prix des produits frais, après leur flambée occasionnée par le cyclone Dina.
Cependant, ce constat doit être relativisé à cause, selon l’INSEE, de "fortes variations mensuelles qui affectent les prix des fruits et légumes". En moyenne, les prix des produits frais ont baissé de 1,3% en 2003 après avoir augmenté de 3,9% en 2002.
Et si la baisse des prix satisfait le consommateur, elle ne fait pas les affaires des agriculteurs. Après un climat difficile en 2002, les récoltes de 2003 se sont révélées plus abondantes, sans permettre pour autant d’atteindre la production des années 1999-2000.
Le revenu moyen d’un agriculteur a ainsi diminué en 2003, ce qui n’était pas arrivé depuis la mauvaise récolte de canne à sucre de 1998. À noter également que le secteur automobile est aussi touché par ce ralentissement général (vente de véhicules neufs inférieure en 2003 au maximum atteint en 2001), tout comme la consommation de carburant qui est plus modérée (légère baisse de la vente de l’essence auto et augmentation de 5% du gazole routier).
Estéfany
Prestations sociales en baisse
La hausse du montant total des prestations sociales s’expliquait en 2002 par l’alignement du RMI sur le barème de la Métropole. Elle subit un ralentissement en 2003 avec seulement 6% d’augmentation, soit la plus faible enregistrée depuis 1998. Pour l’INSEE, "les hausses exceptionnelles des prestations de la CAF n’ont plus guère de justification car les principales sont maintenant versées à La Réunion avec les mêmes barèmes qu’au niveau national".
L’allocation aux parents isolés, le complément familial et l’allocation logement sont encore les seules prestations sociales qui échappent à ce phénomène. À moins que de nouveaux types de prestations interviennent, c’est seulement l’augmentation du nombre de bénéficiaires qui pourra faire augmenter les montants des prestations.
Et ce ne sont pas, selon l’INSEE, les 3.270 personnes âgées bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie depuis le 1er janvier 2003 qui ont pesé sur les dépenses de protection sociale.
Près de 11.500 logements achevés en 2003
S’il y a dix ans, les Réunionnais investissaient prioritairement dans l’alimentation, le contexte incertain actuel les conduit à diriger les dépenses prioritairement vers le logement. Près de 11.500 logements ont été achevés en 2003, dont les deux tiers sont des maisons individuelles. Mais si le BTP enregistre une bonne année, il ne tire cependant pas tous les bénéficiaires de ce boum de la construction qui se fait en partie de manière informelle.
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