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5 septembre 2008, par
Lors de sa dernière visite dans notre île, Yves Jégo s’est arrêté à la Cilam à Saint-Pierre. Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer en a profité pour demander aux responsables de travailler à une baisse des prix afin d’améliorer le pouvoir d’achat des Réunionnais.
Coup de projecteur sur les avancées et les perspectives de cette entreprise réunionnaise.
En 10 ans, la Compagnie Laitière des Mascareignes (Cilam) a connu une progression de 32% de sa production. On connaît cette entreprise florissante pour ses produits agroalimentaires des marques Yoplait, Candia, Réa, Piton des Neiges, etc... La filière lait s’est beaucoup développée au fil des années, elle représente aujourd’hui 24 millions de litres et 1.650 emplois. Il faut savoir que, malheureusement, la filière locale ne satisfait pas entièrement la demande de lait de l’entreprise ; elle est donc contrainte d’importer du lait en poudre pour compléter la fabrication de certains produits. Par contre, bonne nouvelle pour les consommateurs, Gilles Espitalier-Noël, directeur de la Cilam, a annoncé, lors de la visite ministérielle, que l’entreprise travaillait à une baisse du prix du lait d’ici la fin de l’année. Mais concernant les autres produits, une baisse des prix est peu probable, même si les yaourts, jus et autres crèmes glacées sont produits localement. En effet, l’entreprise est contrainte d’importer bon nombre des composants de ses produits et subit, donc, les coûts de transport. Et Yves Jégo qui nous dit que les produits locaux doivent être moins puisqu’il n’y a pas de coûts de transport...
La clé du succès : la diversification
Depuis sa création, on peut dire que l’entreprise a su conquérir le marché réunionnais, en diversifiant ses produits notamment. En 1998, les Fromages de La Réunion et Pilpa ont vu le jour ; en 2000, c’était au tour des produits Caresse Créole ; et enfin, en plus récemment, en 2005, l’entreprise lance Australine, eau de source de Saint-Philippe. D’ailleurs, "Les Fromageries de Bourbon" dispose désormais d’un atelier de découpe, ce qui permet aux petits points de vente, qui ne disposent pas de l’outil, de commercialiser ces produits. Cet atelier a nécessité un investissement de 350.000 euros et a créé 2 emplois. Concernant la valorisation de produits péï, la Cilam a déjà mis sur le marché ses crèmes glacées au goyavier et à la coronille. Un projet est actuellement à l’étude : la création d’une unité de concentré d’ananas Victoria destiné à l’exportation. D’autre part, l’entreprise a déjà commencé son implantation dans la zone Océan Indien puisqu’elle possède une usine à Mayotte et une antenne à Maurice. A Mayotte, la Cilam a développé un projet de restauration scolaire qui consiste à sécuriser l’approvisionnement des produits de base, ainsi, 40 emplois ont pu être créés. Toujours à Mayotte, 3 millions d’euros ont été engagés dans l’extension de l’usine de Kaweni. Et pour les plus gourmands, sachez que la Cilam travaille actuellement sur la fabrication de produits salés.
La Cilam inscrite dans une démarche plus écologique
En matière de développement durable, l’entreprise réunionnaise a fait appel à Veolia Propreté pour une prestation multi-services : l’objet du partenariat entre les deux entreprises était de franchir la barre des 10% de valorisation des déchets. Avec 1.200 tonnes de déchets produits par an, la Cilam a réussi à atteindre un taux de 14% de valorisation, cette performance lui a valu un trophée ADEME "Objectif déchets -10 %" dans la catégorie "Plus forte augmentation du tonnage valorisé à activité constante". Cette réussite est due à une meilleure maîtrise des process de fabrication, et à l’amélioration du tri à la source (emballages non souillés, cartons, tôles ondulées...), mais aussi grâce aux séances de formation dont a bénéficié le personnel. D’autre part, le site dispose de sa propre station d’épuration de 5.000 m3 de bassins. L’objectif, à terme, est d’utiliser l’eau épurée pour l’irrigation et de valoriser les boues à des fins agricoles. Enfin, en matière d’énergie renouvelable, les toitures de la Cilam (20.000 m2) sont équipées de panneaux photovoltaïques pouvant produire 2 MWc et cette production est doublée par le même équipement sur les toitures de son entrepôt situé à Savannah. Les toitures de l’usine de Mayotte connaissent également le même sort.
SP
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